Le président libanais, Michel Sleimane, a tenu, hier, des réunions de crise avec des ministres et chefs des services de sécurité pour discuter de la question des enlèvements de ressortissants syriens par des hommes armés.
«J’ai rencontré les chefs des services de sécurité et les ministres concernés pour discuter de la question des enlèvements des deux côtés», a déclaré le président Sleimane. «Nous espérons résoudre cette question de manière diplomatique», a-t-il indiqué. «Les Libanais en Syrie seront relâchés ainsi que les Syriens enlevés au Liban.» D’autre part, le président libanais a mis en garde contre toute tentative pouvant nuire à la paix civile du pays ou menacer la sécurité de ses citoyens et des résidents étrangers, a rapporté l’Agence de presse nationale.
«Semer le chaos revient à mettre en danger la vie de nos citoyens et menace l’intégrité de l’Etat, qui a pour mission de protéger la vie et les droits de ses citoyens», a-t-il déclaré, lors d’une réunion avec les directeurs des agences de sécurité du pays. Il a souligné la nécessité d’appliquer «au plus vite» la décision émise par le cabinet le 9 juillet, qui vise à «empêcher que des routes ne soient bloquées et à renforcer la protection des missions diplomatiques des pays amis au Liban, dont l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie et la Syrie». Le chef de l’Etat libanais a souligné la nécessité de «protéger le Liban contre les répercussions des crises dans les pays voisins», en référence notamment au conflit syrien.
Division
Les déclarations de Michel Sleimane n’ont pas convaincu, puisque l’Arabie Saoudite a demandé à ses ressortissants de quitter le Liban, citant des craintes de kidnapping de ses citoyens liées à la situation en Syrie. Le Qatar a également fait une demande en ce sens en raison d’une situation instable de sécurité. Un peu plus tôt dans la journée, un puissant clan familial chiite libanais avait revendiqué le rapt d’au moins 20 Syriens au Liban, pour tenter de les échanger contre un des leurs, enlevé cette semaine en Syrie.
Le conflit en Syrie divise profondément le Liban voisin, pays à l’équilibre confessionnel très fragile, notamment entre des chiites qui expriment leur sympathie pour le régime alaouite et des sunnites qui penchent vers les insurgés. L’Arabie Saoudite mène quant à elle une offensive diplomatique contre le régime syrien et tente d’obtenir l’exclusion du pays de l’Organisation de la conférence islamique, au cours d’un sommet qui devait s’achever mercredi soir.
El Watan
«J’ai rencontré les chefs des services de sécurité et les ministres concernés pour discuter de la question des enlèvements des deux côtés», a déclaré le président Sleimane. «Nous espérons résoudre cette question de manière diplomatique», a-t-il indiqué. «Les Libanais en Syrie seront relâchés ainsi que les Syriens enlevés au Liban.» D’autre part, le président libanais a mis en garde contre toute tentative pouvant nuire à la paix civile du pays ou menacer la sécurité de ses citoyens et des résidents étrangers, a rapporté l’Agence de presse nationale.
«Semer le chaos revient à mettre en danger la vie de nos citoyens et menace l’intégrité de l’Etat, qui a pour mission de protéger la vie et les droits de ses citoyens», a-t-il déclaré, lors d’une réunion avec les directeurs des agences de sécurité du pays. Il a souligné la nécessité d’appliquer «au plus vite» la décision émise par le cabinet le 9 juillet, qui vise à «empêcher que des routes ne soient bloquées et à renforcer la protection des missions diplomatiques des pays amis au Liban, dont l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie et la Syrie». Le chef de l’Etat libanais a souligné la nécessité de «protéger le Liban contre les répercussions des crises dans les pays voisins», en référence notamment au conflit syrien.
Division
Les déclarations de Michel Sleimane n’ont pas convaincu, puisque l’Arabie Saoudite a demandé à ses ressortissants de quitter le Liban, citant des craintes de kidnapping de ses citoyens liées à la situation en Syrie. Le Qatar a également fait une demande en ce sens en raison d’une situation instable de sécurité. Un peu plus tôt dans la journée, un puissant clan familial chiite libanais avait revendiqué le rapt d’au moins 20 Syriens au Liban, pour tenter de les échanger contre un des leurs, enlevé cette semaine en Syrie.
Le conflit en Syrie divise profondément le Liban voisin, pays à l’équilibre confessionnel très fragile, notamment entre des chiites qui expriment leur sympathie pour le régime alaouite et des sunnites qui penchent vers les insurgés. L’Arabie Saoudite mène quant à elle une offensive diplomatique contre le régime syrien et tente d’obtenir l’exclusion du pays de l’Organisation de la conférence islamique, au cours d’un sommet qui devait s’achever mercredi soir.
El Watan
Commentaire