TIZI-OUZOU : DES ÉMEUTES CONTRE L'ARMÉE SUITE AUX INCENDIES QUI RAVAGENT LES OLIVERAIES
Plus rien ne va dans la commune d’Aït Yahia Moussa, à 25 km au sud-ouest de la ville de Tizi-Ouzou. Durant tout le week-end passé, les habitants sont sortis dans les rues pour exprimer leur colère contre les militaires de l'ANP accusés de provoquer les incendies qui ravagent les oliveraies de la région.
Pour la population locale, il n'y a aucun doute : ce sont les militaires qui sont à l'origine de ces feux qui brûlent les oliviers, les seules sources de revenus des agriculteurs de la région. Par conséquent, les habitants n'ont pas hésité à s'attaquer, durant tout le week-end passé, au siège du détachement de l'ANP situé à Aït Yahia Moussa.
Selon le site TSA, l'armée n'a pas réagit lorsque les protestataires ont commencé "à mettre le feu à des pneus placés au milieu de la chaussée avant de s'attaquer au cantonnement en question à l’aide de pierres et de projectiles en tout genre". Des sages de plusieurs villages sont intervenus plus tard pour calmer les esprits des émeutiers. Toutefois, la population ne décolère pas et réclame à l'armée des indemnisations pour avoir brûlé les oliveraies de la commune.
Plus rien ne va dans la commune d’Aït Yahia Moussa, à 25 km au sud-ouest de la ville de Tizi-Ouzou. Durant tout le week-end passé, les habitants sont sortis dans les rues pour exprimer leur colère contre les militaires de l'ANP accusés de provoquer les incendies qui ravagent les oliveraies de la région.
Pour la population locale, il n'y a aucun doute : ce sont les militaires qui sont à l'origine de ces feux qui brûlent les oliviers, les seules sources de revenus des agriculteurs de la région. Par conséquent, les habitants n'ont pas hésité à s'attaquer, durant tout le week-end passé, au siège du détachement de l'ANP situé à Aït Yahia Moussa.
Selon le site TSA, l'armée n'a pas réagit lorsque les protestataires ont commencé "à mettre le feu à des pneus placés au milieu de la chaussée avant de s'attaquer au cantonnement en question à l’aide de pierres et de projectiles en tout genre". Des sages de plusieurs villages sont intervenus plus tard pour calmer les esprits des émeutiers. Toutefois, la population ne décolère pas et réclame à l'armée des indemnisations pour avoir brûlé les oliveraies de la commune.
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