Tweet
La position prise par la Russie dans la question syrienne n’est pas forcément gagnante mais elle est en revanche morale. C’est pour cette raison qu’elle est la seule qui soit correcte dans cette situation, déclare l’académicien Evgueni Primakov, arabiste de rayonnement international.
Selon lui, le résultat est imprévisible et personne ne sait si la Russie parviendra à obtenir la justice. Il a attiré l’attention sur deux facteurs qui jouent en réalité contre elle.
Le premier, c’est la guerre civile qui se déchaîne en Syrie avec la participation des forces extérieures. En effet, l’Arabie Saoudite et le Qatar financent les mercenaires de tout acabit venus d’autres pays. Ils bénéficient également d’un soutien actif de la Turquie. Le président Barack Obama a ouvertement donné à la CIA la directive de soutenir l’opposition syrienne. Il s’agit là d’une ingérence grossière dans les affaires intérieures de la Syrie souveraine qui ne menace ni les États-Unis, ni personne d’autre.
Le deuxième facteur, c’est la dégradation des relations entre Mosdcou et plusieurs pays arabes. C’est que l’opposition syrienne est soutenu par une partie considérable des membres de la Ligue Arabe. Ils ne veulent pas de victoire de Bachar al-Assad dans ce conflit parce qu’ils craignent la création d’une ceinture chiite : Irak, Iran, Syrie, Liban. Les pays arabes sont majoritairement et ouvertement pro-sunnites.
Si l’opposition armée parvient à déboulonner Assad, Damas voudra mettre en place un régime sunnite, ce qui signifie automatiquement le déclenchement des persécutions contre les alaouites, les chrétiens et les militants du parti au pouvoir Baas, c’est-à-dire contre tous ceux qui ne partagent pas les convictions religieuses des oppositionnaires. L’ampleur des futures répressions en Syrie après le renversement de Bachar al-Assad est commentée par Veniamin Popov, directeur du Centre du partenariat des civilisations de l’Institut des relations internationales.
« Le gouvernement est soutenu par au moins la moitié des Syriens. Un tiers de population est consitutuée de minorités de toute nature. Il y a 12 % d’alaouites et autant de chrétiens de rites différents. Il y a aussi les kurdes, les druzes et d’autres couches de population qui représentent globalement 30 % ».
Pourquoi Al-Qaïda, est-elle impliquée dans la lutte armée du côté des adversaires de Bachar al-Assad ? s’interroge Evgueni Primakov et répond : « Mais parce c’est également une organisation sunnite ».
Tous les propos faisant croire qu’en soutenant l’opposition, l’Occident recherche la stabilité et la démocratie en Syrie, sont absolument inconsistants, est convaincu Evgueni Primakov. /L
source la voix de la Russie
Selon lui, le résultat est imprévisible et personne ne sait si la Russie parviendra à obtenir la justice. Il a attiré l’attention sur deux facteurs qui jouent en réalité contre elle.
Le premier, c’est la guerre civile qui se déchaîne en Syrie avec la participation des forces extérieures. En effet, l’Arabie Saoudite et le Qatar financent les mercenaires de tout acabit venus d’autres pays. Ils bénéficient également d’un soutien actif de la Turquie. Le président Barack Obama a ouvertement donné à la CIA la directive de soutenir l’opposition syrienne. Il s’agit là d’une ingérence grossière dans les affaires intérieures de la Syrie souveraine qui ne menace ni les États-Unis, ni personne d’autre.
Le deuxième facteur, c’est la dégradation des relations entre Mosdcou et plusieurs pays arabes. C’est que l’opposition syrienne est soutenu par une partie considérable des membres de la Ligue Arabe. Ils ne veulent pas de victoire de Bachar al-Assad dans ce conflit parce qu’ils craignent la création d’une ceinture chiite : Irak, Iran, Syrie, Liban. Les pays arabes sont majoritairement et ouvertement pro-sunnites.
Si l’opposition armée parvient à déboulonner Assad, Damas voudra mettre en place un régime sunnite, ce qui signifie automatiquement le déclenchement des persécutions contre les alaouites, les chrétiens et les militants du parti au pouvoir Baas, c’est-à-dire contre tous ceux qui ne partagent pas les convictions religieuses des oppositionnaires. L’ampleur des futures répressions en Syrie après le renversement de Bachar al-Assad est commentée par Veniamin Popov, directeur du Centre du partenariat des civilisations de l’Institut des relations internationales.
« Le gouvernement est soutenu par au moins la moitié des Syriens. Un tiers de population est consitutuée de minorités de toute nature. Il y a 12 % d’alaouites et autant de chrétiens de rites différents. Il y a aussi les kurdes, les druzes et d’autres couches de population qui représentent globalement 30 % ».
Pourquoi Al-Qaïda, est-elle impliquée dans la lutte armée du côté des adversaires de Bachar al-Assad ? s’interroge Evgueni Primakov et répond : « Mais parce c’est également une organisation sunnite ».
Tous les propos faisant croire qu’en soutenant l’opposition, l’Occident recherche la stabilité et la démocratie en Syrie, sont absolument inconsistants, est convaincu Evgueni Primakov. /L
source la voix de la Russie