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Abou Hajjar, combattant français en Syrie

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  • Abou Hajjar, combattant français en Syrie

    Par Georges Malbrunot Mis à jour le 04/08/2012


    PORTRAIT - Informaticien de formation, ce moudjahid a quitté la région parisienne il y a quatre mois pour participer au soulèvement contre le régime de Bachar el-Assad et à la réislamisation de la société.

    Le Coran et l'épée. Combattre le régime «impie» de Bachar el-Assad, tout en prêchant «un islam pur» pour la Syrie de demain. Depuis qu'il s'est infiltré, il y a quatre mois dans les montagnes du Djebel al-Zawiya, Abou Hajjar accomplit ces deux missions que le prophète Mahomet n'aurait pas reniées. Parti de la région parisienne, cet analyste programmeur français d'une trentaine d'années lutte avec la «Brigade des faucons de Damas», un groupe islamiste d'inspiration salafiste, bien implanté dans la région d'Idlib, non loin de la frontière turque.

    Ces derniers jours, Abou Hajjar a «beaucoup bougé», confiait-il mercredi soir, lors de notre dernier entretien téléphonique, via Skype. Avec d'autres moudjahidins, il planque le long de l'autoroute Lattaquié-Alep pour empêcher les renforts militaires d'affluer vers la grande ville du Nord, que les rebelles tentent de ravir. «Je dois coordonner les attaques, puis prévenir les révolutionnaires d'Alep de l'arrivée des pro-Bachar, afin qu'ils tentent à leur tour de les stopper», raconte-t-il, tandis que, derrière lui, des éclats de voix se font entendre. «C'est rien, simplement un combattant reproche à un autre de ne pas avoir tiré quand il fallait.»
    Jouer les éclaireurs

    Abou Hajjar se définit comme «un activiste islamiste», et non pas comme un djihadiste, proche d'al-Qaida. «Dans notre brigade, dit-il, nous n'avons comme étrangers que des Saoudiens et des Jordaniens, dont les parents sont comme moi originaires de Syrie». «Les Faucons de Damas» reçoivent pourtant de nombreuses demandes de ralliements d'étrangers. «En tant que responsable du site Internet du groupe, je leur réponds clairement que nous n'en voulons pas. Ce dont nous avons besoin, c'est d'argent pour acheter des armes, et assurer notre indépendance, loin des pressions de tel ou tel pays arabe.» Car le combat sera long, Abou Hajjar le sait: l'armée et les milices leur sont bien supérieures. Mais en patient soldat de l'islam, lui et ses amis s'activent à jouer les éclaireurs, multipliant les prêches, lors de réunions, à la mosquée, ou pendant les repas de rupture du jeûne de ramadan.

    «Réveiller la population» à l'islam: c'est sa seconde mission. «Pendant quarante ans, le nationalisme arabe et la laïcité ont régné. Le salafisme a été combattu par l'État. Mais la révolution a permis aux Syriens de se retrouver entre villages, entre grandes familles. Où que l'on aille, désormais, les gens se sentent proches de la révolution.» Abou Hajjar et ses amis viennent d'ouvrir un «bureau de la prédication» dans le village de Sarjeh, avec quantité de livres interdits jusque-là, comme ceux d'Ibn Taymiyya, grand théoricien du djihad au XIIIe siècle.

    Dans une autre localité, ils ont réquisitionné la mairie pour y installer un des leurs. Mais toute la région d'Idlib n'est pas encore acquise à la révolution et à l'islam politique. «On doit chercher à rassembler la population autour de notre programme, dont le pilier est l'édification d'un État islamique, sans alcool dans les hôtels et les restaurants, mais qui aura été approuvée par le peuple», insiste l'informaticien, qui cherche à se différencier des groupes djihadistes, partisans eux du recours à la force pour bâtir la Syrie de demain. Le groupe d'Abou Hajjar a ouvert des antennes à Damas et Alep. «Nous réfléchissons aux structures du futur État. Est-ce qu'un non-musulman pourra être président de la République? Non. Mais en revanche, les minorités chrétiennes ou alaouites seront représentées au Parlement». Le temps et el-Assad sont leurs meilleurs alliés. «C'est vrai que plus Bachar résiste, plus nous pouvons travailler le terrain», avoue Abou Hajjar.
    Reconstruire la société

    Contrairement aux djihadistes étrangers, il ne repartira pas à la chute du raïs. D'ici là, il veillera à ce que «l'extérieur ne décide pas à notre place». Et l'extérieur, c'est aussi bien les opposants en exil du Conseil national syrien que les puissances prétendument amies de la cause de la liberté en Syrie. «Les gens avaient cru en une aide des Américains ou des Français, mais ils n'ont rien vu venir d'autres que des mots. Ces promesses ont engendré de la déception, et aujourd'hui, de plus en plus de gens se retournent vers Dieu».

    Abou Hajjar a laissé sa femme et ses enfants en Europe. Ses compétences - poster des vidéos sur YouTube ou crypter des messages - lui ont donné accès aux réunions de l'état-major de sa brigade. Confiant, il résume la raison d'être de sa nouvelle vie: «Reconstruire cette société corrompue était pour moi une motivation aussi forte que défendre la population face aux crimes commis par le régime.»

