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«Ces hommes n'ont aucun respect!»

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  • «Ces hommes n'ont aucun respect!»

    «Ces hommes n'ont aucun respect!»

    Les gardiens de prison sont dépassés par les détenus nord-africains agressifs. Le manque de personnel est dénoncé.

    Les directeurs des établissements pénitentiaires sortent du bois. Leurs collaborateurs seraient de plus en plus souvent confrontés au comportement violent des détenus d’origine nord-africaine. «Ils cassent du matériel ou s’automutilent. Des employés sont menacés de mort, ça pèse lourd sur leur moral», tonne Andrea Zinsli. Selon le directeur du Service d’exécution des peines des Grisons, les débordements se sont multipliés. «C’est un véritable problème», a renchéri sur les ondes de la radio alémanique DRS le Fribourgeois Thomas Freytag, président de la Fédération des établissements de privation de liberté. «Ces hommes-là n’ont aucun respect. Ils insultent et agressent les employés», a-t-il confirmé hier à «20 Minuten».

    Chaque canton essaie à sa manière de gérer la situation, mais tous s’accordent à dire qu’il faut augmenter les effectifs. «Le personnel est équipé d’un spray au poivre mais ça ne suffit pas. Il nous faut davantage de professionnels», exige Thomas Freytag.

    Les cantons de Vaud et de Genève ne subissent pas les mêmes problèmes. «La surpopulation exacerbe les conflits interethniques, mais notre personnel est formé pour parer aux menaces et aux situations conflictuelles», affirme Anthony Brovarone, porte-parole du Service pénitentiaire de l’Etat de Vaud. A Champ-Dollon (GE), rien ne permettrait d’affirmer qu’un groupe ethnique est plus violent qu’un autre.
    20 minutes.Ch

  • #2
    ces hommes veulent tout simplement vivre avec dignité !

    Commentaire


    • #3
      Genève et ses voyous sans pays

      Délinquance

      Dans le canton, près de 400 Maghrébins sans papiers sont régulièrement arrêtés par la police. Et ils ne sont pas refoulables.

      L’agression de la femme de 79 ans à son domicile de Chêne-Bourg dimanche soir, dans le canton de Genève, a suscité la colère dans toute la Suisse romande. La victime, retrouvée ligotée dans sa baignoire, de l’ouate dans la bouche, les deux yeux au beurre noir et portant des traces de coups sur tout le corps, se trouve toujours à l’Hôpital cantonal. L’arrestation des deux agresseurs – des ressortissants d’Afrique du Nord selon le Ministère public genevois – a braqué les projecteurs sur un noyau de près de 400 personnes qui empoisonnent la vie des Genevois, commettant des délits allant du vol de sac à main à l’agression et au brigandage en passant par le deal. Le phénomène n’est pas nouveau à Genève, pays de cocagne pour les malfrats. Mais il est en augmentation. Face à ces délinquants sans papiers, que faire? Réponses.

      Qi sont ces délinquants? Leur moyenne d’âge se situe entre 20 et 35 ans. Les deux individus de 22 et 25 ans interpellés quelques heures après l’agression de Chêne-Bourg sont bien connus des services de police avec, à leur actif, plus de 20 inscriptions au casier judiciaire depuis 2005. Parmi ce noyau de 380 personnes recensées par la police comme les auteurs de la criminalité de rue, certains se prétendent Algériens mais sont probablement Marocains. «C’est courant. Cette population qui, lorsqu’elle est arrêtée est bien entendu dépourvue de papiers d’identité, ne donne pas souvent sa véritable nationalité, constate Jean Sanchez, chef de la police adjoint. La plupart sont Algériens mais se prétendent Irakiens, Palestiniens ou Libyens. Ils ne sont donc pas expulsables parce ces pays sont en guerre. Ils peuvent aussi être d’autres nationalités et se dire Algériens car les accords de réadmission avec ce pays ne sont pas respectés.» Cette population criminogène vit dans des squats, des abris de protection civile, parfois des petites pensions.

      Leurs forfaits? Cela va du vol à la tire au cambriolage, en passant par le vol à l’arraché, le trafic de haschisch et les brigandages. Une première vague est arrivée dans les années 1990. En 2006, la police genevoise a recensé de nouveaux arrivants, plus violents, certains sous l’emprise de médicaments, de drogue et/ou d’alcool. «Ces personnes rigolent des peines qui leur sont infligées, ajoute Jean Sanchez. Ils n’hésitent pas à menacer les policiers qui les arrêtent, de même que leurs victimes.»

      Que peut faire la police? Et la justice? Les arrêter évidemment, quand ils commettent un délit. Problème: lorsqu’ils ont purgé leur peine, ils sont «remis à la rue», faute de pouvoir être refoulés dans leur pays. L’introduction des jours-amendes et du nouveau Code de procédure pénale en janvier 2011 n’a rien arrangé puisque, sur des délits mineurs, ils ne sont pas mis en détention immédiate, quand bien même la procédure se poursuit. «On a désarmé la justice depuis 2007, notamment en supprimant les expulsions judiciaires prononcées par les autorités pénales», constate le procureur général, Daniel Zappelli.

      Que peut faire Genève? Déjà appliquer la loi sur les mesures de contrainte votées en 2005 par la Suisse, mais qui ne sont pas appliquées dans la Cité de Calvin (ndlr: Genève avait voté contre la loi). Le canton ne s’est jusqu’ici pas donné les moyens de construire des places de détention administrative en suffisance.

      Que peut faire Berne? Et la Suisse? Revoir le nouveau Code pénal et, du coup, ordonner des peines qui ne font plus «sourire les malfrats», pour reprendre les termes d’un policier. Ensuite, réactiver les démarches pour faire appliquer les accords de réadmission, notamment avec l’Algérie.

      Le Printemps arabe a-t-il eu une influence? Depuis environ un an, on recense à Genève une cinquantaine de Tunisiens délinquants. Mais attention à ne pas faire d’amalgames! Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen, remarque que le phénomène n’est pas nouveau. «Les raisons de la délinquance sont à chercher ailleurs, dans la crise économique, le manque de débouchés. Ces délinquants ne sont pas des réfugiés politiques mais économiques!» Hafid Ouardiri, directeur de la Fondation L’Entre-Connaissance, se montre pour sa part dégoûté: «Ces personnes qui ont attaqué la dame âgée sont des barbares. Ce que je déplore, c’est la récupération qui en est faite en Suisse par certains partis politiques. Le comportement de ces jeunes voyous rejaillit de fait sur notre communauté qui est bien intégrée et, cela, je le déplore.»
      (Le Matin Suisse)

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