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Deux milliards de dollars pour deux complexes textile réalisés en Algérie avec des partenaires turcs

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  • Deux milliards de dollars pour deux complexes textile réalisés en Algérie avec des partenaires turcs

    L’Algérie prévoit la réalisation de deux complexes textile dès 2013 en partenariat avec des entreprises turques, pour un coût allant jusqu’à deux milliards de dollars. Implantés l’un à Bejaia, l’autre à Relizane, les deux complexes travailleront en coordination avec 54 entreprises publiques pour la production des textiles et la confection de vêtements, selon le président de la Fédération nationale de textile (FNT), affiliée à l'UGTA, Amar Takdjout.

    Le gouvernement algérien, en partenariat avec des entreprises turques, envisage la création de deux complexes textile, l’un dans la wilaya de Bejaïa et l’autre à Relizane, qui travailleront en coordination avec 54 entreprises publiques pour la production des textiles et la confection de vêtements, a annoncé ce dimanche le président de la Fédération nationale de textile (FNT), affiliée à l'UGTA, Amar Takdjout.

    La réalisation des deux projets débutera au premier trimestre de l’année 2013, a précisé le syndicaliste, cité par Zawya, un site d'information économique spécialisé dans Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.

    Le président de la FNT a indiqué que les deux projets entrent dans le cadre d’un partenariat que le gouvernement algérien veut signer avec la Turquie. Le gouvernement algérien va acquérir une participation de 51% dans le complexe de Bejaia, contre 49 % pour la partie turque, et 83 % du complexe de Relizane contre 17 % pour le partenaire turc, pour un coût allant jusqu’à deux milliards de dollars pour les deux projets, a précisé Amar Takdjout.

    Il a ajouté que les deux projets seront suivis dans une seconde étape par la réalisation d’une série d’unités de production sur la base du partenariat entre l’Algérie et la Turquie. Selon lui, l’Algérie envisage de couvrir 30 % des besoins du marché local de l’habillement pour le début de 2014, alors que les deux complexes commenceront à exporter vers le marché africain et européen notamment, dans une seconde étape, sans citer de date de l’entrée en production.


    Une industrie délabrée

    Actuellement, la production algérienne couvre à peine 5% des besoins du marché local, estimés à près 500 millions de mètres linéaires de tissu par an. Une production essentiellement destinée aux corps constitués. La consommation nationale du textile est estimée à deux milliards de dollars, à 95 % importée.

    Les capacités de production actuelles de l’industrie algérienne du textile est 150 millions de mètres linéaires. L’objectif est de parvenir d’ici 2014 à couvrir à 30 % les besoins domestiques, selon un programme qui comprend de nouvelles créations d’emplois et la réalisation de partenariats, avait indiqué révélé Amar Takdjout dans une précédente déclaration.

    Le secteur du textile fait travailler actuellement 12.000 personnes, et celui de l’habillement environ 4.000, des chiffres très loin des 200.000 travailleurs il y a 20 ans. Le secteur a subi une grave déstructuration. Dans les années 1990, en raison d’une crise de l’endettement extérieur en Algérie, le plan d’ajustement structurel, conclu avec le FMI, a provoqué la privatisation de certaines entreprises et la fermeture de nombreuses autres, considérées comme non viables. L’industrie du textile s’est également délabrée après l’ouverture du commerce extérieur aux importations.

    L’Etat a consacré 135 milliards de dinars pour la mise à niveau des entreprises pour la fin de 2014. Une aide dont ont bénéficié les entreprises du secteur pour réintégrer la sphère économique et augmenter les part du marché de l’industrie nationale que seules les institutions militaires et paramilitaires font tourner actuellement.

    En dehors de ce partenariat avec les turcs, l’Algérie prévoit la réalisation de deux unités de production de textile durant l’année 2013.

    Maghreb Emergent
    And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

  • #2
    salam

    il est temps il est temps

    ce secteur a été complètement massacré , faut le faire revivre, il absorbe bien la main d'oeuvre, diminuer l'importation et aider a garder la tradition vestimentaire

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    • #3
      L'Algrien préfère acheter les articles fabriqués à l'étranger.
      Mr NOUBAT

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      • #4
        Bonne nouvelle, il faut faire vite "The time is money". J'aimerai bien voir des usines plantés dans l'ensemble du territoire Algérien pour que nos jeunes travaillent et évite la Harga.
        "Les grands hommes proposent à leurs peuples un destin, quant aux autres ils proposent que des dessins".

