La destination Maroc ne serait-elle plus rentable pour les compagnies low cost? Après plusieurs années «d’acharnement» commercial, elles commencent aujourd’hui à réduire leur voilure sur le Royaume.
Durant la saison hiver 2011-2012, l’offre a baissé de près de 20%. Globalement pour 2012, la capacité sur le Maroc devrait tomber à près de 6,5 millions de sièges, contre près de 8 millions en 2011. Notamment du fait du retrait des deux leaders du transport aérien, Rayanair et Easyjet, de plusieurs lignes.
Notamment du fait du retrait des deux leaders du transport aérien, Rayanair et Easyjet, de plusieurs lignes. Les deux compagnies représentent à elles seules près de 55% de l’offre globale.
Le mois dernier, Rayanair a annoncé la suppression de quelque 34 vols vers le Maroc.
De même, Easyjet a annoncé la suspension de plusieurs lignes au départ et à destination du Royaume. Pour expliquer ce retrait, Rayanair avait pointé du doigt la hausse des taxes aéroportuaires ainsi que le monopole de RAM au niveau du handling. Chose qui a été formellement démentie par l’ONDA. «Il n’y a eu aucune hausse des taxes appliquées. Au contraire, les mesures incitatives qui devaient prendre fin cette année ont été reconduites jusqu’à fin 2013 dans tous les aéroports, hormis celui de Casablanca», assure l’ONDA. «L’offre Maroc est aujourd’hui parmi les plus attractives en Méditerranée», poursuit la même source. Par ailleurs, le handling a été libéralisé avec l’introduction de Suissport et Globalia sur le marché.
Pour Royal Air Maroc, cela ne fait aucun doute, ces compagnies sont en train de payer le prix de leur stratégie de «prédation commerciale». «Vous ne pouvez pas continuer indéfiniment à vendre à un prix inférieur à votre prix de revient», relève Abderrafiaa Zouiten, directeur général exécutif de RAM. Pour la compagnie nationale, ces spécialistes du moindre coût ont tout fait pour s’octroyer des parts du ciel marocain, y compris en vendant à des prix artificiellement bas. Sauf qu’aujourd’hui, avec les réductions des prix des compagnies régulières qui ont essayé de s’aligner sur les tarifs réduits, les low cost ont de plus en plus de mal à remplir leurs avions. ...
S:leconomiste 08.08.2012
Durant la saison hiver 2011-2012, l’offre a baissé de près de 20%. Globalement pour 2012, la capacité sur le Maroc devrait tomber à près de 6,5 millions de sièges, contre près de 8 millions en 2011. Notamment du fait du retrait des deux leaders du transport aérien, Rayanair et Easyjet, de plusieurs lignes.
Notamment du fait du retrait des deux leaders du transport aérien, Rayanair et Easyjet, de plusieurs lignes. Les deux compagnies représentent à elles seules près de 55% de l’offre globale.
Le mois dernier, Rayanair a annoncé la suppression de quelque 34 vols vers le Maroc.
De même, Easyjet a annoncé la suspension de plusieurs lignes au départ et à destination du Royaume. Pour expliquer ce retrait, Rayanair avait pointé du doigt la hausse des taxes aéroportuaires ainsi que le monopole de RAM au niveau du handling. Chose qui a été formellement démentie par l’ONDA. «Il n’y a eu aucune hausse des taxes appliquées. Au contraire, les mesures incitatives qui devaient prendre fin cette année ont été reconduites jusqu’à fin 2013 dans tous les aéroports, hormis celui de Casablanca», assure l’ONDA. «L’offre Maroc est aujourd’hui parmi les plus attractives en Méditerranée», poursuit la même source. Par ailleurs, le handling a été libéralisé avec l’introduction de Suissport et Globalia sur le marché.
Pour Royal Air Maroc, cela ne fait aucun doute, ces compagnies sont en train de payer le prix de leur stratégie de «prédation commerciale». «Vous ne pouvez pas continuer indéfiniment à vendre à un prix inférieur à votre prix de revient», relève Abderrafiaa Zouiten, directeur général exécutif de RAM. Pour la compagnie nationale, ces spécialistes du moindre coût ont tout fait pour s’octroyer des parts du ciel marocain, y compris en vendant à des prix artificiellement bas. Sauf qu’aujourd’hui, avec les réductions des prix des compagnies régulières qui ont essayé de s’aligner sur les tarifs réduits, les low cost ont de plus en plus de mal à remplir leurs avions. ...
S:leconomiste 08.08.2012
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