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La compagnie aérienne nationale Air Algérie réfute tout monopole et pratique d’entente, vis-à-vis du marché français..
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Invité hier du Forum du quotidien Liberté, le P-dg d’Air Algérie, Mohamed Salah Boultif a récusé que sa compagnie exerce un quelconque monopole, d’autant que le ciel algérien est ouvert et que quatre transporteurs dont trois français desservent la France à partir de l’Algérie. Seule la concurrence prime et pousse les transporteurs à baisser les prix, relève M. Boultif qui indique qu’Air Algérie a développé, l’année dernière, quelque 171 promotions. De même qu’une large gamme tarifaire (variant de 228 euros à 500 euros le billet Paris-Alger) a été lancée. Selon le patron d’Air Algérie, les tarifs ne sont pas aussi élevés même s’ils comprennent des taxes importantes. Dans cet ordre d’idées, Mohamed Boultif a nié que sa compagnie s’entende avec Aigle Azur pour faire augmenter les prix, ce dont les accuse une association basée en Europe et qui a lancé une campagne d’hostilités. Une campagne que le P- dg d’Air Algérie n’écarte pas, et qui vise éventuellement à exercer des pressions sur l’Algérie pour ouvrir le ciel algérien aux compagnies low cost. Des compagnies sujettes à contraintes dont l’agrément relève des pouvoirs publics et doive réponde à l’intérêt national. Et cela même si le problème des créneaux horaires et une redéfinition des parts de marché doivent être pris en considération, dans le contexte de la concurrence «agressive» de Turkish Airlines, évoquera-t-il par ailleurs. D’autre part, M. Boultif a indiqué que les compagnies Air Algérie et Aigle Azur sollicitent l’autorisation de l’aviation civile française pour des vols supplémentaires, en prévision de la rentrée scolaire. Mohamed Boultif a également indiqué que sa compagnie prévoit de transporter 19 375 hadjis sur la base de l’affrètement de gros porteurs notamment. Sur un autre plan, le P- dg d’Air Algérie a indiqué qu’un projet de hiérarchisation des salaires est à l’étude, dans le cadre d’un audit salarial pour lequel un appel d’offres est lancé. Et d’autant, argue-t-il, que le système salarial actuel est «complexe» et que «nous ne pouvons aller indéfiniment sur une spirale de hausse salariale». Mohamed Boultif a indiqué, par ailleurs, qu’Air Algérie ne paye pas la taxe carbone imposée par une directive européenne, en attendant une décision commune au niveau international. Et cela, même si Air Algérie se conforme au cadre légal et compte provisionner l’achat des permis d’émissions. Concernant la liaison Alger- Damas, le premier manager d’Air Algérie a confirmé la réduction du nombre de vols et le décalage d’horaires, outre la nécessité pour la clientèle de présenter des certificats d’hébergement et un pécule, à l’exemption des Algériens établis en Europe et qui bénéficient d’une réduction tarifaire de 50%. En outre, il a été question du redéploiement d’Air Algérie sur le marché africain, l’est et le sud du continent noir notamment. Mohamed Boultif a indiqué, enfin, que si la ligne Alger-Montréal est «bonne», celle entre Alger et Pékin est «mauvaise» et la restructuration ou la fermeture de cette ligne est à l’étude d’ici la fin de l’année.
C. B.
soir d"'algerie
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Invité hier du Forum du quotidien Liberté, le P-dg d’Air Algérie, Mohamed Salah Boultif a récusé que sa compagnie exerce un quelconque monopole, d’autant que le ciel algérien est ouvert et que quatre transporteurs dont trois français desservent la France à partir de l’Algérie. Seule la concurrence prime et pousse les transporteurs à baisser les prix, relève M. Boultif qui indique qu’Air Algérie a développé, l’année dernière, quelque 171 promotions. De même qu’une large gamme tarifaire (variant de 228 euros à 500 euros le billet Paris-Alger) a été lancée. Selon le patron d’Air Algérie, les tarifs ne sont pas aussi élevés même s’ils comprennent des taxes importantes. Dans cet ordre d’idées, Mohamed Boultif a nié que sa compagnie s’entende avec Aigle Azur pour faire augmenter les prix, ce dont les accuse une association basée en Europe et qui a lancé une campagne d’hostilités. Une campagne que le P- dg d’Air Algérie n’écarte pas, et qui vise éventuellement à exercer des pressions sur l’Algérie pour ouvrir le ciel algérien aux compagnies low cost. Des compagnies sujettes à contraintes dont l’agrément relève des pouvoirs publics et doive réponde à l’intérêt national. Et cela même si le problème des créneaux horaires et une redéfinition des parts de marché doivent être pris en considération, dans le contexte de la concurrence «agressive» de Turkish Airlines, évoquera-t-il par ailleurs. D’autre part, M. Boultif a indiqué que les compagnies Air Algérie et Aigle Azur sollicitent l’autorisation de l’aviation civile française pour des vols supplémentaires, en prévision de la rentrée scolaire. Mohamed Boultif a également indiqué que sa compagnie prévoit de transporter 19 375 hadjis sur la base de l’affrètement de gros porteurs notamment. Sur un autre plan, le P- dg d’Air Algérie a indiqué qu’un projet de hiérarchisation des salaires est à l’étude, dans le cadre d’un audit salarial pour lequel un appel d’offres est lancé. Et d’autant, argue-t-il, que le système salarial actuel est «complexe» et que «nous ne pouvons aller indéfiniment sur une spirale de hausse salariale». Mohamed Boultif a indiqué, par ailleurs, qu’Air Algérie ne paye pas la taxe carbone imposée par une directive européenne, en attendant une décision commune au niveau international. Et cela, même si Air Algérie se conforme au cadre légal et compte provisionner l’achat des permis d’émissions. Concernant la liaison Alger- Damas, le premier manager d’Air Algérie a confirmé la réduction du nombre de vols et le décalage d’horaires, outre la nécessité pour la clientèle de présenter des certificats d’hébergement et un pécule, à l’exemption des Algériens établis en Europe et qui bénéficient d’une réduction tarifaire de 50%. En outre, il a été question du redéploiement d’Air Algérie sur le marché africain, l’est et le sud du continent noir notamment. Mohamed Boultif a indiqué, enfin, que si la ligne Alger-Montréal est «bonne», celle entre Alger et Pékin est «mauvaise» et la restructuration ou la fermeture de cette ligne est à l’étude d’ici la fin de l’année.
C. B.
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