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Autonomie de la kabylie

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  • Autonomie de la kabylie

    Ferhat Mehenni leader du mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK) demande que les Kabyles obtiennent l'autonomie à l'instar de ce qui est proposé par le Maroc aux sahraouis.Voir Le jour d'Algerie du 05/07/2006.

  • #2
    Tu peux nous mettre le lien STP Moumed ? ca sera plus facile que de chercher sur google .

    et Finalement les Algeriens qui veulent s'inspirer de l'experience Marocaine

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    • #3
      @AFRODISIA
      non ce ne sont pas les algeriens:
      il y'a ferhat
      il y'a mhenni
      il y'a ferhat mhenni
      ********

      et ce sujet de l'autonomie a ete plusieurs fois introduit sur le forum avec cette conclusion:
      ceux qui vivent ailleurs qu'en algerie qui parle le plus d'autonomie...

      ==== Modération ===
      Propos insultants et diffamatoires, merci de relire les règles du Forum.
      « Puis-je rendre ma vie
      Semblable à une flûte de roseau
      Simple et droite
      Et toute remplie de musique »

      Commentaire


      • #4
        A afrodisia
        Tu tapes uniquement "journal le jour d'Algerie".C'est l'édition d'aujourd'hui.
        Bien à toi.

        Commentaire


        • #5
          A TAMERLAN
          Va dans le site du mouvement Kabyle et tu seras édifié par le soutien qu'a ce mouvement en Algerie et dans le Monde.

          Commentaire


          • #6
            Mon Dieu Mon Dieu

            CONFERENCE DE PRESSE DE Ferhat MEHENNI Rabat le 03/07/2006
            L’AVENIR DE LA KABYLIE ET DU MONDE AMAZIGH


            Engagés, depuis les années quarante, dans le combat identitaire et linguistique, la Kabylie et le monde amazigh se sont subitement aperçus en 2001, que la voie qu’ils ont empruntée, jusque-là, est une impasse. Bien sûr, une impasse n’invalide pas une cause mais ne lui permet pas d’aboutir. Ayant généreusement servi l’entreprise de décolonisation de leur pays respectif, les peuples amazighs se sont heurtés, au lendemain des indépendances, à des pouvoirs trop englués dans l’idéologie arabo-islamiste et qui ont toujours du mal à s’en défaire quitte à passer pour de nouveaux colonialistes. Les Etats nord-africains, soyons magnanimes, ne pouvaient pas percevoir, dès le début de sa manifestation, la légitimité de la demande identitaire, linguistique et culturelle du Mouvement amazighe. Pour eux, l’amazighité était au mieux, une espèce d’étendard de notre arriération, une sorte de souillure de l’Histoire, une maladie honteuse à cacher coûte que coûte devant les autres nations. Mais cette revendication était surtout férocement combattue sous prétexte d’être une menace à l’unité nationale dont l’arabisme était le socle assimilateur. Ils croyaient que le temps travaillait pour eux. Le monde figé par la guerre froide était de leur côté. Il ne restait à l’expression amazighe que sa répression.

            En cette opportunité historique qui m’est offerte en ce royaume du Maroc que je crois apaisé, je voudrais demander solennellement des pouvoirs en place qui sont, sur la terre de Tamazgha, les héritiers de ceux d’hier, de reconnaître les fautes du passé et de demander pardon à leurs peuples pour tout ce qui a été commis par eux et/ou par leurs prédécesseurs comme assassinat, torture, emprisonnement sur leurs propres concitoyens, ainsi que pour tout ce retard occasionné à la langue amazighe du fait de leur attitude négative vis-à-vis d’elle. Cela permettra de cicatriser les brûlures de l’Histoire récente et de permettre à nos peuples un redémarrage sur des bases plus sereines et plus équitables à même de leur assurer une meilleure insertion dans la modernité, la démocratie et le développement technologique dans le concert des nations.

            La stratégie du Mouvement amazighe, qui par ailleurs ne pouvait qu’échouer, se basait sur la revendication de la constitutionnalisation de Tamazight en tant que langue nationale et officielle. Une voie culturaliste qui ignorait superbement une donnée fondamentale de la nature de nos états respectifs : le caractère politiquement raciste de ces derniers à l’égard de notre identité et de notre langue. Seul l’élan donné à notre jeunesse par le « printemps amazighe » de 1980 a permis de relancer un processus de réappropriation de notre mémoire et de notre quotidien à travers des actions pacifiques mais qui, hélas, ne pouvaient remettre en cause l’option stratégique panarabiste des pouvoirs nord-africains.

