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Pour l'année en cours : Deux millions de tonnes de gasoil seront importées
De nouvelles mesures incitatives, destinées à promouvoir le développement des énergies non conventionnelles, sont envisagées sérieusement au niveau gouvernemental, a révélé M. Abdelhamid Zerguine, à l'occasion d'une visite à la raffinerie de Skikda, la semaine écoulée. Il a été prévu, à ce titre, d'accorder des avantages fiscaux, dans la future loi sur les hydrocarbures pour permettre d'attirer les investissements directs étrangers (IDE) intéressés par les énergies non conventionnelles, notamment le gaz de schiste, considérant la lourdeur des investissements à consentir et des pertes dans l'exploration. Le patron du groupe pétrolier Sonatrach, qui n'a pas voulu s'étaler dans le détail sur les dispositions fiscales qui seront retenues dans le cadre de la révision de la loi 05-07, a soutenu cependant que la proposition du partage du risque exploration entre Sonatrach et les investisseurs étrangers, dans le seul domaine des énergies non conventionnelles, sera de mise. Il a reconnu les limites de l'actuelle loi sur les hydrocarbures qui n'arrivait pas à susciter l'engouement escompté des investisseurs étrangers, tenant compte du bilan des précédents appels d'offres lancés dans le domaine de l'exploration des hydrocarbures.
Par ailleurs, il a affirmé que la future loi devrait en outre prévoir d'accorder plus d'avantages en relation avec les risques encourus par les investisseurs de même qu'elle apporte des clarifications au sujet des énergies non conventionnelles et précise les droits des investisseurs activant dans le domaine des énergies conventionnelles qui viendraient à découvrir des gisements d'énergies non conventionnelles.
En gros, pour le PDG de Sonatrach, il s'agit de rendre attractif tout le secteur minier. Ces déclarations interviennent dans un contexte marqué par une forte demande de carburant au niveau national qui s'est traduite par des prévisions d'importation de pas moins de 2 millions de tonnes de gasoil pour l'année 2012. Au total, l'Algérie a importé pour 2 milliards de dollars d'essence et de gasoil durant l'année 2011. En effet, les importations de carburants ont explosé ces dernières années, enregistrant des hausses fulgurantes. Elles ont progressé de 77% en 2011 à 2,3 millions de tonnes contre 1,3 million de tonnes en 2010. La valeur de l'importation du gasoil n'est pas très importante puisque Sonatrach exporte du brut en échange de ce carburant, explique un responsable de Sonatrach.
Ces déclarations ne sont pas sans rappeler l'optimisme qu'avait affiché M. Zerguine au sujet des réserves de gaz de schiste estimées à 600 trillions de mètres cubes sur la base d'une étude réalisée en partenariat, sur une superficie de 180.000 km² et avec un taux de récupération de 20% seulement. Il avait alors prédit que si ces réserves venaient à être confirmées, cela équivaut à quatre fois les réserves actuelles d'hydrocarbures.
source: le quotidien d'Oran
Par ailleurs, il a affirmé que la future loi devrait en outre prévoir d'accorder plus d'avantages en relation avec les risques encourus par les investisseurs de même qu'elle apporte des clarifications au sujet des énergies non conventionnelles et précise les droits des investisseurs activant dans le domaine des énergies conventionnelles qui viendraient à découvrir des gisements d'énergies non conventionnelles.
En gros, pour le PDG de Sonatrach, il s'agit de rendre attractif tout le secteur minier. Ces déclarations interviennent dans un contexte marqué par une forte demande de carburant au niveau national qui s'est traduite par des prévisions d'importation de pas moins de 2 millions de tonnes de gasoil pour l'année 2012. Au total, l'Algérie a importé pour 2 milliards de dollars d'essence et de gasoil durant l'année 2011. En effet, les importations de carburants ont explosé ces dernières années, enregistrant des hausses fulgurantes. Elles ont progressé de 77% en 2011 à 2,3 millions de tonnes contre 1,3 million de tonnes en 2010. La valeur de l'importation du gasoil n'est pas très importante puisque Sonatrach exporte du brut en échange de ce carburant, explique un responsable de Sonatrach.
Ces déclarations ne sont pas sans rappeler l'optimisme qu'avait affiché M. Zerguine au sujet des réserves de gaz de schiste estimées à 600 trillions de mètres cubes sur la base d'une étude réalisée en partenariat, sur une superficie de 180.000 km² et avec un taux de récupération de 20% seulement. Il avait alors prédit que si ces réserves venaient à être confirmées, cela équivaut à quatre fois les réserves actuelles d'hydrocarbures.
source: le quotidien d'Oran
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