    Par Georges Malbrunot Figaro

  • #2
    bonsoir, comment est'il possible de lui envoyer de largent merci

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    • #3
      @ Houssaynparis,

      Tu peux les déposer au niveau de l'Ambassade des USA ou de la DCRI, ils transmettront...


      Pour le reste, c'est toujours un plaisir de lire le choix des mots dans la propagande...

      Quand le musulman va faire la guerre pour les intérêts occidentaux, le terme Moujahid est valorisé et on renoue avec les vielles images du noble Moujahid s'en allant combattre pour le bien comme l'administration Reaggan et ses réseaux médiatico-cinématographiques l'a promu durant la guerre d'Afghanistan (la CIA organisait le recrutement et l'entrainement des musulmans combattants l'URSS).


      Bon la seule différence, c'est que les choses ont un peu changé depuis. Quand il se contente de vivre sa vie sans chercher à mourir pour des intérêts qui rejoignent ceux de l'empire, le musulman lambda est un salopard, opprésseur de femme et de librertés individuelles...un terroriste en puissance qu'il convient de mâter.

      Ces deux pôles réunis nous offre cette magnifique fresque de l'absurdité :
      Abou Hajjar se définit comme «un activiste islamiste», et non pas comme un djihadiste, proche d'al-Qaida.
      En sommes, le bon moujahid ne fait pas le djihad (la référence à Al Qaida est anecdotique) ! Bonjour la rigueur lexicale et la cohérence ..

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      • #4
        pas mal dandy, c'est la premiere fois que je vois un journaliste dire ca d'un moujahid

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        • #5
          Informaticien de formation, ce moudjahid a quitté la région parisienne il y a quatre mois pour participer au soulèvement contre le régime de Bachar el-Assad et à la réislamisation de la société.
          .
          c est aussi simple

          Monsieur Georges Malbrunot ; accepte aussi les moudjahidines en Franc à la réislamisation de la société française .. et tait -toi
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #6
            Informaticien de formation, ce moudjahid a quitté la région parisienne il y a quatre mois pour participer au soulèvement contre le régime de Bachar el-Assad et à la réislamisation de la société.
            Par Georges Malbrunot Figaro
            ???je ne suis pas certain s'il est sérieux, celui qui aurait été kidnappé en Irak par l'armée islamique pendant 124 jours en 2004??????

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            • #7
              Financement des réseaux: un ex-chef de la DST met en cause le Qatar et l'Arabie

              L'ancien chef de la DST (Direction de la surveillance du territoire) Yves Bonnet a mis en cause lundi l'argent de la drogue mais aussi celui de l'Arabie saoudite et du Qatar dans le financement de réseaux islamistes radicaux.

              Dans un entretien publié lundi par la Dépêche du Midi, M. Bonnet estime que ces réseaux posent la question du trafic de drogue mais selon lui "il y aussi le problème de l'argent qui est alloué par des pays salafistes".


              "On n'ose pas parler de l'Arabie Saoudite et du Qatar, mais il faudrait peut-être aussi que ces braves gens cessent d'alimenter de leurs fonds un certain nombre d'actions préoccupantes", déclare-t-il.

              "Il va falloir un jour ouvrir le dossier du Qatar car là il y a un vrai problème. Et je me fiche des résultats du Paris-Saint-Germain", a-t-il déclaré.

              Les projets d'investissements du Qatar en France suscitent des interrogations dans la classe politique. Après avoir investi au Paris-Saint-Germain, dans l'achat de droits de diffusion TV, puis sur le marché de l'art, le Qatar pourrait dédier un fonds d'investissement de 50 à 100 millions d'euros aux banlieues françaises.

              Une "cellule" islamiste radicale a été démantelée samedi et l'un de ses membres, un Français de 33 ans de la communauté antillaise, a été tué à Strasbourg après avoir ouvert le feu sur des policiers venus l'interpeller.

              Onze personnes, toutes françaises, étaient en garde à vue lundi.

              "Côté renseignement, ce type de réseau est beaucoup plus difficile à identifier car là on a affaire à des gens qui sont des convertis (...) ils sont beaucoup plus difficiles à cerner", commente M. Bonnet.

              Selon lui, il faut "s'intéresser à ces milieux de jeunes délinquants qui sont à la marge (...) Si la police veut être efficace, elle va devoir travailler en profondeur ces milieux, liés principalement à la drogue. Cela passera essentiellement par l'infiltration".

              L'ancienne DST a fusionné avec la Direction centrale des renseignements généraux (DCRG) au sein de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).
              Valls démantèle les réseaux

              tandis que

              Fabius alimente les réseaux

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              • #8
                @TAGHITI

                ???je ne suis pas certain s'il est sérieux, celui qui aurait été kidnappé en Irak par l'armée islamique pendant 124 jours en 2004??????
                si c'est bien lui, depuis sa libération celui ci a développé le syndrôme de korsakoff, ceci explique sûrement cela

                Commentaire


                • #9
                  La DCRI et la DGSE se marchent sur les pieds apparemment.

                  L’une enquête sur les réseaux salafistes, tandis que l’autre encourage les filières de de djihad en Syrie.

                  Allez-y comprendre quelques chose !

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                  • #10
                    bonsoir, comment est'il possible de lui envoyer de largent merci
                    les western united
                    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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                    • #11
                      Et ce Abou Chkoupi est francais

                      Commentaire

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