L’option de l’autonomie comme solution au conflit au Sahara ne date pas de 2007. En 1996, le Maroc et le Polisario la discutaient déjà, en catimini, à Genève. A l’époque, le Front traversait une mauvaise passe. L’Algérie était enlisée dans sa guerre civile et le baril du pétrole ne dépassait pas les 20 dollars.
Le Maroc et le Polisario avaient accepté l’option de l’autonomie en 1996. C’est ce que vient de confirmer, dans un entretien accordé au quotidien saoudien Achark Al Awsat, l’ancien chef de la Minurso, Erik Jensen (1993-1998). Le diplomate suédois assure que cet accord était le fruit d’une rencontre « secrète », comme l’avait exigé Rabat, tenue à Genève entre une délégation marocaine conduite par Driss Basri, ex-ministre de l’Intérieur et homme de confiance de Hassan II, et une autre du Polisario menée par Bachir Mustapha Sayed, le frère du fondateur du mouvement et qui avait officié pendant des années comme chef de la diplomatie avant sa mise à l’écart par Mohamed Abdelaziz
Achark Al Awsat
Le Maroc et le Polisario avaient accepté l’option de l’autonomie en 1996. C’est ce que vient de confirmer, dans un entretien accordé au quotidien saoudien Achark Al Awsat, l’ancien chef de la Minurso, Erik Jensen (1993-1998). Le diplomate suédois assure que cet accord était le fruit d’une rencontre « secrète », comme l’avait exigé Rabat, tenue à Genève entre une délégation marocaine conduite par Driss Basri, ex-ministre de l’Intérieur et homme de confiance de Hassan II, et une autre du Polisario menée par Bachir Mustapha Sayed, le frère du fondateur du mouvement et qui avait officié pendant des années comme chef de la diplomatie avant sa mise à l’écart par Mohamed Abdelaziz
Achark Al Awsat
Commentaire