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Tetouan :le journaliste Ali Lamrabet porte plainte contre trois policiers pour agressions .

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    Tétouan : Le journaliste Ali Lmrabet porte plainte contre trois policiers pour agression


    Par Alexis Mahdi Mantrach

    Le journaliste marocain et fondateur du défunt Demain magazine, Ali Lmrabet, aurait été agressé par trois policiers, hier, alors qu’il faisait ses courses à Tétouan. 48 heures plus tôt, il aurait déjà été victime d’une première agression à son domicile.



    ]En raison de ses propos sur les prisonniers sahraouis de Tindouf, Ali Lamrabet est interdit de profession au Maroc depuis 2004

    Les tribulations d’Ali Lmrabet n’en finissent plus. Alors que le journaliste marocain engagé faisait ses courses dans les rues de Tétouan, hier soir, dimanche 12 août, il se serait fait violemment passer à tabac par trois policiers en civil. « Alors que j’achetais des pommes d’un marchand ambulant, trois policiers m’ont attaqué et roué de coups. Ils m’ont traîné par terre et m’ont insulté », raconte le journaliste sur Demainonline, site d'information dont il est le directeur de publication.
    Joint par téléphone au moment où il déposait sa plainte dans un commissariat de la ville, le journaliste a déclaré qu’il ne comprenait pas les motifs de cette agression : « Je ne comprends pas pourquoi ils m’ont agressé. Ils n’ont pas manqué non plus de me voler 200 DH ainsi que ma carte nationale. Le plus surprenant peut être, c’est le fait qu’ils ne m’aient pas arrêté ni accusé de quoi que ce soit. C’est une agression gratuite », a-t-il commenté. Sur Demainonline, il estime que « du moment qu’ils ont refusé de m’embarquer quand ils m’ont agressé, et de faire un PV de police par la suite, ils se sont privés de toute justification postérieure. »
    Ali Lmrabet souligne que les policiers du commissariat lui ont réservé un accueil peu chaleureux : « durant mon audition l’inspecteur chargé de prendre mes déclarations s’est levé à plusieurs reprises, fâché par la crudité de mes propos (il fallait bien reproduire que ses collègues m’ont traité de « zamel », ont insulté ma défunte mère et mon vieux père avec des mots orduriers), ou parce que je n’étais pas d’accord avec l’interprétation qu’il donnait à mes propos. »
    De fait, le journaliste n'est probablement pas dans l’ignorance du désamour que lui voue les services de police tétouanais puisque 48 heures avant les faits, et alors qu’il subissait une première agression à son domicile, ces derniers sont restés immobiles face à ses appels de détresse : « Hier encore [samedi 11 août], quelqu’un m’a attaqué avec un tesson de bouteille. La police n’est pas intervenue malgré mes appels répétés »,raconte le journaliste. Une altercation qu’il relate d’ailleurs avec beaucoup d’humour dans un billet d’humeur.

    « Le prix de l’insolence »

    Bien que Ali Lmrabet s’efforce de ne pas interpréter les raisons de sa dernière agression, « sur la Toile, des Facebookers marocains estiment que le journaliste « paie le prix de son insolence »,notamment lorsqu’il tourne en dérision le roi et son entourage », rapporte le site d’information Slate Afrique. Pour d’autres, l’ancien rédacteur en chef du Journal Hebdomadaire, fermé en 2010 suite à des pressions des pouvoirs publics, paie ici son dernier article sur le général Housni Benslimane, dans lequel il traite ce dernier de « tortionnaire attitré du royaume ».
    Il faut dire que celui qui est également le fondateur du défunt magazine satirique Demain ne connait pas la langue de bois, bien au contraire. Ses critiques au vitriol du pouvoir en place lui ont valu d’être « condamné pour crime de lèse-majesté en 2003 et ses publications censurées », rappelle Slate Afrique, qui ajoute par ailleurs qu'il lui est « interdit de pratiquer sa profession de journaliste au Maroc depuis 2004 ». Ceci ne l'a toutefois pas empêché de se reconvertir en devenant correspondant pour le journal espagnol El Mundo. Enfin, et pour faire plaisir à ses détracteurs, il a ressuscité depuis plus d’un an Demain en lançant un site internet éponyme « qui draine de très nombreux lecteurs et qui est régulièrement l’objet de cyber-attaques », souligne Slate Afrique.

    BLADI
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    des grNDS imbeciles ces flics, ils lui ont donné l occasion pour faire parler de lui!
    بارد وسخون
    M.Alhayani

    Commentaire


    • #3
      Les imbéciles sont ceux qui ont commandité cette agression, les policiers ne vont pas agir de la sorte de leur propre chef.
      Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

      Commentaire

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