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Syrie : Défections au plus haut sommet de l'Etat

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  • Syrie : Défections au plus haut sommet de l'Etat

    Le Premier ministre syrien Riad Hijab a été démis de ses fonctions, a annoncé lundi la télévision officielle syrienne, mais selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) il aurait quitté la Syrie.
    "Riad Hijab a été démis de ses fonctions de Premier ministre", a indiqué dans un bandeau la télévision syrienne.
    "Il a fui la Syrie", a expliqué Rami Abdel Rahmane, chef de l'OSDH.

    ElWatan.com


    Le Premier ministre syrien Riad Hijab a été démis de ses fonction, annonce dans un bandeau la télévision syrienne.
    Le président Bachar al-Assad avait chargé, le 6 juin, l'ancien ministre de l'Agriculture, Riad Hijab, de former un nouveau gouvernement, après les législatives de mai -boycottées par l'opposition.Selon Rami Abdel Rahmane, chef del'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) Riad Hijab aurait quitté la Syrie.

    La chaîne télévisée saoudienne Al Arabiya rapporte que trois ministres ont fait défection en même temps que le Premier ministre.

    lexpress.fr

  • #2
    Selon Rami Abdel Rahmane, chef del'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH)

    Un one man show cet observatoire. Rami Abderahmane en est le seul membre et essaie tant bien que mal de gérer à la fois sa boutique de vêtement et son "observatoire" à partir de Conventry en Angleterre.

    Et ce type que tout le monde cite pour les chiffres. On vit dans une époque de dingues!

    ∑ (1/i²) = π²/6
    i=1

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    • #3
      On vit dans une époque de dingues!
      Si t'as pas encore "vu" le dingue des dingues Bachar, on vit sûrement dans une époque de dingues!
      Pas à la tique ..

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      • #4
        ca va mieux le moral aujourd'hui bel court aprés cette histoire de Hijab?

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        • #5
          Bonne nouvelle !

          On vit dans une époque de dingues!
          C'est sûr. Quand on voit que des énergumènes arrivent à soutenir un dictateur sanguinaire dans sa macabre épopée contre un peuple innocent et désarmé, il y a de quoi s'arracher les cheveux !

          Encore quelques défections et Bachar finira au bout d'une baillonnette.
          Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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          • #6
            selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH)
            Il vaut mieux en rire aux éclats...

            Quand on voit que des énergumènes arrivent à soutenir un dictateur sanguinaire dans sa macabre épopée contre un peuple innocent et désarmé,
            une affirmation qui devrait être étudiée dans tous les manuels scolaires...Mais..pour analphabètes....
            « En politique, on ne flétrit le mensonge d’hier que pour flatter le mensonge d’aujourd’hui » (Jean Rostand).

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            • #7
              Riad Hijab, l'ex-Premier ministre de Bachar al-Assad, a rejoint l'opposition ce lundi, dénonçant "le génocide et les crimes de guerre" commis par l'armée régulière. Cependant, cette annonce aura-t-elle vraiment un impact sur la suite du conflit ? Pas si sûr selon Maxime Pinard, chercheur à l'IRIS.



              L’information semble à présent suffisamment sûre pour que l’on puisse l’analyser. Le premier ministre syrien, Ryad Hijab, a bien fait défection hier soir et se trouverait à présent en Jordanie, pour un possible départ vers le Quatar, selon son porte-parole Mohamed Otri. Il aurait ainsi rejoint les forces de l’opposition syrienne. Damas avait dans la matinée parlé d’un limogeage, mais il semble bien à présent, qu’il s’agissait d’un moyen pour le pouvoir de ne pas perdre la face.



              Très rapidement, l’opposition syrienne s’est emparée de cette défection, démontrant selon elle que le régime de Bachar al-Assad se désagrège, le chef du CNS (Conseil national syrien) Abdel Basset Sayda allant jusqu’à affirmer "c’est le début de la fin". Le ministre allemand des affaires étrangères Guido Westerwelle a sensiblement affirmé la même chose, soulignant l’érosion avancée du régime et appelant à la constitution d’un gouvernement de transition.



              Un effet à relativiser



              Toutefois, faire de cette défection un tournant dans le conflit syrien et le symbole de l’érosion du régime est sans doute exagéré. Certes, cette défection est un symbole fort, car l’un des personnages du pouvoir fuit Damas, dénonçant la politique de Bachar all-Assad, parlant de "crimes de guerre" et de "génocide".



              Toutefois, à la différence de nombreux autres pays occidentaux par exemple, le premier ministre syrien n’a que peu de pouvoirs. Il est davantage un exécutant qu’un décideur, ce qui correspondait au profil de Hijab, véritable technocrate qui n’était pas dans le premier cercle du régime. Il n’aura en outre assumé que peu de temps ses fonctions, sa nomination remontant à juin dernier, suite à des élections législatives pour le moins contestables.



              De plus, il était ministre de l’Agriculture et ne s’occupait pas des questions sécuritaires, qui sont évidemment prioritaires et fondamentales en ces temps de guerre. Par conséquent, sa défection relève davantage du symbole et ne devrait pas avoir de conséquences importantes pour le régime syrien, les opérations pour l’assaut final sur Alep devant se poursuivre normalement.



              Les enjeux de la bataille d'Alep



              Cela montre cependant que le régime syrien n’est pas monolithique et que des divisions existent, comme en témoignent les régulières défections d’officiels du régime, que ce soient des politiques (députés…) ou des militaires comme des généraux. Cependant, le cœur du régime résiste et poursuit sa mission de lutte contre les forces de l’Armée syrienne libre (ASL) qu’il qualifie de "terroristes".



              Le pouvoir est en réalité entre les mains de Bachar al-Assad et de quelques proches qui organisent la reprise en main du pays, se concentrant sur les opérations militaires. Notons la feuille de route du nouveau Premier ministre Omar Ghalawanji qui se résume à "expédier temporairement les affaires courantes". En vérité, seules les défections de hauts responsables militaires peuvent affaiblir al-Assad, de par le prestige de ceux qui rejoignent les forces de l’ASL que par la désorganisation qu’ils provoquent auprès des soldats, affaiblis moralement.



              Il semble en tout cas, malgré les espoirs des diplomaties occidentales et des forces d’opposition syrienne que le régime de Bachar al-Assad soit encore suffisamment puissant et organisé pour mener à bien sa politique de reconquête du territoire et de neutralisation des poches de résistance. L’attentat contre la télévision d’état ce lundi à Damas montre certes que les forces rebelles sont encore capables de frapper en plein cœur le régime, mais cela ne signifie pas pour autant qu’elles sont en mesure de prendre le contrôle de la ville. Elles en sont réduites à des actions d’éclat et à la guérilla, face à une armée plus nombreuse et mieux équipée.



              Tout va se jouer à Alep, où les forces de l’ASL prennent le risque d’un affrontement direct avec celles du régime, pourtant plus nombreuses. Elles jouent leur va-tout dans cette bataille qui risque de durer longtemps, l’ASL ayant annoncé qu’elle ne quitterait pas la ville comme elle l’avait fait à Damas, promettant une résistance quartier par quartier.



              Seul le déroulement et la fin de la bataille d’Alep pourront donner des indications sur l’état du régime syrien.

              Source Nouvelobs
              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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