Ryanair donne la fessée aux autorités marocaines
Casablanca.- La compagnie aérienne low-cost Ryanair ne va pas de main morte avec le Maroc. Elle veut coûte que coûte punir Rabat et ne veut pas lâcher prise. Après avoir annoncé en juin dernier la suppression, à partir du 1er octobre prochain, de six routes vers le Maroc, à Nador (depuis Gérone et Madrid), Oujda (depuis Marseille et Charleroi, les deux seules lignes opérées), ainsi que le vol Fès-Londres Stansted et le Marrakech-Valence, puis réduit les fréquences de quatre rotations hebdomadaires entre Madrid et Tanger, et de deux entre Charleroi et Fès ou entre Londres-Luton et Marrakech (qui a été supprimée depuis), Ryanair va plus loin.
La compagnie irlandaise a décidé de supprimer les vols de Londres-Luton vers Marrakech et diminuer les fréquences sur d’autres lignes cet hiver.
Son objectif est de punir les autorités marocaines pour « rupture d’accord avec le gestionnaire des aéroports du Maroc », l’Office national des aéroports (ONDA). Ryanair accuse cet office d’Etat d’imposer «un monopole de la société de manutention» qui signifie pour la « compagnie pas chère » une « augmentation considérable des charges ».
Conséquence pour le royaume selon le porte-parole de Ryanair, Stephen McNamara : » le Maroc va se voir priver au total 380 000 passagers et 380 emplois locaux, et supportera une perte annuelle en dépenses touristiques évaluée à plus de 40 millions d’euros ». Le chiffre des touristes perdus a augmenté puisque en juin il était de seulement 100 000…
En clair, le Maroc va recevoir un uppercut en pleine gueule et en pleine crise économique internationale.
Badr Soundouss Demainonline
Casablanca.- La compagnie aérienne low-cost Ryanair ne va pas de main morte avec le Maroc. Elle veut coûte que coûte punir Rabat et ne veut pas lâcher prise. Après avoir annoncé en juin dernier la suppression, à partir du 1er octobre prochain, de six routes vers le Maroc, à Nador (depuis Gérone et Madrid), Oujda (depuis Marseille et Charleroi, les deux seules lignes opérées), ainsi que le vol Fès-Londres Stansted et le Marrakech-Valence, puis réduit les fréquences de quatre rotations hebdomadaires entre Madrid et Tanger, et de deux entre Charleroi et Fès ou entre Londres-Luton et Marrakech (qui a été supprimée depuis), Ryanair va plus loin.
La compagnie irlandaise a décidé de supprimer les vols de Londres-Luton vers Marrakech et diminuer les fréquences sur d’autres lignes cet hiver.
Son objectif est de punir les autorités marocaines pour « rupture d’accord avec le gestionnaire des aéroports du Maroc », l’Office national des aéroports (ONDA). Ryanair accuse cet office d’Etat d’imposer «un monopole de la société de manutention» qui signifie pour la « compagnie pas chère » une « augmentation considérable des charges ».
Conséquence pour le royaume selon le porte-parole de Ryanair, Stephen McNamara : » le Maroc va se voir priver au total 380 000 passagers et 380 emplois locaux, et supportera une perte annuelle en dépenses touristiques évaluée à plus de 40 millions d’euros ». Le chiffre des touristes perdus a augmenté puisque en juin il était de seulement 100 000…
En clair, le Maroc va recevoir un uppercut en pleine gueule et en pleine crise économique internationale.
Badr Soundouss Demainonline
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