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Fin du parking à la matraque(ça va manquer à certains)
Algérie : Fin annoncée du parking à la matraque
Le recensement des aires de stationnement a commencé à Alger
jeudi 22 juin 2006.
Les services de sécurité et les collectivités locales de la wilaya d’Alger ont entamé hier, l’opération de repérage et de recensement de l’ensemble des parkings anarchiques en vue de leur régularisation. Il s’agit là, d’une opération-pilote qui sera étendue aux grandes villes du pays à la lumière des résultats obtenus.
Les gardiens de parkings anarchiques vont désormais être munis de badges numérotés et identifiables, une tenue de gardien et vont payer des impôts, a indiqué hier le chef de service de la sécurité publique de la wilaya d’Alger, en marge de la présentation du plan Bleu pour la wilaya.
Cette opération avait été annoncée, le 1er juin dernier, par le ministre délégué aux Collectivités locales, Daho Ould Kablia, qui répondait à un député FLN, lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales. Cette expérience-pilote, avait indiqué le ministre, s’inscrit dans le cadre de la « mise en oeuvre de la circulaire ministérielle portant mesures d’encadrement des activités de surveillance des parkings de voitures ». L’encadrement de telles activités tend, avait expliqué M. Ould Kablia, à « prévenir certaines formes d’atteinte aux personnes et aux biens » et à « mieux contrôler les recettes générées par ces activités » qui contribuent, a-t-il assuré, à « l’insertion sociale et professionnelle des jeunes à travers la création de postes d’emplois, où la priorité est accordée d’abord aux chômeurs ».
La circulaire « définit les espaces à transformer en parking et ceux à accorder par concession à des personnes qui doivent s’organiser en coopératives de surveillance de parkings », a précisé le ministre. Concernant le choix d’Alger pour le lancement de cette opération, le ministre l’a expliqué par l’importante superficie de cette ville « qui compte 136 grandes artères et 448 espaces de stationnement pouvant accueillir jusqu’à 31.040 véhicules ». Hier, donc, le chef de service de la sécurité publique, le commissaire principal Fadel Abdelmalek, a expliqué que les »exploitants » de ces parkings vont être recrutés dans le cadre de l’emploi de jeunes, et auront des espaces limités et encadrés qu’ils vont pouvoir gérer en conformité avec la loi.
Cette opération permet, selon le responsable, de compenser le manque dont souffre la capitale en matière d’espaces de stationnement. « La capacité des parkings officiels de la wilaya d’Alger est de 40.000 voitures, c’est presque insignifiant quand on sait que le parc automobile de la capitale est d’un million de véhicules, en plus des 600.000 qui arrivent des wilayas limitrophes », précise le commissaire de la sécurité publique.
L’Etat a donc décidé de réglementer cette « activité juteuse » après avoir fermé les yeux durant des années. Il faut le dire, les gardiens des parkings anarchiques ont fait des fortunes. La rue est devenue pour eux un territoire conquis à tel point où des artères et des impasses conçues pour un stationnement ont été vendues, revendues et louées contre d’importantes sommes d’argent.
Pour les services de sécurité, la réglementation de ces parkings permettra de responsabiliser civilement ces jeunes et permettra également de protéger le citoyen contre des agressions commises par des gardiens autoproclamés. « Le citoyen reconnaîtra désormais les gardiens de parkings. En cas de problème, il aura la possibilité de déposer plainte contre un gardien » dira le commissaire de la sécurité publique.
Plus de 10.000 policiers pour assurer la sécurité des sites touristiques de la capitale
Plus de 10.000 policiers seront mobilisés cet été pour sécuriser les sites touristiques et les places publiques de la capitale, Alger, dans le cadre du plan Azur, un dispositif reconduit pour la troisième année consécutive, a déclaré Abdelmalek Fadel, au cours d’un point de presse. « 10.100 policiers, dont 3.000 affectés directement (sur les sites), se chargeront de la sécurité des estivants et de leurs biens dans le cadre du plan Azur qui a été mis en application le 1er juin dernier », ajoute le responsable de la Sûreté d’Alger. Le plan Azur vise aussi à assurer la fluidité du trafic routier, à sécuriser le littoral, les sites touristiques et de loisirs, les lieux des manifestations culturelles et artistiques, les ports et les aéroports, ainsi qu’à lutter contre la criminalité et à protéger l’environnement, a-t-il expliqué. Ces effectifs seront ainsi appuyés dans leurs missions par 25 caméras de surveillance, sept radars et deux hélicoptères de la Sûreté de la wilaya d’Alger.
Par ailleurs, le commissaire principal Fadel a annoncé que six nouveaux postes de police ont été installés cette année au niveau des plages de Aïn Taya, Tamenfoust, les Ondines, El-Djamila, Raïs Hamidou et El-Kettani. Pour sa part, le chef du centre opérationnel et de coordination de la Sûreté de la wilaya d’Alger, le commissaire Dib Merzak, a expliqué que le plan Azur a été reconduit cette année en raison des résultats « positifs » enregistrés durant les étés 2004 et 2005, notamment en matière de prévention des accidents de la route et de la lutte contre la criminalité.
