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Le pétrole a clôturé, ce vendredi 3 août, à 108,88 dollars à Londres, en hausse de 2,75 %, avec un pic en séance à 109,10 dollars. Sur la semaine, le brut s’adjuge 2,23 % et efface ses pertes depuis le début de l’année. Il progresse de 1,47 % par rapport au premier janvier 2012. En glissement annuel, le pétrole ne perd désormais que 6,14 %.
On est loin des niveaux bas atteints en juin et en juillet dernier quand le baril est tombé sous le seuil des 90 dollars. Le gouvernement avait clairement affiché son inquiétude face à cette baisse. Youcef Yousfi, ministre de l’Énergie, avait appelé à une réduction de la production de l’Opep. Karim Djoudi, ministre des Finances, est allé plus loin en laissant entendre qu’un plan de vigueur n’était pas exclu. Il avait indiqué que le gouvernement avait décidé de geler les salaires dans la fonction publique et les entreprises étatiques.
Aujourd’hui, à près de 109 dollars, le pétrole est largement au‑dessus du seuil critique des 100 dollars fixé par le FMI en janvier dernier pour l’équilibre du budget de l’État. « L'orientation budgétaire expansionniste de ces dernières années a cependant rendu la situation budgétaire vulnérable aux fluctuations des cours du pétrole, le prix permettant d'équilibrer le budget étant aujourd'hui légèrement supérieur à 100 dollars le baril », avait prévenu le Fonds.
Autre bonne nouvelle pour le gouvernement algérien, cette remontée des cours du pétrole s’accompagne d’un renforcement du dollar face à l’euro. Sur un an, la monnaie unique européenne a perdu 12,8 % par rapport au dollar. Cette baisse va renforcer mécaniquement les capacités financières de l’Algérie qui exporte essentiellement des hydrocarbures en dollars et importe beaucoup de la zone euro, notamment les équipements et les services.
tsa
On est loin des niveaux bas atteints en juin et en juillet dernier quand le baril est tombé sous le seuil des 90 dollars. Le gouvernement avait clairement affiché son inquiétude face à cette baisse. Youcef Yousfi, ministre de l’Énergie, avait appelé à une réduction de la production de l’Opep. Karim Djoudi, ministre des Finances, est allé plus loin en laissant entendre qu’un plan de vigueur n’était pas exclu. Il avait indiqué que le gouvernement avait décidé de geler les salaires dans la fonction publique et les entreprises étatiques.
Aujourd’hui, à près de 109 dollars, le pétrole est largement au‑dessus du seuil critique des 100 dollars fixé par le FMI en janvier dernier pour l’équilibre du budget de l’État. « L'orientation budgétaire expansionniste de ces dernières années a cependant rendu la situation budgétaire vulnérable aux fluctuations des cours du pétrole, le prix permettant d'équilibrer le budget étant aujourd'hui légèrement supérieur à 100 dollars le baril », avait prévenu le Fonds.
Autre bonne nouvelle pour le gouvernement algérien, cette remontée des cours du pétrole s’accompagne d’un renforcement du dollar face à l’euro. Sur un an, la monnaie unique européenne a perdu 12,8 % par rapport au dollar. Cette baisse va renforcer mécaniquement les capacités financières de l’Algérie qui exporte essentiellement des hydrocarbures en dollars et importe beaucoup de la zone euro, notamment les équipements et les services.
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