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        • #5
          bonjour

          c bien turk la majorité sont des berberes c turque d'origine relie a berberes "barbarous" qui connait l'histoir biensur
          textil turc c bien j'aime les textil turc
          rebienvenue

          Commentaire


          • #6
            c bien turk la majorité sont des berberes c turque d'origine relie a berberes "barbarous" qui connait l'histoir biensur
            Bonjour,

            Désolé de te décevoir mais les Turcs n'ont rien n'à voir avoir les Berbères. Le terme berbère n'est pas dérivé de barbarous (ou barberousse si tu préfères). Berbère vient du latin barbarus qui vient lui-même du grec barbaros (qui n'est pas grec). Donc, c'était ainsi que les Romains ou Grecs appelaient ceux qui ne faisaient pas partie de leur monde (les étrangers).

            Fin du HS.

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            • #7
              c bien turk la majorité sont des berberes c turque d'origine relie a berberes "barbarous" qui connait l'histoir biensur
              textil turc c bien j'aime les textil turc
              rebienvenue


              entre l " chomage banquier" et berberes "barbarous", je finis ma journée en apothéose.

              Wahdak en tout les cas , merci beaucoup .
              Dernière modification par azouz75, 07 août 2012, 17h35.
              .


              Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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              • #8
                entre l " chomage banquier" et berberes "barbarous", je finis ma journée en apothéose.

                Wahdak en tout les cas , merci beaucoup .
                sousou ta3na
                je l'ai demander en mariage mais mazal elle m'a pas répondu j’attends
                veni vidi vici .

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                • #9
                  Bonjour

                  Après avoir assassiné des centaines de turcs avec les poisons utilisés dans l'industrie textile, les industriels n'ont pas changé leurs méthodes mortelles, ils ont préféré délocaliser en chine, en inde, au Bangladesh, ...Etc.

                  Rebbi yerrahmek ya djamel.
                  "Tu es, donc je suis"
                  Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                  • #10
                    Textile et cuir venu d'Asie : chics, pas chers et toxiques

                    Textile et cuir venu d'Asie : chics, pas chers et toxiques

                    Pour faire des vêtements ou des chaussures, prenez du tissu ou du cuir, du fils et bien entendu… des produits toxiques en tout genre. Selon un reportage d'Arte repris par Hexaconso, l'Asie serait devenu le paradis de la mode qui tue, de plus en plus en d'usines utilisant des substances nocives pour concevoir leur habits. A l'évidence, vous ne regardez plus votre armoire de la même manière.



                    Arte a diffusé l’été dernier un reportage extrêmement intéressant sur les procédés de fabrication en vigueur dans les pays asiatiques, dans les secteurs du textile et du cuir. Intéressant, mais surtout édifiant et effrayant !

                    Les produits toxiques utilisés dans l’agriculture étaient déjà pointés du doigt. Voici maintenant les produits toxiques dans nos vêtements et accessoires.

                    Tout commence en Europe, où l’industrie chimique fabrique des produits toxiques divers et variés, plus ou moins nocifs pour l’homme et l’environnement, qu’elle exporte ensuite dans les pays « low cost ». Ces produits y seront utilisés pour fabriquer les jeans, tee-shirts, sous-vêtements, chaussures, jouets… que nous retrouverons ensuite dans nos boutiques, puis dans nos maisons.

                    Au passage, les produits toxiques manipulés sans aucune protection dans des pays tels que l’Inde ou le Bangladesh auront empoisonné les ouvriers et leur famille. Les plus grandes marques de mode sont notamment concernées, et citées sans ménagement dans ce reportage : H&M, C&A, Esprit, Zara… (tiens, tiens, j’ai déjà vu ces noms quelque part …).