            Il a fallu la création du Haut Commissariat à l’Amazighité en Algérie en 1995, puis celle de l’Institut Royal de la Culture Amazighe au Maroc en 2002, pour nous rendre compte de deux phénomènes complexes de notre problème de reconnaissance : Premièrement, tant que les pouvoirs anti-amazighes ont le monopole de la définition des objectifs, de la décision de nomination, d’affectation des crédits nécessaires à leurs fonctionnement ces institutions n’auront aucune chance de répondre aux aspirations des peuples qu’ils sont censés servir et qui ont placé tous leurs espoirs en elles. Deuxièmement, l’insoluble problème de la standardisation de la langue nous a révélé que les Amazighes sont des peuples distincts, entre eux, les uns des autres et que par conséquent il nous faut une révision déchirante de nos choix et de notre vision des choses.

            Malheureusement, ce n’est qu’après l’effusion de sang de 2001 en Kabylie dont ont été victimes plus d’une centaine de vies humaines que nous en avons pris conscience. C’est alors que l’idée de réajuster notre tir s’est imposée pour nous pousser à revendiquer des autonomies régionales dont, aujourd’hui, dépend l’avenir de tous les Amazighes. En effet la conception jacobine du pouvoir dans les pays nord-africains, héritée de la période coloniale, conjuguée au despotisme oriental indissoluble de tout mode de gouvernance arabo-musulman connu jusqu’ici, ne permet pas d’espérer un changement qualitatif en faveur de nos identité, langue et culture amazighes. S’il y en avait la moindre possibilité nous l’aurions déjà connue. Il n’y a donc de solution que dans la maîtrise de notre destin à l’échelle de nos régions respectives pour que nous puissions changer la donne et faire en sorte que nous donnions à tamazight le statut que nous voudrions qu’elle ait sur nos territoires : celui de première langue, aussi bien à l’école, dans l’administration que les médias et la rue. Passer notre temps à revendiquer revient à nous condamner à la mendicité politique éternelle. Il me semble que nous méritons mieux. Les générations à venir ne nous pardonneraient jamais de réduire leur horizon à la répression, la violence, les sit-in, les grèves générales ou sectorielles pour lutter contre le déni de leur être individuel et collectif.

            La solution autonomiste ou fédéraliste a pour avantage de ne pas imposer aux autres, qui ne les partagent pas, nos revendications de langue amazighe comme langue nationale et officielle. Elle ne transforme pas le problème de langue, comme c’était le cas jusque-là, en une confrontation nationale entre les tenants d’une option et ceux d’une autre, pour ne pas dire en une guerre civile linguistique.

            A l’échelle internationale, cette solution des autonomies régionales présente un avantage insoupçonné : elle évite les dérives humanitaires à la rwandaise, l’ivoirienne, la somalienne, l’irakienne, la soudanaise ou l’afghane... Les pays anciennement colonisés n’ont jamais eu le choix de leurs frontières ni de la définition de leur identité. Le colonialisme avait dessiné à Londres, Paris, Lisbonne ou Rome des cartes géographiques sur lesquelles il avait apposé des noms de pays au mépris des peuples qui s’étaient retrouvés saucissonnés, à cheval sur plusieurs nouvelles identités, et obligés de vivre après l’indépendance sous le joug de pouvoirs aux réflexes ethniquement sectaires, voire racistes. De nos jours, dans toutes ces contrées, la démocratie est compromise tant qu’on n’envisage pas la reconnaissance des peuples à disposer d’états fédérés ou régionaux, car les clivages y sont avant tout ethniques et non pas politiques.

            Dans l’ensemble du monde amazighe où la France porte la première responsabilité historique de la situation de déni qui frappe toujours les berbères, la solution des autonomies régionales est le meilleur garant des unités nationales si malmenées par les pratiques des pouvoirs en place depuis cinq décennies. Elle recréera des solidarités interrégionales et internationales à même de dépasser les rancoeurs et les conflits locaux opposant des pays et des peuples. Ainsi, la proposition du roi du Maroc d’une autonomie régionale au Sahara Occidental est une avancée significative pour le règlement du conflit qui y sévit depuis trente ans. Les Etats-Unis d’Afrique du Nord se feront ainsi avec les peuples des régions et non avec les pouvoirs actuels basés sur des considérations d’opposition à l’amazighité, exclue de la définition même de l’actuelle Union. Les unions les plus solides sont celles qui se font par adhésion et non par contrainte.
            La Kabylie et le monde amazigh marchent main dans la main sur la voie d’un rêve de fraternité entre eux et avec leur environnement qui, pourtant, leur est hostile. Partis d’une revendication de langue et d’identité méprisée par les tenants des régimes islamo baathistes en place, ils débouchent sur celle de la maîtrise de leur destin en ce qui concerne l’essentiel de leur quotidien. Leur marche ira jusqu’au bout même si l’insécurité qui s’attaque actuellement aux industriels kabyles pour mettre notre économie à genou est voulue par l’Algérie ; même si l’on y envoie officiellement de grosses légumes de l’intégrisme international pour la dévier de son chemin et l’empêcher d’accéder à la liberté. Le combat de la Kabylie profite à tous les Imazighen. Ne dit-on pas ici que « quand il pleut en Kabylie la récolte se fait au Maroc ? » Ce n’est qu’une question de temps. Nous recommandons aux gouvernants actuels, y compris dans le souci de leur longévité par voie de réconciliation avec leurs peuples, d’en accélérer le tempo pour éviter de nouvelles épreuves et de nouvelles atrocités à ceux qu’ils ont pour mission de protéger et non de contrôler comme s’ils leur étaient étrangers.


