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A condition de lancer un vaste programme de création d’entreprises et d’emplois soutenu par des dispositifs appropriés et des modalités de financement à la mesure des ressources disponibles au sein de notre système bancaire et des possibilités d’intégration sectorielle et de développement local, le marché de l’emploi sera en mesure d’absorber les 500.000 nouveaux demandeurs d’emploi.
Certes, les dispositifs actuels ont permis de réduire le chômage et d’atténuer les tensions sociales, mais il ne reste pas moins que beaucoup d’opportunités restent à exploiter pour créer de l’emploi au profit de la population. Cela veut dire qu’il faudra accélérer la substitutions aux importations, la démographie des PME, la sous-traitance, la lutte contre le marché informel, la formation technique et technologique, l’innovation, les processus de normalisation et de certification, la cohérence des politiques publiques, la sécurité juridique et la stabilité des textes de lois et règlement, l’implication des collectivités locales dans la création des conditions favorables à l’investissement et à l’investisseur et bien d’autres mécanismes visant à promouvoir la création de valeur dans notre pays. Faute de quoi, il faut bien avoir à l’esprit qu’à chaque importation, l’économie nationale et ses acteurs permettent de pérenniser ou de développer la production et l’emploi sous d’autres cieux et créent du chômage.
Ce qui est certain avec la crise de l’endettement des pays de l’euro zone, l’inflation et la cherté du loyer rendent les productions des pays partenaires de l’économie nationale plus coûteuses. Or, ces productions de biens et services sont importées chez nous et s’avèrent toujours plus onéreuses pour la population même si des subventions existent pour des produits alimentaires de base comme les céréales et le lait. En fait, l’impact des difficultés des pays de la zone euro sur le pouvoir d’achat des citoyens et les équilibres sociaux de façon plus globale est réel, même si sa mesure avec précision n’est pas aussi évidente que ne l’est sa visibilité au quotidien et au grand jour pour le consommateur lambda.
Tout en reconnaissant, et ce, pour de nombreuses raisons structurelles et conjoncturelles, que notre économie n’a pu conquérir des parts de marché à l’international en développant une production de qualité hors hydrocarbures et en exploitant de façon optimale les possibilités offertes par les traités et les accords commerciaux multilatéraux et bilatéraux, cela ne doit pas cacher le fait que les pays partenaires ou non n’hésitent pas, pour protéger leur marché, leur emploi et leur capacité de croissance, à mettre en place une panoplie de mesures telles que subventions, crédits masqués ou déguisés, manipulations, dépréciations monétaires, créant ainsi une concurrence déloyale qui désertifie à terme le tissu et le potentiel économique d’autres pays et fragilise les possibilités d’un climat social apaisé.
Y. O. M.
elmoudjahid
Certes, les dispositifs actuels ont permis de réduire le chômage et d’atténuer les tensions sociales, mais il ne reste pas moins que beaucoup d’opportunités restent à exploiter pour créer de l’emploi au profit de la population. Cela veut dire qu’il faudra accélérer la substitutions aux importations, la démographie des PME, la sous-traitance, la lutte contre le marché informel, la formation technique et technologique, l’innovation, les processus de normalisation et de certification, la cohérence des politiques publiques, la sécurité juridique et la stabilité des textes de lois et règlement, l’implication des collectivités locales dans la création des conditions favorables à l’investissement et à l’investisseur et bien d’autres mécanismes visant à promouvoir la création de valeur dans notre pays. Faute de quoi, il faut bien avoir à l’esprit qu’à chaque importation, l’économie nationale et ses acteurs permettent de pérenniser ou de développer la production et l’emploi sous d’autres cieux et créent du chômage.
Ce qui est certain avec la crise de l’endettement des pays de l’euro zone, l’inflation et la cherté du loyer rendent les productions des pays partenaires de l’économie nationale plus coûteuses. Or, ces productions de biens et services sont importées chez nous et s’avèrent toujours plus onéreuses pour la population même si des subventions existent pour des produits alimentaires de base comme les céréales et le lait. En fait, l’impact des difficultés des pays de la zone euro sur le pouvoir d’achat des citoyens et les équilibres sociaux de façon plus globale est réel, même si sa mesure avec précision n’est pas aussi évidente que ne l’est sa visibilité au quotidien et au grand jour pour le consommateur lambda.
Tout en reconnaissant, et ce, pour de nombreuses raisons structurelles et conjoncturelles, que notre économie n’a pu conquérir des parts de marché à l’international en développant une production de qualité hors hydrocarbures et en exploitant de façon optimale les possibilités offertes par les traités et les accords commerciaux multilatéraux et bilatéraux, cela ne doit pas cacher le fait que les pays partenaires ou non n’hésitent pas, pour protéger leur marché, leur emploi et leur capacité de croissance, à mettre en place une panoplie de mesures telles que subventions, crédits masqués ou déguisés, manipulations, dépréciations monétaires, créant ainsi une concurrence déloyale qui désertifie à terme le tissu et le potentiel économique d’autres pays et fragilise les possibilités d’un climat social apaisé.
Y. O. M.
elmoudjahid