Mercredi 8 août 2012
Les habitants de l’ex-Belcourt comptent poursuivre leur action afin de faire respecter l’ordre et la sécurité dans leur quartier. Le rassemblement devant le commissariat de police de Belouizdad auquel certains comités de quartiers et imams ont appelé, hier, pour exiger des mesures contre l’insécurité et pour réclamer le départ des marchands qui ont squatté tous les espaces publics, a finalement eu lieu juste après la prière d’Al-Assar.
Bien que les représentants des services de sécurité aient tenté de dissuader la population, notamment en approchant les parents des quelques victimes causées par les batailles rangées et les rixes, les initiateurs de ce mouvement sont allés jusqu’au bout. Malgré un impressionnant dispositif de sécurité déployé par la Sûreté de wilaya d’Alger et les renforts mobilisés dans cette ville d’Alger, les habitants de l’ex-Belcourt sont venus en masse pour exprimer leur ras-le-bol et exiger des autorités sécuritaires la présence en continu des policiers, tant sur le principal boulevard que dans les ruelles de cette localité gangrénée en ce mois de Ramadhan par la bataille des gangs et le commerce anarchique qui étouffe les trottoirs, les immeubles et les cages d’escaliers, mais surtout qui empoisonne les rapports sociaux et dégrade le cadre de vie des citoyens. La tension était très vive dans cette agglomération engorgée par les étals et les interminables embouteillages.
Selon des habitants de ladite localité, l’initiateur principal de cet appel, un voisin d’une victime des rixes, a été interpellé par la police et devait être libéré, hier, après la rupture du jeûne. Peu avant le début du rassemblement, Belouizdad était ville morte. La prière passée, un important groupe de citoyens s’est dirigé vers le commissariat de cette ville. Le dispositif de la police est visible sur l’ensemble des artères de Belouizdad, y compris devant les mosquées et le marché de Laâqiba. Bien avant, des policiers en faction devant la mosquée ont signifié aux contestataires que leur action est “illégale” et “interdite”.
À 17h 30 mn, un autre groupe de citoyens a rejoint, dans le calme, le rassemblement. Les responsables du commissariat ont demandé aux protestataires de désigner des délégués, mais la proposition n’a pas été du goût des habitants qui ont exigé à ce que le directeur de la Sûreté nationale envoie un haut responsable de la DGSN pour faire part de leurs préoccupations.
« Nous ne sommes pas venus pour l’émeute. Nous sommes là pour exiger des mesures de sécurité et mettre fin aux gangs, aux agresseurs et aux voleurs qui nous pourrissent la vie”, a déclaré un citoyen visiblement exténué, mais décidé à faire valoir la principale revendication : “la sécurité et la tranquillité”.
Belouizdad, quartier “mort”
À 17h55, le rassemblement a drainé plus de 600 personnes, dont des pères de famille et des sages des quartiers. Les commerçants, victimes eux aussi de l’anarchie qui règne depuis le début du Ramadhan, ont suivi le mouvement et ont baissé les rideaux pour se solidariser avec la population et exiger plus de sécurité. À l’heure où nous mettons sous presse, les habitants de Belouizdad maintiennent leur sit-in devant le commissariat de police. En attendant des réponses claires à leur requête. Rappelons, enfin, que cette action intervient après la mort d’un jeune de 14 ans, tué au moyen d’un “signal” (instrument utilisé par les marins pour lancer un SOS) lors d’une bataille rangée entre deux gangs.
Algerie-info
Les habitants de l’ex-Belcourt comptent poursuivre leur action afin de faire respecter l’ordre et la sécurité dans leur quartier. Le rassemblement devant le commissariat de police de Belouizdad auquel certains comités de quartiers et imams ont appelé, hier, pour exiger des mesures contre l’insécurité et pour réclamer le départ des marchands qui ont squatté tous les espaces publics, a finalement eu lieu juste après la prière d’Al-Assar.
Bien que les représentants des services de sécurité aient tenté de dissuader la population, notamment en approchant les parents des quelques victimes causées par les batailles rangées et les rixes, les initiateurs de ce mouvement sont allés jusqu’au bout. Malgré un impressionnant dispositif de sécurité déployé par la Sûreté de wilaya d’Alger et les renforts mobilisés dans cette ville d’Alger, les habitants de l’ex-Belcourt sont venus en masse pour exprimer leur ras-le-bol et exiger des autorités sécuritaires la présence en continu des policiers, tant sur le principal boulevard que dans les ruelles de cette localité gangrénée en ce mois de Ramadhan par la bataille des gangs et le commerce anarchique qui étouffe les trottoirs, les immeubles et les cages d’escaliers, mais surtout qui empoisonne les rapports sociaux et dégrade le cadre de vie des citoyens. La tension était très vive dans cette agglomération engorgée par les étals et les interminables embouteillages.
Selon des habitants de ladite localité, l’initiateur principal de cet appel, un voisin d’une victime des rixes, a été interpellé par la police et devait être libéré, hier, après la rupture du jeûne. Peu avant le début du rassemblement, Belouizdad était ville morte. La prière passée, un important groupe de citoyens s’est dirigé vers le commissariat de cette ville. Le dispositif de la police est visible sur l’ensemble des artères de Belouizdad, y compris devant les mosquées et le marché de Laâqiba. Bien avant, des policiers en faction devant la mosquée ont signifié aux contestataires que leur action est “illégale” et “interdite”.
À 17h 30 mn, un autre groupe de citoyens a rejoint, dans le calme, le rassemblement. Les responsables du commissariat ont demandé aux protestataires de désigner des délégués, mais la proposition n’a pas été du goût des habitants qui ont exigé à ce que le directeur de la Sûreté nationale envoie un haut responsable de la DGSN pour faire part de leurs préoccupations.
« Nous ne sommes pas venus pour l’émeute. Nous sommes là pour exiger des mesures de sécurité et mettre fin aux gangs, aux agresseurs et aux voleurs qui nous pourrissent la vie”, a déclaré un citoyen visiblement exténué, mais décidé à faire valoir la principale revendication : “la sécurité et la tranquillité”.
Belouizdad, quartier “mort”
À 17h55, le rassemblement a drainé plus de 600 personnes, dont des pères de famille et des sages des quartiers. Les commerçants, victimes eux aussi de l’anarchie qui règne depuis le début du Ramadhan, ont suivi le mouvement et ont baissé les rideaux pour se solidariser avec la population et exiger plus de sécurité. À l’heure où nous mettons sous presse, les habitants de Belouizdad maintiennent leur sit-in devant le commissariat de police. En attendant des réponses claires à leur requête. Rappelons, enfin, que cette action intervient après la mort d’un jeune de 14 ans, tué au moyen d’un “signal” (instrument utilisé par les marins pour lancer un SOS) lors d’une bataille rangée entre deux gangs.
Algerie-info
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