            Rabat le 03/07/06.

            Ferhat MEHENNI

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            • #7
              tamerlan : il y'a aussi le gars qui etant charognard essaie de profiter meme de la mort de son fils pour faire parler de lui..

              C'est scandaleux !
              Même s'il n'y a pas de preuve qui permet d'étayer l'assassinat politique, un père a le droit de réclamer la vérité sur la mort de son fils.
              Elle lui est due.
              Cordailement.

              Commentaire


              • #8
                L'autonomie du Sahara au Maroc est faite pour regler un probleme, en Kabylie, et dans la situation actuelle, elle ne va qu'en creer d'autres, beaucoup plus grave !!!

                A mon avis, c'est trop tôt pour une telle pensée en Kabylie !!!!!

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                • #9
                  Tamerlan

                  Pas de chance car Ferhat vit principalement en Algérie. Pour le reste, à ta place j'effacerais car un minimum de respect pour un gosse qui a été tué.....
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #10
                    Azul,

                    Pas besoin même de se poser la question de savoir "qui sont ces Kabyles" qui osent "Honorer" Bouteflika ? Quand un grand pays se trouve réduit à une vulgaire république dictature d’un pouvoir délinquant, rien ne devrait nous surprendre. En effet, aurait-on oublier que la Kabylie se trouve sous domination du pouvoir central makhzénien qui fait la pluie et les beau temps, pas seulement à Tizi, mais de Tamentefoust à Ziama Mansouria ! Aurait-on oublier que les prefets de Kabylie sont nommés par les tyrans d’Alger ? Et que la remise en service des Zaouias (imrabd’en), notamment celle de Maatkas, soit l’oeuvre en puissance d’une certaine Khalida au pouvoir. Il est non seulement ridicule, mais d’un discrédit total de ces "journaleux" algériens qui sont acculés par le pouvoir à essayer de faire avaler des couleuvres au peuple algérien. Autrement comment oser ainsi faire croire à l’opinion qu’une region aussi fière et digne que la Kabylie puisse "honorer" son bourreau ! À regarder de près, cette pseudo "cérémonie" n’est qu’une minable rencontre de trois "chats" supplétifs à la solde du tyran. Ils ne représentent qu’eux-mêmes, et en aucun cas ni Tizi, ni Bir Aghbalou ! Il ne s’agit là que d’une minable manoeuvre de diversion du pouvoir. C’est quasiment une insulte au moment où l’université de Tizi Ouzou, notamment le département de langue Amazigh, est en grêve illimitée pour justement dénoncer la démagogie du pouvoir jacobin d’Alger ! Le pouvoir n’a plus d’imagination, et devant l’inévitable AUTONOMIE de la Kabylie, s’évertue à poursuivre sa fuite en avant, quite à faire passer les "nobles journalistes" pour des niaiseux, et à leurrer le peuple algérien.


                    tjrs la meme source

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                    • #11
                      oui les gars quand t on veut tuer son chien on dit qu il a la rage

                      quand on est battu en breche sur le sujet que tu sais mr moumed
                      on fait diversion

                      les kabyles ont vote il ya 44 ans de cela pour l independance de l algerie unie et indivisible(tindouf compris-mdr)

                      aux algeriens svp ne tomber pas dans le panneau

                      Commentaire


                      • #12
                        On Invete rien Marin qd meme IoI

                        c'est la democratie , un peuple, et les premiers occupants de l'algerie en plus, qui veulent une autonomie heinnnnn.

                        c leur droits de decider leur sort .... c pas de la democratie de le refuser.

                        faites un referundum en kabylie pour voir .

                        ca serait la meilleure solution, NON ?

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                        • #13
                          les chiens aboient et la caravane passe

                          je suis moi meme autonomiste mais autonomie non comme tu l entends
                          un federalisme a l allemande(convergence economique entre les differents territoires qui compose la nation-cas particulier pour la kabylie une autonomie au du secteur de l education)
                          ce qui n a rien avoir avec l independance du sahara occidental
                          c clair ou il te faut d autres certitudes

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                          • #14
                            ******

                            Propos provocateurs et insultants, merci de respecter les règles du forum pour un dialogue constructif et enrichissant.

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                            • #15
                              A Marin
                              Je fais de la diversion dis- tu ! Non je pose un problème qui fait trembler la presse algérienne c'est tout.
                              Ce problème correspond exactement à celui qui a été crée par tes dirigeants il y a plus de 30 ans pour le Maroc et qui est en train de lui exploser en plein la face. Celui des touaregs ne saurait tarder.
                              Il faut etre pompier pour jouer au pyromane.

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