                    Le DMFu

                    Au rayon des poisons couramment employés, il y a tout d’abord le diméthylfumarate (DMFu), que l’on retrouve dans les petits sachets mis dans les boîtes de chaussures par exemple. Il se présente à température ambiante sous forme de cristaux blancs presque inodores, et présente des propriétés antifongiques (anti-moisissures), c’est-à-dire qu’il détruit et évite le développement de champignons. Il est principalement utilisé pour favoriser la conservation de semences, de textiles, d’articles en cuir et de mobilier, principalement lors des opérations de stockage et de transport. En théorie, l’utilisation du DMFu à des fins antifongiques est interdite en Europe, dans le cadre de la directive 98/8/CE, appelée communément directive « biocides ». Mais le fait est que ce produit continue d’être utilisé dans la plupart des articles fabriqués en Asie tels que chaussures, canapés, sièges, articles de maroquinerie… Les contrôles effectués sur ces marchandises sont assez rares, et surtout ils ne servent quasiment à rien, puisqu’il n’y a ni obligation de retirer les produits incriminés, ni sanction pour l’entreprise qui les importe. En France, ce sont ainsi plusieurs centaines de cas d’irritation, parfois très importante, suite à l’exposition au DMFu qui sont répertoriés chaque année.


                    Le tannage du cuir

                    Depuis quelques temps, la Chine n’arrive plus à satisfaire la demande mondiale en cuir. C’est donc le Bangladesh qui est devenu l’un des plus importants exportateurs de cuir. On y trouve du cuir de vachette en abondance, et la main d’œuvre y est la moins chère du monde. Mais surtout, les réglementations en matière de protection environnementale et des ouvriers sont quasi inexistantes. Alors que les tanneries européennes, encadrées par des réglementations communautaires sévères en la matière, supportent des coûts élevés pour le traitement de leurs rejets et pour la protection de leurs ouvriers. Autant de bonnes raisons donc, pour les marques occidentales, d’aller se fournir en cuir bon marché dans un tel pays.

                    La liste des produits chimiques potentiellement dangereux pour l’homme et l’environnement utilisés pour le tannage du cuir est longue. On y trouve des sels de chrome, dont le chrome hexavalent (chrome VI) cancérigène par inhalation et allergène par contact, des substances organiques chlorées qui s’attaquent aux voies respiratoires, de l’oxyde d’éthylène qui s’en prend au patrimoine génétique, des métaux lourds divers et variés (aluminium, nickel, plomb, mercure…), des produits à base de cyanure… Totalement ignorants quant à la toxicité de ces produits, les ouvriers bangladais les manipulent donc sans aucune protection, souvent pieds et mains nus, sans masque de protection. Et les eaux usées, chargées en produits toxiques, sont déversées dans les rues sans aucun traitement, polluant peu à peu les villes et également les terres agricoles alentours.

                    Enfermés dans des containers, les cuirs empoisonnés débarquent ensuite dans les ports européens. D’après la médecine du travail du Port de Hambourg, un container sur deux en provenance d’Asie est ainsi contaminé par des substances chlorées. Pour ne pas avoir à les ouvrir et à respirer les gaz qui s’en échapperaient, les contrôles sont effectués à l’aide d’une sonde introduite dans le container fermé ! Mais la Douane ne procède qu’à des contrôles aléatoires, et aucune disposition juridique ne permet de mettre hors circuit les containers contaminés, qui pourront ainsi traverser l’Europe librement. Ce sont donc les employés chargés d’ouvrir ces containers et de stocker les marchandises qui seront exposés à ces gaz toxiques.


                    L’industrie textile

                    Outre le cuir, le textile est également un secteur fortement consommateur de produits chimiques potentiellement dangereux. Ainsi, dans l’entrepôt central de la marque H&M, sur le Port de Hambourg, 70% des employés se plaignent de douleurs pouvant résulter d’un empoisonnement lié aux produits qu’ils manipulent. Ou cette employée de la marque Esprit, dont le travail consistait à repasser les jeans tout juste sortis des containers, qui souffre aujourd’hui de graves problèmes respiratoires, vraisemblablement liés au dichlorométhane (l’un des solvants les plus irritants qui soit), présent dans ces jeans fabriqués en Asie.

