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Maroc numeric 2013: Ce qui reste à faire

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    LES professionnels de la numérisation sont unanimes sur les résultats encourageants du plan «Maroc Numeric», lancé en 2009. Selon Mohamed Lakhlifi, président de l’Apebi, beaucoup d’efforts ont été réalisés. «Ils ont en fait permis au pays de gagner 48 places dans le classement e-Gov de l’ONU, passant ainsi de la 104e à la 56e place», a-t-il souligné, lors d’un ftour-débat, organisé par l’Apebi, dernièrement à Rabat. Abdelkader Amara, ministre de tutelle, présent également à cette rencontre, nuance ce verdict. Pour lui, le Maroc a encore du chemin à faire. Mais, globalement, «le bilan est positif», a-t-il affirmé. Il a d’ailleurs souligné que Maroc Numeric 2013 dispose d’un rendez-vous bi-annuel pour dresser l’état des lieux et convier les experts du e-Gov à explorer de nouvelles voies. Il s’agit en fait du Morrocan e-Governement Forum.

    Lors de cette rencontre, les professionnels des TIC ont mis en exergue les principaux enjeux du plan «Maroc Numeric 2013». Ainsi, «l’offre globale du secteur numérique doit être revue», a déclaré le président de l’Apebi. D’ailleurs, il a appelé les partenaires à concentrer leurs actions sur l’innovation et sur la capacité d’exporter le savoir-faire national dans le domaine des logiciels et des services. Mehdi Kettani, président de Maroc Numeric Cluster, abonde dans le même sens: «Pour atteindre les objectifs fixés, l’ensemble des acteurs économiques, les chercheurs et le gouvernement doivent fédérer leurs énergies autour de projets innovants».
    Par ailleurs, l’un des piliers de la stratégie Maroc Numéric 2013 est l’offshoring. Pour cela, une politique volontariste a été mise en place afin de rendre le pays attractif à l’investissement. «Cette politique a bien porté ses fruits puisque le Maroc été nommé à Londres meilleure destination de l’offshoring pour l’année 2012 », a rappelé Abderrafie Hanouf, DG de Med
    Z sourcing, filiale de la CDG. Il a également appelé les acteurs de l’offshoring à se mettre en réseaux pour faire de ce secteur un véritable créateur de richesses et d’emplois.
    D’ailleurs, des rencontres sont prévues, en septembre prochain, avec des ministres français afin de développer les partenariats dans le domaine de la numérisation de l’économie. C’est l’occasion de mettre sur la table la menace française de rapatrier les entreprises opérant dans le secteur de l’offshoring. Selon le ministre, les relations entre le Maroc et la France doivent être perçues sous l’angle de la logique de gagnant-gagnant. «Ce sont des liens stratégiques qui doivent être traduits par un système de co-localisation et non de simple délocalisation». Selon lui, une étude d’évaluation d’activité sera bientôt lancée avec la CDG et sa filiale Med
    Z sourcing.
    Malgré leur satisfaction, les professionnels ont pointé du doigt la difficulté d’accès au financement des start-up. «Maroc Numeric Fund, un fonds de financement, doté de 100 millions de DH, ne permet pas de répondre à toutes les demandes», a noté le président de l’Apebi.


    Indice Apebi


    L’APEBI a lancé une étude afin d’identifier les besoins des utilisateurs en vue d’harmoniser les compétences avec les attentes du marché. L’association s’apprête aussi à élaborer un indice Apebi, à l’instar de l’indice Syntec qui mesure l’évolution du coût de la main-d’œuvre, essentiellement de nature intellectuelle, pour les prestations fournies.


    Hajar BENEZHA avec M. C.

    L'ECONOMISTE


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