La situation monétaire du pays est catastrophique. Des masses de faux billets sont en circulation et d’autres masses plus importantes sont retirées de la circulation par la thésaurisation dans les bas de laine.
D’autres masses non moins importantes circulent mais dans l'économie informelle qui échappe à tout contrôle, au fisc comme aux banques et même à toutes les études et statistiques monétaires, etc. Comment réintroduire cette masse dans le circuit bancaire et éliminer les faux billets ? Comment lutter contre l'inflation dont l'augmentation exponentielle de la masse monétaire est l'une des expressions ? Comment donner au dinar sa vraie valeur ? Pour répondre à toutes ces questions, je voudrais vous proposer une solution radicale qui est l'émission d'un nouveau dinar, d'un dinar fort en divisant sa valeur actuelle par dix voire même par cent ou par mille. La parité du dinar dans le marché parallèle dépasse les 145 DA pour un euro. Si l'on émet un nouveau dinar en le divisant par cent nous aurons 1 euro pour 1.45 DA.
Le SNMG sera de 180 DA/mois. Les 2000 dinars vaudront 20 DA. Un kg de viande vaudra 12 DA/kg. D'autre part, la mesure permettra à l'Etat et aux autorités monétaires de récupérer toute cette masse d'argent qui circule en dehors des circuits financiers, d'évaluer les richesses des citoyens, de récupérer les impôts, de lutter contre l'inflation et la fausse monnaie en obligeant tous les citoyens d'ouvrir des comptes bancaires et postaux. L'Etat en contrepartie de la récupération de ces masses d'argent, donnera des titres, des bons et émettra de la monnaie scripturale que les citoyens pourront utiliser librement mais en utilisant des moyens de paiements tels que cartes magnétiques, chèques, billets à ordre, lettres de change etc. Les commerçants seront dans l'obligation d'utiliser les factures, de tenir une comptabilité fiable et soumise à des contrôles réguliers dont les comptes seront certifiés par les commissaires aux comptes etc.
La Turquie a tout simplement enlevé six zéros (000 000) à son ancienne livre en janvier 2010. Plusieurs objectifs peuvent être visés par l'émission d'un nouveau dinar. Il y a une seule chose à ne pas faire, ce sont les expériences des pays totalitaires comme la Corée du Nord et la Libye. Il ne faut en aucun cas limiter les sommes à changer en nouveau dinars pour les citoyens. Cela ébranlerait la confiance déjà soumises à rudes épreuves qu'accordent les citoyens au dinar actuel. Nous pouvons résumer les résultats escomptés dans les points suivants:
1- Avoir un dinar fort.
2- Faciliter les transactions en simplifiant le dinar par 1000.
3- Réintroduire les sommes colossales thésaurisées dans le circuit bancaire.
4- Lutter contre l’économie informelle par la déclaration de toutes les fortunes.
5- Lutter contre l’évasion et la fraude fiscales.
6- Moderniser les moyens de paiements par :
- Généralisation de l’utilisation des chèques.
- Introduction des cartes magnétiques de retrait et de paiement.
- Renouveler les billets chiffonnés par l’usage.
7- Parité du dinar avec l’euro.
8- Lutter contre l’inflation.
9- Éliminer la fausse monnaie en circulation.
J’espère qu’un débat s’ouvre autour de la question auquel des spécialistes participeront activement pour nous éclairer et nous aider à mieux cerner les objectifs et les conséquences de l’émission d’un nouveau dinar.
Abdelaziz Djeffal
D’autres masses non moins importantes circulent mais dans l'économie informelle qui échappe à tout contrôle, au fisc comme aux banques et même à toutes les études et statistiques monétaires, etc. Comment réintroduire cette masse dans le circuit bancaire et éliminer les faux billets ? Comment lutter contre l'inflation dont l'augmentation exponentielle de la masse monétaire est l'une des expressions ? Comment donner au dinar sa vraie valeur ? Pour répondre à toutes ces questions, je voudrais vous proposer une solution radicale qui est l'émission d'un nouveau dinar, d'un dinar fort en divisant sa valeur actuelle par dix voire même par cent ou par mille. La parité du dinar dans le marché parallèle dépasse les 145 DA pour un euro. Si l'on émet un nouveau dinar en le divisant par cent nous aurons 1 euro pour 1.45 DA.
Le SNMG sera de 180 DA/mois. Les 2000 dinars vaudront 20 DA. Un kg de viande vaudra 12 DA/kg. D'autre part, la mesure permettra à l'Etat et aux autorités monétaires de récupérer toute cette masse d'argent qui circule en dehors des circuits financiers, d'évaluer les richesses des citoyens, de récupérer les impôts, de lutter contre l'inflation et la fausse monnaie en obligeant tous les citoyens d'ouvrir des comptes bancaires et postaux. L'Etat en contrepartie de la récupération de ces masses d'argent, donnera des titres, des bons et émettra de la monnaie scripturale que les citoyens pourront utiliser librement mais en utilisant des moyens de paiements tels que cartes magnétiques, chèques, billets à ordre, lettres de change etc. Les commerçants seront dans l'obligation d'utiliser les factures, de tenir une comptabilité fiable et soumise à des contrôles réguliers dont les comptes seront certifiés par les commissaires aux comptes etc.
La Turquie a tout simplement enlevé six zéros (000 000) à son ancienne livre en janvier 2010. Plusieurs objectifs peuvent être visés par l'émission d'un nouveau dinar. Il y a une seule chose à ne pas faire, ce sont les expériences des pays totalitaires comme la Corée du Nord et la Libye. Il ne faut en aucun cas limiter les sommes à changer en nouveau dinars pour les citoyens. Cela ébranlerait la confiance déjà soumises à rudes épreuves qu'accordent les citoyens au dinar actuel. Nous pouvons résumer les résultats escomptés dans les points suivants:
1- Avoir un dinar fort.
2- Faciliter les transactions en simplifiant le dinar par 1000.
3- Réintroduire les sommes colossales thésaurisées dans le circuit bancaire.
4- Lutter contre l’économie informelle par la déclaration de toutes les fortunes.
5- Lutter contre l’évasion et la fraude fiscales.
6- Moderniser les moyens de paiements par :
- Généralisation de l’utilisation des chèques.
- Introduction des cartes magnétiques de retrait et de paiement.
- Renouveler les billets chiffonnés par l’usage.
7- Parité du dinar avec l’euro.
8- Lutter contre l’inflation.
9- Éliminer la fausse monnaie en circulation.
J’espère qu’un débat s’ouvre autour de la question auquel des spécialistes participeront activement pour nous éclairer et nous aider à mieux cerner les objectifs et les conséquences de l’émission d’un nouveau dinar.
Abdelaziz Djeffal
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