                    Quand la mode tue ! C’est effectivement parce que les jeans délavés, usés, voire troués sont à la mode que des centaines d’ouvriers turcs sont morts. La technique utilisée pour rendre ces pantalons « tendance » était en effet le sablage (projection de particules de sable sur les jeans pour les user), effectué bien entendu sans les protections adaptées pour les ouvriers. Aujourd’hui interdite en Turquie, cette technique ne l’est pas au Bangladesh où certains ouvriers travaillent avec pour toute protection des bouts de tissus sur le nez. Ce qui ne peut empêcher les minuscules particules de quartz de s’incruster dans leurs poumons, et de finir par les asphyxier totalement.

                    Autre activité à forte teneur en produits toxiques, la teinture. Pour les modèles en coton, c’est en Inde que cela se passe. Tirupur, dans le sud du pays, est en effet le nouvel « eldorado textile », avec près de 10 000 usines qui fabriquent en continu des vêtements pour les marques occidentales. La teinture est une activité très consommatrice de produits dangereux pour l’homme et l’environnement. On utilise en effet des colorants azoïques, interdits en Europe, des colorants chlorés, des métaux lourds (pour la brillance)… Et plus la couleur est foncée, plus la concentration en produits toxiques est importante (les sous-vêtements noirs, si prisés pour leur côté chic et sexy, sont de véritables concentrés de poisons…). Les ouvriers indiens ne sont bien sûr pas informés de la dangerosité ni de la toxicité des produits qu’ils manipulent sans aucune protection ni précaution. On ne compte plus les explosions, incendies… dans les usines de Tirupur. Et les ouvriers pataugent, pieds nus, dans les eaux de teinture ou de blanchiment, dans lesquelles ils déversent, souvent sans gants ni masque, des tombereaux de produits toxiques. Des eaux usées dont on se débarrasse comme on peut, en les filtrant et en créant des champs de boues hautement toxiques qui seront évacuées dans de simples sacs, remplis à la pelle. Des sacs jetés sur les montagnes de résidus toxiques qui envahissent Tirupur, dont l’eau et les terres ont ainsi été totalement contaminées en seulement une vingtaine d’années. Les médecins de Tirupur tirent la sonnette d’alarme. En 10 ans, le nombre de cancers a été multiplié par deux dans la région, au point que des cliniques spécialisées en oncologie se sont établies à Tirupur. Mais il n’est bien sûr pas question que les autorités fassent des recherches sur les liens possibles entre cancer et industrie textile…

                    Tirupur ne compte pas que des usines textile. Il y a aussi de très beaux hôtels, dans lesquels séjournent les acheteurs occidentaux venus s’approvisionner en textile bon marché. Ces hôtels sont tellement confortables qu’ils ne les quittent pas, ce sont les responsables des entreprises indiennes qui viennent à leur rencontre. Pour leur éviter de voir les conditions de travail des ouvriers, et leur éviter également peut-être de respirer quelques vapeurs toxiques…

                    Face à ce triste constat, certains se tournent vers le coton bio, sur lequel mise beaucoup l’enseigne H&M par exemple. Mais en Inde, coton bio et coton ordinaire se côtoient dans les champs, et on peut se demander ce qu’il reste de bio quand la parcelle adjacente a été inondé de pesticides. Et dans les entreprises textiles, coton bio et ordinaire sont juste répartis en deux tas, une petite pancarte indiquant lequel est bio ! Ce qui fait d’ailleurs bien rire le directeur d’entreprise interviewé. Sans compter que les colorants pour le coton bio sont exactement les mêmes que ceux utilisés pour les tee-shirts à deux euros ! Pas étonnant donc que quelques petits malins, cherchant à surfer sur cette tendance, nous proposent des tee-shirts bio de toutes les couleurs à des prix défiant toute concurrence. D’autant plus, que selon les spécialistes, il se vend aujourd’hui plus de coton bio qu’il ne s’en cultive ! Cherchez l’erreur… Les marques proposant de véritables textiles bio sont donc très peu nombreuses.

                    Dernière petite précision, ne cherchez pas mention des produits utilisés lors de leur fabrication sur vos chaussures, tee-shirts ou sous-vêtements Made in India, China ou Bangladesh, personne n’a jamais osé le faire ! Chantelle préfère mettre « Designed in France » sur ces soutiens-gorge noirs, gorgés justement de produits toxiques ! C’est tellement plus chic.


                    Marianne2
                    Rebbi yerrahmek ya djamel.
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