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Il s’intéressait à l’islam, son beau-père le tue
Un jeune homme de 24 ans a été assassiné par son beau-père qui, selon les premiers éléments de l’enquête, lui reprocher sa sympathie pour l’islam.
En mai 2010, dans un discours public remarquable, Samy Debah, président du CCIF (collectif contre islamophobie en France)), tirait la sonnette d’alarme.
La multiplication inquiétante des agressions islamophobes laissait présager le pire. C’est, semble-t-il, aujourd’hui chose faite. Ce week-end, à Vauvert-Saint-Gilles, commune du département du Gard, un père de famille de 53 ans a abattu de deux coups de fusils le compagnon de sa fille.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les relations entre le gendre et la belle-famille n’étaient pas au beau fixe. Circonstance aggravante pour le jeune homme de 24 ans : il comptait se convertir à l’islam. « Les sympathies que ce jeune homme avait pour la religion musulmane » seraient, sinon la cause, l’une des explications qui aurait motivé le meurtrier.
Si cela devait se confirmer par la suite, un pas gravissime aura été franchi. La réalité n’aura alors pas démenti Samy Debah.
Évidemment, tuer quelqu’un parce qu’il est musulman ou veut devenir musulman n’est pas un danger pour la République. Ce n’est pas le ministre de l’Intérieur qui nous démentira.
Al Kanz
En mai 2010, dans un discours public remarquable, Samy Debah, président du CCIF (collectif contre islamophobie en France)), tirait la sonnette d’alarme.
La multiplication inquiétante des agressions islamophobes laissait présager le pire. C’est, semble-t-il, aujourd’hui chose faite. Ce week-end, à Vauvert-Saint-Gilles, commune du département du Gard, un père de famille de 53 ans a abattu de deux coups de fusils le compagnon de sa fille.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les relations entre le gendre et la belle-famille n’étaient pas au beau fixe. Circonstance aggravante pour le jeune homme de 24 ans : il comptait se convertir à l’islam. « Les sympathies que ce jeune homme avait pour la religion musulmane » seraient, sinon la cause, l’une des explications qui aurait motivé le meurtrier.
Si cela devait se confirmer par la suite, un pas gravissime aura été franchi. La réalité n’aura alors pas démenti Samy Debah.
Évidemment, tuer quelqu’un parce qu’il est musulman ou veut devenir musulman n’est pas un danger pour la République. Ce n’est pas le ministre de l’Intérieur qui nous démentira.
Al Kanz