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COUPURES D’ÉLECTRICITÉ: La colère gagne la capitale!

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  • COUPURES D’ÉLECTRICITÉ: La colère gagne la capitale!

    Les coupures récurrentes d’électricité dans la capitale, durant parfois plus de 24h, ont fait sortir hier et dimanche dernier les habitants du quartier Didouche-Mourad, en plein centre-ville, et ceux de Bachdjerrah, dans la rue pour manifester leur colère.

    Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Après toute une journée sans courant électrique, les habitants de Bachdjerrah ont pris d’assaut dimanche dernier la route menant au tunnel de Oued Ouchayeh, vers 19h. Voyant l’heure du f’tour approcher et craignant de rompre le jeûne dans l’obscurité, des jeunes et des moins jeunes du quartier ont bloqué la route pour attirer l’attention des autorités publiques. La réaction ne s’est pas fait attendre, puisque les forces de rétablissement de l’ordre public ont aussitôt encerclé les lieux. Ce sont, en effet, des dizaines de fourgons antiémeutes qui ont pris place tout au long et en bas du tunnel d’Oued Ouchayeh. La situation a plus ou moins tourné pour un premier temps à l’affrontement avant que le calme ne revienne après les promesses de la police faites aux citoyens quant à la prise en charge du problème dans l’immédiat. Une équipe de Sonelgaz a effectivement été dépêchée après le f’tour sur les lieux et a fini par réparer la panne quelque temps plus tard, alors que le calme revenait progressivement dans les lieux. A une dizaine de kilomètres de là, plus précisément à la rue Didouche-Mourad, en plein centre-ville, les habitants de quelques immeubles ont investi hier, lundi, la prestigieuse ex-rue Michelet vers midi trente, pour exprimer leur mécontentement après 24 heures sans électricité. La situation a failli dégénérer après qu’un policier en est venu aux mains avec un jeune citoyen du quartier qui refusait de se retirer de la voie publique. «Nous sommes sans électricité depuis dimanche 12 août 2012 à midi. Une équipe de Sonelgaz est venue réparer la panne plus tard dans la soirée à 21h, mais le courant électrique a été interrompu encore une fois au bout d’une heure de temps, soit vers 22h. Nous tenons aujourd’hui à rompre le jeûne dans la lumière et non pas aux chandelles», dira un groupe de citoyens. A 14h30 une équipe de Sonelgaz s’affairait déjà à réparer la panne alors que les habitants des immeubles concernés étaient toujours regroupés sur le trottoir, à attendre le retour de l’électricité. Ainsi, après des coupures récurrentes du courant électrique dans plusieurs quartiers d’Alger, la colère a fini par gagner la population qui n’hésite plus à investir la rue. Ce samedi, les habitants de Ben-Merad, dans la commune de Bordj-El-Kiffan, avaient également entravé la circulation automobile après le f’tour pour réclamer de l’électricité après une panne qui avait trop duré.
    M. M.
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    On reste tout de même songeur sur ce que serait la situation si on avait à importer notre énergie!!!:22:
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      C'est ce qui s'est passé dans ma commune ou mon quartier il ya 48 heures , la colère finit toujours par nous faire valoir nos droits

      l'état cultive la haine et la colère et c'est bien dommage...
      « Celui qui ne sait pas hurler , Jamais ne trouvera sa bande " CPE

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      • #4
        Tant qu'il fera chaud, ce n'est pas prêt de changer.
        et ce ne sont les quartiers du golf ou de hydra qu'on va délester mais toujours les quartiers populaires.

        c'est l'imprévoyance de l'état qui est à blamer

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        • #5
          Tant qu'il fera chaud, ce n'est pas prêt de changer.
          Ça c'est sûr. Ce n'est pas le genre de problème à se régler en une demi-journée.
          Heureusement qu'il ne s'agit que de denrée alimentaire car le problème aurait été beaucoup dramatique.

