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Alors que les Jeux olympiques de Londres se sont refermés sur un final spectaculaire le dimanche 12 août, athlètes et responsables du sport en Algérie reviennent sur la participation de leur pays.
Le coureur Taoufik Makhloufi a été le seul médaillé algérien de ces Jeux. Il s'est imposé dans la finale du 1 500 mètres messieurs le 7 août, devenant le premier athlète du Maghreb à décrocher l'or lors de ces JO, suivi du nageur tunisien Oussama Mellouli.
"J'ai beaucoup souffert lors des derniers mois", a expliqué Makhloufi. "J'ai travaillé dur pour décrocher cette médaille, et je remercie Dieu de m'avoir permis de remporter cette victoire."
Il a participé à cette course après avoir été réintégré par l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF). Makhloufi s'était vu interdire de Jeux pour "manquement à participer honnêtement et en toute bonne foi" lors des séries du 800 mètres, le 6 août. L'IAAF était ensuite revenue sur sa décision après avoir appris que Makhloufi, qui se remettait d'une blessure au genou, ne devait pas au départ participer à cette épreuve.
"Je suis très heureux de cette médaille d'or, que je dédie à tous les Algériens, aux Arabes et aux Musulmans", a-t-il déclaré sur Al Jazeera Sports à l'issue de la cérémonie de remise des médailles. "Les Algériens méritent cette joie. Nous avons montré grâce à cette victoire que l'Algérie compte des athlètes de haut niveau, en particulier en demi-fond, et qu'elle est présente à tous les niveaux de la compétition."
"La médaille de Makhloufi va inciter d'autres athlètes à exceller à l'avenir", a déclaré le président du comité olympique algérien Rachid Hanifi.
Mais ces Jeux 2012 auront également porté au grand jour les nombreux défis auxquels le sport est confronté en Algérie. "Nous devons travailler dès aujourd'hui pour améliorer la situation", a ajouté Hanifi.
Les athlètes engagés dans les épreuves de judo et de boxe, pourtant porteurs de grands espoirs, n'ont pas su répondre aux attentes.
Si les boxeurs Abdelhafid Benchebla (81kg) et Mohamed Amine Ouadahi (56kg) sont passés à deux doigts d'une médaille de bronze, les judokas Soraya Haddad et Sonia Asselah ont en revanche été éliminées dès le premier tour.
Les athlètes algériens ont besoin d'un véritable soutien et de travailler sur le long terme pour pouvoir participer aux compétitions internationales, a déclaré l'entraîneur de Haddad, Mohamed Bouhadou.
Même des boxeurs expérimentés comme Abdelkader Chadi et Chouaib Bouloudinet n'ont pas réussi à se hisser au second tour. Néanmoins, leur entraîneur technique Mourad Meziane a déclaré que la performance de ces deux boxeurs avait été globalement "satisfaisante".
"Je suis satisfait des performances techniques de nos boxeurs, qui ont fait ce qu'ils devaient faire", a-t-il déclaré à l'agence APS. "Il y a toutefois certains facteurs extérieurs que nous ne pouvions pas contrôler, comme l'arbitrage."
Pour sa part, le chef de la délégation olympique algérienne Mohamed Azzoug a indiqué que l'Etat "avait beaucoup investi dans le sport", mais que "cette politique doit être revue et de nouvelles méthodes envisagées". L'ancien champion olympique d'athlétisme Noureddine Morceli a expliqué à Magharebia que les athlètes doivent être soutenus et aidés pour pouvoir améliorer leur niveau.
En 2008, l'Algérie avait remporté deux médailles : l'or pour le judoka Haddad, et l'argent pour Amar Ben Yekhlef.
Source: Magharebia
Le coureur Taoufik Makhloufi a été le seul médaillé algérien de ces Jeux. Il s'est imposé dans la finale du 1 500 mètres messieurs le 7 août, devenant le premier athlète du Maghreb à décrocher l'or lors de ces JO, suivi du nageur tunisien Oussama Mellouli.
"J'ai beaucoup souffert lors des derniers mois", a expliqué Makhloufi. "J'ai travaillé dur pour décrocher cette médaille, et je remercie Dieu de m'avoir permis de remporter cette victoire."
Il a participé à cette course après avoir été réintégré par l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF). Makhloufi s'était vu interdire de Jeux pour "manquement à participer honnêtement et en toute bonne foi" lors des séries du 800 mètres, le 6 août. L'IAAF était ensuite revenue sur sa décision après avoir appris que Makhloufi, qui se remettait d'une blessure au genou, ne devait pas au départ participer à cette épreuve.
"Je suis très heureux de cette médaille d'or, que je dédie à tous les Algériens, aux Arabes et aux Musulmans", a-t-il déclaré sur Al Jazeera Sports à l'issue de la cérémonie de remise des médailles. "Les Algériens méritent cette joie. Nous avons montré grâce à cette victoire que l'Algérie compte des athlètes de haut niveau, en particulier en demi-fond, et qu'elle est présente à tous les niveaux de la compétition."
"La médaille de Makhloufi va inciter d'autres athlètes à exceller à l'avenir", a déclaré le président du comité olympique algérien Rachid Hanifi.
Mais ces Jeux 2012 auront également porté au grand jour les nombreux défis auxquels le sport est confronté en Algérie. "Nous devons travailler dès aujourd'hui pour améliorer la situation", a ajouté Hanifi.
Les athlètes engagés dans les épreuves de judo et de boxe, pourtant porteurs de grands espoirs, n'ont pas su répondre aux attentes.
Si les boxeurs Abdelhafid Benchebla (81kg) et Mohamed Amine Ouadahi (56kg) sont passés à deux doigts d'une médaille de bronze, les judokas Soraya Haddad et Sonia Asselah ont en revanche été éliminées dès le premier tour.
Les athlètes algériens ont besoin d'un véritable soutien et de travailler sur le long terme pour pouvoir participer aux compétitions internationales, a déclaré l'entraîneur de Haddad, Mohamed Bouhadou.
Même des boxeurs expérimentés comme Abdelkader Chadi et Chouaib Bouloudinet n'ont pas réussi à se hisser au second tour. Néanmoins, leur entraîneur technique Mourad Meziane a déclaré que la performance de ces deux boxeurs avait été globalement "satisfaisante".
"Je suis satisfait des performances techniques de nos boxeurs, qui ont fait ce qu'ils devaient faire", a-t-il déclaré à l'agence APS. "Il y a toutefois certains facteurs extérieurs que nous ne pouvions pas contrôler, comme l'arbitrage."
Pour sa part, le chef de la délégation olympique algérienne Mohamed Azzoug a indiqué que l'Etat "avait beaucoup investi dans le sport", mais que "cette politique doit être revue et de nouvelles méthodes envisagées". L'ancien champion olympique d'athlétisme Noureddine Morceli a expliqué à Magharebia que les athlètes doivent être soutenus et aidés pour pouvoir améliorer leur niveau.
En 2008, l'Algérie avait remporté deux médailles : l'or pour le judoka Haddad, et l'argent pour Amar Ben Yekhlef.
Source: Magharebia
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