Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a fait un geste symbolique à l'adresse de Mahmoud Ahmadinejad en demandant au président iranien de s'asseoir à côté de lui pour accueillir les dirigeants des Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).
L'OCI, qui se réunit à la Mecque, devrait entériner mercredi la décision de suspendre la Syrie prise lundi lors d'une réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères des 56 pays plus l'Autorité palestinienne.
En offrant une place de choix au dirigeant iranien, le souverain saoudien a accompli un geste important, estiment les analystes.
La télévision saoudienne a retransmis la réunion au cours de laquelle Ahmadinejad, vêtu d'un costume sombre et d'une chemise sans cravate, est apparu assis à la gauche du roi Abdallah.
"Il s'agit d'un message à la nation iranienne, mais également j'imagine au peuple saoudien, pour leur dire que nous sommes musulmans et que nous devons travailler ensemble en oubliant nos différences", a commenté Adballah al Chammari, un analyste politique saoudien.
L'Arabie saoudite sunnite et l'Iran chiite se livrent depuis plusieurs années à une lutte d'influence au Moyen-Orient et leur rivalité s'est exacerbée avec la guerre civile en Syrie.
Ryad, appuyé par la Turquie notamment, soutient les rebelles sunnites en lutte contre le pouvoir alaouite de Bachar al Assad tandis que Téhéran continue de se montrer fidèle à son allié syrien.
"Je pense qu'Abdallah essayait de dire à Ahmadinejad que ce que souhaite l'Arabie saoudite en Syrie n'est pas dirigé contre l'Iran", a expliqué un spécialiste des questions politiques saoudiennes.
Les observateurs s'attendaient à ce que ce sommet de l'OCI tourne à un face à face entre l'Arabie saoudite, favorable à une transition politique en Syrie, et l'Iran qui soutient Assad dans la répression menée depuis 17 mois.
Ryad reproche également à Téhéran d'entretenir l'agitation au sein des minorités chiites dans le Golfe, en particulier à Bahreïn, une monarchie sunnite.
"Le roi Abdallah dit aux chiites: nous n'essayons pas de faire les choses sans vous et de vous ignorer. Il essaie également de montrer aux sunnites qu'Ahmadinejad est lui aussi musulman et qu'il n'est pas différent de nous", précise Chammari.
Reuters
L'OCI, qui se réunit à la Mecque, devrait entériner mercredi la décision de suspendre la Syrie prise lundi lors d'une réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères des 56 pays plus l'Autorité palestinienne.
En offrant une place de choix au dirigeant iranien, le souverain saoudien a accompli un geste important, estiment les analystes.
La télévision saoudienne a retransmis la réunion au cours de laquelle Ahmadinejad, vêtu d'un costume sombre et d'une chemise sans cravate, est apparu assis à la gauche du roi Abdallah.
"Il s'agit d'un message à la nation iranienne, mais également j'imagine au peuple saoudien, pour leur dire que nous sommes musulmans et que nous devons travailler ensemble en oubliant nos différences", a commenté Adballah al Chammari, un analyste politique saoudien.
L'Arabie saoudite sunnite et l'Iran chiite se livrent depuis plusieurs années à une lutte d'influence au Moyen-Orient et leur rivalité s'est exacerbée avec la guerre civile en Syrie.
Ryad, appuyé par la Turquie notamment, soutient les rebelles sunnites en lutte contre le pouvoir alaouite de Bachar al Assad tandis que Téhéran continue de se montrer fidèle à son allié syrien.
"Je pense qu'Abdallah essayait de dire à Ahmadinejad que ce que souhaite l'Arabie saoudite en Syrie n'est pas dirigé contre l'Iran", a expliqué un spécialiste des questions politiques saoudiennes.
Les observateurs s'attendaient à ce que ce sommet de l'OCI tourne à un face à face entre l'Arabie saoudite, favorable à une transition politique en Syrie, et l'Iran qui soutient Assad dans la répression menée depuis 17 mois.
Ryad reproche également à Téhéran d'entretenir l'agitation au sein des minorités chiites dans le Golfe, en particulier à Bahreïn, une monarchie sunnite.
"Le roi Abdallah dit aux chiites: nous n'essayons pas de faire les choses sans vous et de vous ignorer. Il essaie également de montrer aux sunnites qu'Ahmadinejad est lui aussi musulman et qu'il n'est pas différent de nous", précise Chammari.
Reuters
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