          C'est le fruit de la mauvaise gestion et surtout le fait de ne pas dire la vérité. Il n'y a aucune honte à dire que, vue la quantité d'électricité consommée, il y a une saturation du réseau électrique. Mais, pour cela, il faut être crédible, et avoir établi un échéancier auparavant.

          Aujourd'hui, la politique, c'est devenu la politique du court-terme, il faut faire vite et quand on fait un truc normal, on le crie sur tous les toits comme si c'était exceptionnel.

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          • #6
            Avant hier je suis sortie faire une tour en ville à Blida, pratiquement toutes les rues du centre ville sont occupés par les vendeurs du marché informel.

            Dans chaque rue ou ruelle, il y a des dizaines de vendeurs, et chacun possède plusieurs lampes toutes branchées sur le réseau de la commune, des centaines de lampes qui sont allumés jusqu’à très tard le soir. J'ai remarqué que même en journée c'est allumée, ils ne payent rien pourquoi se priver.

            je ne sais pas si c'est pareil dans d'autres villes!!
            All we are saying is give peace a chance. John Lennon.

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            • #7
              Bien sur que c'est pareil dans les autres villes.

              Pour l'anecdote: il y a un quartier sauvage (issu à l'époque du terrorisme) à Oran qui est branché illégalement. Un jour un gars de la Sonelgaz vient pour couper l'une des dérivation illégales principales. Il monte sur le poteau avec son sac d'outils et tout. En face il y a un vieux avec ses lunettes, assis sur sa chaise qui le regarde du coin de l'oeil. Il lui demande "cha rak dir waldi?" très gentillement. Le gars de la Sonelgaz lui explique zaama et le vieux lui répond "wah ghaya waldi, ghaya..". Il se léve et revient avec un rottweiler qu'il attache en bas du poteau, puis il repart s'asseoir et lire son journal. Le type de la Sonelgaz commence à appeller le vieux "Ah al hadj an3al bliss, cha hada?". Le vieux il lui dit "tagta3 igat3ak" (tu coupes, il te coupe). Après avoir juré qu'il ne coupera pas l'alimentation, et après que le vieux a envoyé un des ses petits enfants vérifier il ordonne qu'on enlève le chien. Depuis ce jour plus aucun agent de la Sonelgaz ne s'est pointé.

              Ca fait rire mais mine de rien ça doit être au moins 50.000 habitants ce quartier..

              ∑ (1/i²) = π²/6
              i=1

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              • #8
                et chacun possède plusieurs lampes toutes branchées sur le réseau de la commune, des centaines de lampes qui sont allumés jusqu’à très tard le soir
                Et gars à celui qui leur fait une remarque !

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                • #9
                  ce ne sont les quartiers du golf ou de hydra qu'on va délester mais toujours les quartiers populaires.
                  Detrompes toi , les quartiers populaires sont intouchables ,...l'etat ne s'aventure pas dans ces endroits car elle risque gros

                  trés peu de quartiers populaires pour ne pas dire aucun n'a souffert de coupure d’électricité
                  « Celui qui ne sait pas hurler , Jamais ne trouvera sa bande " CPE

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                  • #10
                    Ça fait plus de 48 heures qu'on est sans eau et mon quartier est tout sauf populaire, ça devient vraiment intenable dans cette chaleur. La distribution a été irrégulière et perturbée pendant tout le ramadan. Qu'est-ce qui se passe exactement ?!!

                    Commentaire


                    • #11
                      qu'est ce qui se passe.

                      le gouvernement algériens na prit en compte les augmentation de salaire sur la consommations des algériens.
                      qui a pour conséquence une explosions de la consommation des algériens sur tout les produits, depuis 1 an.
                      en 1 an la consommation d’électricité a eu 40% de croissance.
                      les produit électroménager 50% de croissance.
                      l'automobile 50% de croissance.

                      et l'état n 'arrive pas a suivre la demande de consommation des algériens.

