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Point de vue de l'UE sur l'Algérie

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    Réformes, mode d’emploi
    ALGÉRIE - 2 juillet 2006 - par CHERIF OUAZANI, ENVOYÉ SPÉCIAL À ALGER

    Outre la concrétisation des engagements sociaux du chef de l’État, le nouveau Premier ministre propose un toilettage en profondeur de la Constitution.

    Accaparée par la question de la retransmission des matchs de la Coupe du monde de football et un début d’été caniculaire, l’opinion publique algérienne n’a accordé que peu d’intérêt à la réunion des chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne, qui s’est tenue les 15 et 16 juin, à Bruxelles. Dommage, car le communiqué final du sommet contenait un passage plutôt flatteur pour l’Algérie. « Ce pays offre les meilleures garanties pour la sécurité énergétique du vieux continent », indiquait le texte en substance. Oui, il s’agit bien de ce même pays qui, il y a moins de dix ans, était frappé d’une fièvre islamiste particulièrement meurtrière et dévastatrice… Une décennie d’une violence inouïe qui s’est déroulée à huis clos.
    Les propos des dirigeants européens comblent d’aise les autorités algériennes. « Même si elle est quelque peu tardive, cette reconnaissance consacre la solidité de nos institutions, la fiabilité de nos entreprises et le savoir-faire de nos ressources humaines, assure un collaborateur du président Abdelaziz Bouteflika. Au plus fort de la menace islamiste, jamais l’Algérie n’a failli à ses engagements en matière de livraison d’hydrocarbures. » Sans se lancer dans de telles analyses, le quidam a appris une chose essentielle : son pays est important, c’est Jacques Chirac, Tony Blair et consorts qui l’ont dit ! À quelques jours du 44e anniversaire de l’indépendance, il s’agit assurément d’une belle surprise. D’autant qu’une autre devrait prochainement l’accompagner : la revalorisation des salaires. Cette revalorisation qui a coûté son poste à Ahmed Ouyahia, l’ex-chef du gouvernement, dont la politique sociale était fondée sur le triptyque salaires-croissance-compétitivité.

    L’une des missions dévolues par Abdelaziz Bouteflika à son nouveau Premier ministre, Abdelaziz Belkhadem, a été de mener à bien les négociations sur une hausse de 30 % à 60 % du salaire national minimal garanti (SNMG, d’un montant de 10 000 dinars, soit un peu plus de 112 euros). Elles devraient aboutir d’ici au début de juillet. En deux conseils des ministres, Belkhadem a largement dépoussiéré le dossier, objet de discussions très serrées avec l’Union générale des travailleurs algériens (Ugta). Contrairement à son prédécesseur qui déléguait peu, le nouveau locataire de la primature ne le gère pas directement. Il en a confié la responsabilité à son ministre du Travail et des Affaires sociales, Tayeb Louh. Ancien président du syndicat de la magistrature, ce dernier est également connu pour avoir été l’un des acteurs de l’opération « redressement du Front de libération nationale » (FLN) ayant permis à Belkhadem de prendre les rênes de l’ancien parti unique, la première force politique du pays.

    Suite de l'Article in : http://www.jeuneafrique.com/jeune_af...me0&dos_id=199
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