Le pétrole poursuit son rallye haussier. Ce mercredi, le baril de Brent, côté à la Bourse de Londres, a clôturé à 112 dollars, en hausse de 0,21 %. En cinq jours, il a gagné 6,04 %. Depuis le début de l’année, la hausse est de 4,38 %. En glissement annuel, il est de 2,34 %. Cette hausse intervient alors que le dollar reste ferme face à l’euro à 1,23.
Un pétrole à 112 dollars, avec un euro à 1,23 dollars est une bonne nouvelle pour le gouvernement algérien au moment où il s’attèle à confectionner la Loi de finances 2013. La Banque d’Algérie a en effet fixé ce prix comme un seuil décisif pour équilibrer le budget de l’État, soumis à de fortes pressions depuis les décisions sur les hausses des salaires dans le secteur public, prises après les émeutes de début 2011. Une situation qui a poussé le gouvernement à envisager récemment une politique de rigueur, via un gel des salaires dans le public et une réduction des investissements.
Mais l’embellie sur le marché pétrolier pourrait ne pas être durable. La crise de la zone euro est loin d’être terminée. La Grèce n’est pas sortie de la zone rouge et des pays comme l’Espagne et l’Italie sont sérieusement menacés. Même la France n’est pas à l’abri d’une récession. Une dégradation de la situation en Europe pourrait affecter la croissance mondiale, avec comme conséquence probable une nouvelle chute des prix du baril.
tsa
Un pétrole à 112 dollars, avec un euro à 1,23 dollars est une bonne nouvelle pour le gouvernement algérien au moment où il s’attèle à confectionner la Loi de finances 2013. La Banque d’Algérie a en effet fixé ce prix comme un seuil décisif pour équilibrer le budget de l’État, soumis à de fortes pressions depuis les décisions sur les hausses des salaires dans le secteur public, prises après les émeutes de début 2011. Une situation qui a poussé le gouvernement à envisager récemment une politique de rigueur, via un gel des salaires dans le public et une réduction des investissements.
Mais l’embellie sur le marché pétrolier pourrait ne pas être durable. La crise de la zone euro est loin d’être terminée. La Grèce n’est pas sortie de la zone rouge et des pays comme l’Espagne et l’Italie sont sérieusement menacés. Même la France n’est pas à l’abri d’une récession. Une dégradation de la situation en Europe pourrait affecter la croissance mondiale, avec comme conséquence probable une nouvelle chute des prix du baril.
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