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Important déséquilibre régional en Algérie

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  • Important déséquilibre régional en Algérie

    Les résultats définitifs de la première phase du recensement économique 2011 publiés par l’Office national des statistiques, au-delà du caractère tertiaire de l’économie nationale qu’ils révèlent, mettent en exergue une certaine dévitalisation des territoires, que la politique d’aménagement des territoires n’a pas, semble-t-il, réglé.Le recensement économique 2011 note la forte concentration des entités économiques au niveau de certaines wilayas.
    En effet, 13 wilayas sur les 48 regroupent environ 50,8% des entités économiques, soit par ordre décroissant : Alger, Oran, Sétif, Tizi Ouzou, Béjaïa, Batna, Tlemcen, Blida, Chlef, Constantine, M’sila, Bordj Bou-Arréridj, Skikda. En ajoutant seulement les wilayas de Mila, Djelfa, Mascara, Boumerdès, Annaba, Biskra, Oum El-Bouaghi et Aïn Defla, ce taux passe à près de 70%. Pis, la structure des personnes morales au niveau wilaya montre une concentration de près de 21% dans la capitale, suivie de loin des wilayas d’Oran (6,8%) et de Sétif (5,3%).
    La même tendance est observée pour les personnes physiques, puisque la wilaya d’Alger se caractérise par l’absorption de 9,9% des entités économiques, suivie des wilayas d’Oran (5,6%) et de Sétif (5,1%). Au niveau global (personnes physiques + personnes morales), le taux d’absorption est de 10,4% pour la wilaya Alger, 5,7% pour la wilaya d’Oran et 5,1% pour la wilaya de Sétif. “Alger demeure, ainsi, un pôle économique par excellence”, conclut l’ONS.
    La répartition régionale indique que 617 552 entités économiques sont concentrées au niveau de la région nord du pays, soit deux tiers de l’ensemble des entités économiques. Avec 309 830 entités économiques, la région nord-centre, qui compte 10 wilayas sur les 48, est la plus peuplée par les entités (33,2%), soit un tiers.
    Deux grandes activités sont dominantes : le commerce, qui représente 53,3%, et les services avec près de 35%. Globalement, le secteur tertiaire dans la région nord compte environ 273 357 entités. À elle seule, la wilaya d’Alger compte environ 97 019 entités économiques dont 56,3% activent dans le secteur commercial. La wilaya de Tizi Ouzou vient en seconde position avec 37 276 entités économiques, suivie par la wilaya de Béjaïa qui compte 31 197 entités économiques. La région nord-ouest dont le nombre de wilayas est de sept compte 166 632 entités, plus de 89% se trouvent dans le secteur tertiaire et 9,9% dans l’industrie. La wilaya d’Oran compte 52 852 entités économiques suivie par les wilayas de Tlemcen et Mascara avec, respectivement, 30 086 et 20 975 entités économiques.
    Quelque 141 090 entités économiques ont été recensées dans la région nord-est qui compte huit wilayas. Plus de 88% des entités de cette région du pays exercent leurs activités dans le secteur tertiaire. La wilaya de Constantine comptabilise 25 729 entités, suivie par la wilaya de Skikda avec 21 701 entités et la wilaya de Mila avec 21 334. La région des Hauts-Plateaux, qui est composée de 14 wilayas, compte 236 515 entités économiques. La structure sectorielle des activités au niveau de cette région est quasi identique à celle des autres régions avec 89,6% de l’activité, concentrée au niveau du secteur tertiaire.
    C’est la wilaya de Sétif qui contient le plus grand nombre d’entités économiques (47 392), suivie par la wilaya de Batna (30 388) et la wilaya de M’sila (23 266). Ces trois wilayas forment à elles seules près de 43,0% du tissu économique de la région des Hauts-Plateaux.
    La wilaya d’El-Bayadh ne compte que 4 819 entités économiques. Enfin, environ 80 183 entités économiques ont été recensées dans la région sud qui est composée de neuf wilayas. La wilaya de Biskra compte 19 469 entités, suivie par la wilaya de Ouargla avec 14 396 entités et la wilaya d’El-Oued avec 13 617 entités. Ces trois wilayas se taillent la part de 59,2% de l’ensemble des entités de la région sud.
    La wilaya d’Illizi compte environ 1 432 entités économiques. On est alors tenté de s’interroger sur ce qu’est devenu le Schéma national d'aménagement ?

  • #2
    Le plus désolant dans cet article est qu'on ait pas fait état de ce que sont vraiment ces entités économiques. Parce qu'à 90%, ce sont des personnes physiques, dont la plupart son commerçants.

