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Quand le voile se lève!

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  • Quand le voile se lève!

    Peu à peu, en effet, le voile se lève sur la présumée «révolte» du peuple syrien contre le régime de Bachar Al Assad. Nonobstant les torts que ce régime a fait subir à son peuple, il est patent désormais, qu'expliquer les événements qui endeuillent la Syrie par le seul concept de «révolte», est parfaitement abusif et malvenu. En effet, par les déclarations des uns, les affirmations des autres on est étonnés que le «printemps» syrien n'a de réalité que le nom. Ainsi, coup sur coup, des informations de «première» main, si l'on peut dire, viennent confondre ceux qui nous serinent à longueur de colonnes de la presse et par des images (truquées) diffusées par les médias - cf; le massacre de Houla où des images d'enfants irakiens tués lors de l'invasion de l'Irak en 2003 ont été passées pour celles des enfants syriens assassinés par l'armée syrienne - que le peuple syrien est férocement réprimé par le régime. La réalité est tout autre et deux faits au moins - qui, curieusement, sont passés sous silence et n'ont pas autrement attiré l'attention des professionnels de l'information - viennent éclairer les non-dits du drame que vit la Syrie depuis plus de seize mois. Ainsi, Bassma Kodmani, responsable des relations extérieures du CNS, tout en admettant qu'«attendre une solution militaire est catastrophique», a affirmé, à partir de Paris, dans une interview à Europe 1 que «le Qatar, l'Arabie Saoudite et la Libye fournissent des armes aux rebelles syriens». Cette affirmation d'une responsable dudit «Conseil national syrien (CNS, opposition en exil)», est grave et confirme que ce qui se passe en Syrie n'a jamais été orthodoxe et est bien un complot téléguidé de l'extérieur. Car, en sus des armes - outre une poignée de déserteurs de l'armée syrienne - la plupart des combattants sont des mercenaires payés par des monarchies du Golfe et des «djihadistes» au service de l'impérialisme mondial. En plus de la constitution de cette armée de déstabilisateurs au service d'une cause qui n'est certes pas celle du peuple syrien, il est également révélé que trois monarchies du Golfe ont créé un «fonds spécial» ayant pour objectif d'inciter et «d'aider» avec des arguments décisifs, des personnalités syriennes à faire défection. Ainsi, un diplomate arabe révèle, sous anonymat, que l'Arabie Saoudite, le Koweït et le Qatar ont mis en place, en mai, un fonds de 15 milliards de dollars pour «encourager des personnalités du régime à partir, en vue d'une chute du régime avant fin 2012», propos rapportés par l'AFP. Ainsi, le voile commence à se lever sur la réalité des événements de Syrie. Cela se vérifie de plus en plus: le complot contre la Syrie est bien réel. En fait, ce n'est ni la conviction politique et encore moins l'instauration de la démocratie en Syrie qui animent les désertions des uns, les félonies et défections des autres, surtout lorsque cette apostasie de sa nation est payée au prix fort. Jeffrey White, expert américain des questions militaires au sein du «Washington Institute for Near East Policy», affirme que l'organisation des défections «nécessite un large réseau d'informateurs et d'exécutants, en plus de moyens de communication fiables et secrets». Aussi, la défection du Premier ministre syrien, Riad Hijab, apporte-t-elle un éclairage nouveau à l'imbroglio du pays du Cham. Un Premier ministre déjà limogé par le président Assad. Aussi, la fuite de Hijab n'a pas eu d'impact sur le gouvernement de Damas. C'est le même cas pour le général Manaf Tlass, relevé de ses responsabilités militaires, en tant que dirigeant du Groupe 105 de la Garde «présidentielle depuis quelques semaines». Mais le plus grave est que des pays arabes sous-traitent pour des puissances occidentales afin de déstabiliser non seulement la Syrie, mais aussi l'ensemble du Monde arabe. A qui fera-t-on croire en effet, que le Qatar et l'Arabie Saoudite où le pluralisme politique et syndical et les libertés collectives et individuelles sont inconnus, seraient des parangons de la «démocratie»? En fait, c'est la «tête» de Bachar Al Assad qui est réclamée, dès lors que les piliers du régime baasiste - la nomenklatura syrienne - sont incités à quitter le champ de bataille pour mieux revenir au pouvoir après le départ, volontaire ou forcé, de l'actuel président. Vous avez dit «printemps arabe»? Karim MOHSEN - Dimanche 12 Aout 2012
    بارد وسخون
    M.Alhayani
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