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                      • #12
                        Ça fait plus de 48 heures qu'on est sans eau et mon quartier est tout sauf populaire, ça devient vraiment intenable dans cette chaleur. La distribution a été irrégulière et perturbée pendant tout le ramadan. Qu'est-ce qui se passe exactement ?!!
                        Avec les pannes de courant, la distrubtion d'eau est perturbée.

                        chez moi aussi il y a une diminution de la distribution d'eau potable, hier on a eu même pas 1 h et sans pression.Et en général c'est au maximum 3 h, et trés peu de pression, ça n'arrive même pas au premier étage.
                        All we are saying is give peace a chance. John Lennon.

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                        • #13
                          Saha ftourkoum

                          Les coupures d’électricité et d’eau potable ont poussé les habitants de plusieurs quartiers d’Alger à sortir dans la rue. Fait inédit : des riverains de la rue Didouche Mourad ont tenté de bloquer, hier, la route pour protester contre les coupures d’électricité récurrentes dans cette partie du centre-ville.

                          Les dernières coupures auraient duré plusieurs heures, selon des témoignages de riverains. «Les coupures ont duré plus de 48 heures. Une partie de cette rue et des ruelles adjacentes de la grande artère connaissent des coupures la journée, mais aussi à l’heure du f’tour et même durant une bonne partie la nuit. Le comble, c’est que les services de dépannage de Sonelgaz (direction de distribution de Belouizdad, ndlr) ne répondent pas à temps et quand ils viennent, ils repartent sans réparer la panne», s’indignent les habitants de cette rue qui se sont rassemblés au bas des immeubles. La police a empêché les protestataires de bloquer la rue et des jeunes auraient été même embarqués avant d’être relâchés quelques minutes après.

                          Les habitants se plaignent de l’absence d’agents de la SDA, filiale de Sonelgaz, dont le siège se trouve à quelques encablures des immeubles de la rue Didouche. Le service de dépannage semble toujours aux abonnés absents, comme c’est le cas dans les quartiers de la place du 1er Mai, rue Hassiba Ben Bouali et, plus loin, à Belouizdad ou même Kouba. «Le service dépannage sonne tout le temps occupé. Les clients sont abandonnés. Dans le même immeuble, des gens ont de l’électricité et d’autres n’en ont pas. Pourquoi la société s’entête-t-elle à laisser dans le noir ses clients en plein Ramadhan et avec ces temps de canicule ?», s’interroge un résident d’un immeuble de la place Audin.

                          Les riverains, qui battent en brèche les arguments de Sonelgaz sur l’indisponibilité du foncier et les lenteurs administratives pour l’implantation de transformateurs ou la rénovation des réseaux, menacent d’occuper la rue si les services de la Société de distribution d’Alger (SDA) ne résolvent pas le problème des coupures intempestives. «Sonelgaz n’a pas entretenu ses réseaux et débourse l’argent du contribuable pour enfouir ses réseaux d’électricité à la rue Larbi Ben M’hidi.

                          C’est du tape-à-l’œil. Le client veut voir son installation entretenue et qu’on ne nous dise pas qu’il y a des agressions sur le réseau à Alger-Centre. Faut-il tout saccager pour faire réagir les responsables qui se cachent dans leur bureau climatisé», rage un commerçant du boulevard Victor Hugo. Même mouvement de colère à Scala, quartier d’El Biar où des habitants sont sortis pour quelques minutes sur la rue. A Bachedjarrah, des protestataires s’en sont pris à un véhicule de la police qu’ils auraient incendié. Dans plusieurs quartiers des communes de la périphérie, des habitants sont descendus dans la rue. Raison de cette poussée de colère : les fréquentes coupures d’eau et d’électricité dans la capitale. Il nous a été impossible d’avoir la version de la SDA dont le PDG, Abdelkader Boussourdi, a assuré, dernièrement, que l’évolution «lente» du plan d’investissement est l’une des principales raisons à l’origine des coupures de ces dernières semaines.
                          El Watan
                          Dernière modification par mohoo, 15 août 2012, 20h45.

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