    Le producteur est mal vu en algérie, on fait tout pour le casser pour laisser la place à l'importateur est au revendeur !
    Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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    • #3
      Il ya une injustice totale dans ce pays.
      Les algeriens ne sont pas dutout égaux en ce qui concerne le developpement économique. Il ya des régions plus favorisées que d'autres.
      ca ne peut plus continuer comme ca, il ya une grande disparité entre Alger et le reste du pays et entre le nord et le sud du pays.
      Le Petrol ne sert quá une minorité.

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      • #4
        Envoyé par Aggour
        Il y a une injustice totale dans ce pays.
        Les algériens ne sont pas du tout égaux en ce qui concerne le développement économique. Il y a des régions plus favorisées que d'autres.
        D'une part ce que tu avances est faux: ces taux sont proportionels aux taux de peuplement. Alger englobe 10% des entreprises personnes physique et 20% des entreprises personnes morales pour la simple raison qu'elle contient 15 à 20% de la population: entre 4 et 6 millions d'habitants dans cette wilaya..

        D'autre part on se débrouille franchement assez bien pour un pays de notre taille je trouve: les déséquilibres régionaux existent partout et sont bien pire ailleurs. Jette un coup d’œil sur les USA, la GB, l'Inde, la Russie, le Brésil, la Malaisie, le Maroc, le Canada et j'en passe..

        ∑ (1/i²) = π²/6
        i=1

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        • #5
          ces taux sont proportionels aux taux de peuplement
          Rien n'indique cela, l'article ne mentionne pas ce que tu avances, autrement l'auteur de l'article aurait trouvé qu'il y avait un équilibre et pas le contraire. Il s'agit d'aménagement de territoire, il est connu qu'il ya une forte concentration de peuplement dans certaines régions alors que d'autres sont presque vides. Il est tout á fait logique qu'il faille developper ces régions pour attirer des populations et atténuer la tension démograpuique de ces régions qui étouffent.
          Au delà des considérations macroéconomique il s'agit aussi de justice dans la distribution des richesses et de faire parvenir le progrés á certaines régions jusqu'ici oubliées et négligées par nos géniaux planificateurs.

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          • #6
            ça me semble logique que le nord soit plus attractif (sur tout les niveaux) que le sud. L'écrasante majorité de la population algérienne se concentre au nord
            Ne regrette rien...

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            • #7
              Le producteur est mal vu en algérie, on fait tout pour le casser pour laisser la place à l'importateur est au revendeur !
              C'est exact.
              C'est ça le pays: On a toujours étouffé l'initiative chez le citoyen, hélas.
              Dernière modification par Avucic, 07 août 2012, 05h05.
              L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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              • #8
                Le gouvernement doit affirmer plus de volonté de s’associer avec ses partenaires (Wilayas, APC, daïras ), les élus et les acteurs socioéconomiques pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires.
                L’inexistence d'un ministère des régions explique ce cafouillage, débalancement et manque de stratégie dans le développement régional et rural.
                Tout le monde s'abat sur les grandes villes ... et tout le monde étouffe.
                وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                • #9
                  Envoyé par Aggour
                  Rien n'indique cela, l'article ne mentionne pas ce que tu avances, autrement l'auteur de l'article aurait trouvé qu'il y avait un équilibre et pas le contraire.
                  J'ai pas beosin d'attendre que l'auteur le mentionne: je l'ai observé tout seul. C'est pas un secret que la wilaya d'Alger par exemple compte entre 15 et 20% de la population nationale.

                  ∑ (1/i²) = π²/6
                  i=1

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                  • #10
                    C'est pas un secret que la wilaya d'Alger par exemple compte entre 15 et 20% de la population nationale.
                    La population d'Alger est offiellement de 3 million et des poussières.
                    Comme la population algérienne est de 37 million au 1er janvier 2012.... celle d'Alger compte environ 8%
                    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                    • #11
                      Je ne pense pas Avucic: quand tu rajoutes les gens qui vivent à Alger sans officiellement y résider: etudiants venus de tout les pays, travailleurs venus de toutes les wilaya, forces de sécurité, etc.. quand a cela tu rajoutes encore la population qui vit a Boumerdes, Tipaza et Blida mais qui travaille à Alger.. tu a un chiffre bien plus important.

                      Et quand tu soustrait la communauté Algérienne à établie à l'étranger + la population non Algérienne de l'Algérie tu a bien moins que 37 millions (qui inclut ces 2 composantes là). Alger dépasse très facilement les 10% et je pense meme les 15% de toute la population.

                      ∑ (1/i²) = π²/6
                      i=1

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