M. Aziza - Le Quotidien d’Oran
Le recensement des aires de stationnement a commencé à Alger
jeudi 22 juin 2006.
Les services de sécurité et les collectivités locales de la wilaya d’Alger ont entamé hier, l’opération de repérage et de recensement de l’ensemble des parkings anarchiques en vue de leur régularisation. Il s’agit là, d’une opération-pilote qui sera étendue aux grandes villes du pays à la lumière des résultats obtenus.
Les gardiens de parkings anarchiques vont désormais être munis de badges numérotés et identifiables, une tenue de gardien et vont payer des impôts, a indiqué hier le chef de service de la sécurité publique de la wilaya d’Alger, en marge de la présentation du plan Bleu pour la wilaya.
Cette opération avait été annoncée, le 1er juin dernier, par le ministre délégué aux Collectivités locales, Daho Ould Kablia, qui répondait à un député FLN, lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales. Cette expérience-pilote, avait indiqué le ministre, s’inscrit dans le cadre de la « mise en oeuvre de la circulaire ministérielle portant mesures d’encadrement des activités de surveillance des parkings de voitures ». L’encadrement de telles activités tend, avait expliqué M. Ould Kablia, à « prévenir certaines formes d’atteinte aux personnes et aux biens » et à « mieux contrôler les recettes générées par ces activités » qui contribuent, a-t-il assuré, à « l’insertion sociale et professionnelle des jeunes à travers la création de postes d’emplois, où la priorité est accordée d’abord aux chômeurs ».
La circulaire « définit les espaces à transformer en parking et ceux à accorder par concession à des personnes qui doivent s’organiser en coopératives de surveillance de parkings », a précisé le ministre. Concernant le choix d’Alger pour le lancement de cette opération, le ministre l’a expliqué par l’importante superficie de cette ville « qui compte 136 grandes artères et 448 espaces de stationnement pouvant accueillir jusqu’à 31.040 véhicules ». Hier, donc, le chef de service de la sécurité publique, le commissaire principal Fadel Abdelmalek, a expliqué que les »exploitants » de ces parkings vont être recrutés dans le cadre de l’emploi de jeunes, et auront des espaces limités et encadrés qu’ils vont pouvoir gérer en conformité avec la loi.
Cette opération permet, selon le responsable, de compenser le manque dont souffre la capitale en matière d’espaces de stationnement. « La capacité des parkings officiels de la wilaya d’Alger est de 40.000 voitures, c’est presque insignifiant quand on sait que le parc automobile de la capitale est d’un million de véhicules, en plus des 600.000 qui arrivent des wilayas limitrophes », précise le commissaire de la sécurité publique.
L’Etat a donc décidé de réglementer cette « activité juteuse » après avoir fermé les yeux durant des années. Il faut le dire, les gardiens des parkings anarchiques ont fait des fortunes. La rue est devenue pour eux un territoire conquis à tel point où des artères et des impasses conçues pour un stationnement ont été vendues, revendues et louées contre d’importantes sommes d’argent.
Pour les services de sécurité, la réglementation de ces parkings permettra de responsabiliser civilement ces jeunes et permettra également de protéger le citoyen contre des agressions commises par des gardiens autoproclamés. « Le citoyen reconnaîtra désormais les gardiens de parkings. En cas de problème, il aura la possibilité de déposer plainte contre un gardien » dira le commissaire de la sécurité publique.
Plus de 10.000 policiers pour assurer la sécurité des sites touristiques de la capitale
Plus de 10.000 policiers seront mobilisés cet été pour sécuriser les sites touristiques et les places publiques de la capitale, Alger, dans le cadre du plan Azur, un dispositif reconduit pour la troisième année consécutive, a déclaré Abdelmalek Fadel, au cours d’un point de presse. « 10.100 policiers, dont 3.000 affectés directement (sur les sites), se chargeront de la sécurité des estivants et de leurs biens dans le cadre du plan Azur qui a été mis en application le 1er juin dernier », ajoute le responsable de la Sûreté d’Alger. Le plan Azur vise aussi à assurer la fluidité du trafic routier, à sécuriser le littoral, les sites touristiques et de loisirs, les lieux des manifestations culturelles et artistiques, les ports et les aéroports, ainsi qu’à lutter contre la criminalité et à protéger l’environnement, a-t-il expliqué. Ces effectifs seront ainsi appuyés dans leurs missions par 25 caméras de surveillance, sept radars et deux hélicoptères de la Sûreté de la wilaya d’Alger.
Par ailleurs, le commissaire principal Fadel a annoncé que six nouveaux postes de police ont été installés cette année au niveau des plages de Aïn Taya, Tamenfoust, les Ondines, El-Djamila, Raïs Hamidou et El-Kettani. Pour sa part, le chef du centre opérationnel et de coordination de la Sûreté de la wilaya d’Alger, le commissaire Dib Merzak, a expliqué que le plan Azur a été reconduit cette année en raison des résultats « positifs » enregistrés durant les étés 2004 et 2005, notamment en matière de prévention des accidents de la route et de la lutte contre la criminalité.
M. Aziza - Le Quotidien d’Oran