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La Fédération française d'athlétisme fait appel

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    Diniz, la poisse !

    Huitième, sur la route du 50 km marche, Yohann Diniz a été disqualifié immédiatement après son arrivée pour ravitaillement hors des zones autorisées. L'appel de la Fédération française sera étudié dans la soirée.

    A Londres
    Yohann Diniz est décidément maudit aux Jeux olympiques. Le marcheur français avait bien prévenu que tout pouvait arriver dans un 50 km marche. Mais peut-être pas ce qui lui est tombé dessus ce samedi à Londres, quatre ans après son abandon à Pékin, huit ans après sa non-sélection à Athènes. Le double champion d'Europe était en train de raconter sa course, marquée par plus de 30 kilomètres dans le groupe de tête, une chute sans gravité au 38e après s'être pris le pied dans une barrière, et enfin une 8e place méritoire décrochée au courage, quand il a pris un coup de massue sur la tête. Au détour d'une question, un confrère lui a appris que son nom ne figurait plus dans les résultats. «J'ai été quoi ?! C'est pas possible ! Je suis disqualifié !», s'exclamait-il, complètement incrédule. Disqualification pour ravitaillement hors-zone, la sanction était connue depuis de longues minutes déjà par le staff tricolore et son entraîneur, Pascal Chirat, averti par les juges pendant la course. «Mais on n'a pas voulu le lui dire pour ne pas qu'il abandonne», justifie le coach. Les juges reprochent à Diniz d'avoir pris une bouteille d'eau hors des zones prévues pour se ravitailler quelques instants après sa chute. «Quand je tombe, c'est parce que j'avais un coup de chaud, je n'étais plus lucide», avoue le marcheur tricolore qui assurera plus tard ne pas avoir pris de bouteille hors zone.
    Il pensait avoir conjuré le sort
    Sonné à l'annonce de la nouvelle, le Rémois s'est longuement entretenu avec Chirat aux abords de la boucle de 2 kilomètres dessinée autour du célèbre Mall. Dans ses yeux, l'incrédulité, l'incompréhension, et même la tristesse. Car juste avant d'apprendre sa disqualification, Yohann Diniz confiait sa satisfaction d'avoir «conjuré le sort des Jeux olympiques» et d'être finaliste olympique. «Ce n'est pas rien quand même», jugeait-il. «C'était une course de fous ! Je fais 3h39, c'est un gros chrono et je suis 8e (Ndlr : ce chrono lui aurait valu une médaille lors des deux derniers JO) ! Je n'ai pas grand chose à me reprocher. Quand c'est parti devant (Ndlr : peu après le 30e kilomètre), je n'avais pas les jambes pour accélérer mais je peux vous jurer sur ce que j'ai de plus cher que je me suis battu entre le 40e et le 50e kilomètre. Je suis simplement tombé sur plus fort que moi, mais j'ai fait ma course
    Appel jugé dans la soirée
    Les juges en ont, malheureusement pour lui, décidé autrement, estimant donc qu'il avait enfreint une règle de la course. Un dénouement cruel pour le Rémois, capable de fulgurances (titres européens en 2008 et 2010, médaille d'argent des Mondiaux d'Osaka en 2007) mais aussi victime de grosses désillusions par le passé. Outre son abandon à Pékin en 2008, il avait ainsi déjà été disqualifié l'an dernier lors des derniers Mondiaux de Daegu, pour trois cartons rouges cette fois. Autre cause, mêmes effets ce samedi pour Diniz pour qui l'histoire se répète cruellement au moment des Jeux olympiques. La Fédération française d'athlétisme a fait appel mais celui-ci ne devrait être étudié que dans la soirée. En attendant le verdict, Yohann Diniz va vivre un samedi difficile...



    Figaro
    là çà change tout ! Que dit Bernard ? ah oui l'esprit olympique, les juges ont raison mais ce n'est pas juste

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