Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Bouteflika inaugure la controversée aérogare d’Alger

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Bouteflika inaugure la controversée aérogare d’Alger

    Bonjour, Boutéflika n'a pas l'air content, il n'a posé aucune question, pas de félicitation.
    Evidemment il sera saturé dans 10 ans, et cela était à prévoir.

    Des pays bien plus petit de taille ont des grand aéroports, Singapour, Hong Kong, etc.

    Et il faudra encore remettre de l'argent au pot pour l'agrandir, sa superficie correspond à celle d’un seul hall de l’aéroport parisien Orly-Sud, Orly inaugurée le 24 février 1961 par De Gaulle.

    Mais pourquoi n'avoir pas fait d'économie d'echelle en concevant cet aéroport pour 10 millions de passager ?

    Est-ce que les plans conçu il y a plus de 20 ans ont été mis à jour ?
    J'en doute.
    -------------------------------------------------------------------

    Lors de cette inauguration, le Président ne s’est pas montré particulièrement enthousiaste.
    Il a assuré sa visite sans faire le moindre commentaire ou poser une seule question.

    Rompant avec sa volubilité coutumière, lors de ses visites d’inspection et de travail, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, s’est muré dans son silence, tout au long de sa sortie officielle à Alger.

    Arrivé aux alentours de 9h à l’aéroport international Houari-Boumediene, pour inaugurer la nouvelle aérogare, il a visité la structure, mise en exploitation quelques jours auparavant pour les vols d’Air Algérie et Aigle Azur (2 300 passagers ont déjà transité par la nouvelle structure), sans faire le moindre commentaire ni poser une seule question.

    À croire qu’il ne ressentait pas de l’intérêt pour les espaces qu’il arpentait dans les strictes limites de l’accomplissement d’une activité officielle. Il avait, pourtant, à sa disposition Pierre Graff, P-DG d’Aéroports de Paris (ADP), qui assumera le management de la nouvelle infrastructure pendant 4 ans, le DG de l’Entreprise de gestion des services aéroportuaires (EGSA), le P-DG d’Air Algérie, le directeur général de la Sûreté nationale, ainsi que les ministres des Transports, de l’Intérieur et des Collectivités locales, de la Justice et des Finances. Il écoutait les explications qu’on lui fournissait sans montrer de la contrariété, mais sans afficher, non plus, une satisfaction particulière. En avril dernier, lors d’une première visite de l’aérogare encore en chantier, le président Bouteflika a fustigé le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, d’un percutant : “Vous m’avez menti !” en constatant que les travaux de la nouvelle infrastructure ne sont pas aussi bien avancés que le prétendait le membre du gouvernement en Conseil des ministres. Les entreprises, opérant dans le chantier de la nouvelle aérogare, ont été sommées de mettre les bouchées doubles pour finir leur travail en quelques semaines. Le pari est gagné, du moins en apparence. Le chef de l’État n’a, néanmoins, pas pris la peine de féliciter le ministre des Transports ou le directeur général de l’EGSA pour les efforts déployés depuis le mois d’avril dernier. Il faut reconnaître que la structure, parée pourtant de ses meilleurs atours en prévision de la venue du chef de l’État, n’impressionne pas particulièrement, même si le traitement des passagers se fait dans des conditions plus proches des standards internationaux.

    À vrai dire, l’aérogare, que l’Algérie a mis plus de vingt ans à construire (lancement des travaux au début des années 80), s’avère être de très petite taille, comparativement aux aéroports des grandes capitales du monde. C’est à peine si sa superficie correspond à celle d’un seul hall de l’aéroport parisien Orly-Sud. La capacité d’accueil de la nouvelle aérogare est plafonnée à 6 millions de passagers par an. Selon les pronostics avancés hier, lors de la visite, elle sera saturée dans dix ans. Évidemment une extension de l’infrastructure est envisagée.

    Il reste juste à savoir combien de temps mettra le maître d’ouvrage pour la réaliser, sachant que les aléas de financement ont freiné considérablement la construction du noyau central. Au-delà, les prestations proposées aux voyageurs, dans les espaces de vente et de restauration, sont largement au-dessus des capacités d’achat des citoyens, notamment ceux qui voyagent en famille. Un café expresso est cédé dans les quatre cafétérias, dont une aménagée en zone sous-douane, à 70 DA.
    La petite boîte de jus est vendue à 100 DA (elle coûte 25 DA dans le commerce !) une pâtisserie à 200 DA et une tartelette à 250 DA. Un sandwich est acquis par le consommateur à raison de 200 ou 300 DA.

    06 Juillet 2006
    http://www.liberte-***********/edit.php?id=60656
    Dernière modification par zek, 06 juillet 2006, 09h22.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    aéroports des autres villes

    J'ai lu sur le site de la présidence de la république sur la page économie de l'Algérie :

    Transport aérien : 35 aéroports, dont 13 aux normes internationales. Le réseau interne est très développé.
    Lien : http://www.el-mouradia.dz/francais/a.../algeriefr.htm

    Je ne sais pas où ils trouvent ces chiffres ?! A part le nouveau aéroport d'Alger et peut être celui d'Es-Senia à Oran, les aéroports des autres villes ne sont pas du tout aux normes internationales. Il y a encore du travail à faire si on veut développer le tourisme.
    Dernière modification par shadok, 06 juillet 2006, 11h07.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

    Commentaire

    Chargement...
    X