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France 2013 : LA FAILLITE

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  • France 2013 : LA FAILLITE

    Cher Concitoyen,

    Selon moi, l'année 2013 marquera un tournant dans l'Histoire de France.

    Au cours des mois et des années qui viennent, notre pays, déjà en déclin, devrait voir sa chute s'accélérer et son rang dans le monde se dégrader. Nous pourrions même basculer dans un chaos social et économique tel que nous n'en avons pas connu depuis 1968... voire depuis la Révolution de 1789.

    Ne vous y trompez pas : la faillite de la France est proche. Et elle est bien réelle.

    Selon moi, nous avec franchi depuis le début de l'année des étapes très importantes dans ce processus. La perte du Triple A français en a été une. Idem pour les élections présidentielles de mai 2012, qui ont signé un virage vers plus de dépenses et moins de réformes.

    Si je vous écris aujourd'hui, c'est pour tirer la sonnette d'alarme.

    En tant que citoyen français, vous avez le droit de savoir ce qui se passe... mais aussi de connaître les mesures qui pourraient vous aider à vous protéger.

    Parce qu'il ne faut jamais perdre de vue une chose très importante : dans des périodes aussi troublées que celles que nous vivons en ce moment, des fortunes se défont... et se font.

    Tandis que certains voient leur épargne partir en fumée, d'autres parviennent à protéger leur patrimoine -- et même à l'accroître.

    Si vous me le permettez, j'aimerais vous aider à en faire partie.

    Car je vais peut-être vous surprendre, mais un seul facteur pourrait séparer ceux qui perdront tout de ceux qui s'en tireront indemnes : une véritable "arme secrète" sur laquelle je reviendrai dans quelques instants.

    Avant ça, j'aimerais que vous compreniez une chose très importante. Ce que vous allez découvrir dans ce message ne sont pas de simples prophéties d'oiseaux de malheur qui n'ont aucune chance de se réaliser.

    Si vous pensez que nos dirigeants ont le pouvoir de tout régler d'un coup de baguette magique, vous pouvez arrêter votre lecture ici... et tant pis pour vous.

    Les chiffres que je vais vous révéler sont réels. Ce sont des données publiques, accessibles à tous. Il suffit de voir au-delà de la langue de bois et du politiquement correct pour s'apercevoir que ces informations pointent tous vers une réalité implacable.

    Oh, certains de ceux qui liront ce message balaieront mes arguments d'un revers de main. Ils me traiteront de "Cassandre" et se moqueront de ce qu'ils considèrent comme des élucubrations.

    J'ai l'habitude.

    Mais j'ai aussi l'habitude de voir nos prédictions se réaliser... alors même qu'elles étaient considérées comme "impossibles" par une large partie des autorités et de la presse grand public.

    Il faut dire que nous avons un long historique de prévisions auxquelles bien peu de gens croyaient... et qui font aujourd'hui la Une des journaux.



    Des années passées à servir la cause
    des investisseurs particuliers et épargnants individuels

    Je m'appelle Simone Wapler. Ingénieur de formation, j'ai quitté depuis plus de 13 ans les laboratoires pour les marchés boursiers. En 2001, je suis entrée dans un groupe de presse et d'édition spécialisé dans les recherches et les conseils financiers. J'en ai pris la direction éditoriale depuis 2011.

    Ce qui fait notre différence est que nous sommes totalement indépendants. Attention, nous ne sommes pas pour autant isolés. Notre force est d'appartenir à une sorte de "think tank" financier, un réseau de spécialistes unique au monde : Agora Inc.

    Nous ne servons ni la cause des multinationales cotées en bourse, ni celle des grandes banques mais, à travers plus de 120 pays, celle de milliers et milliers de particuliers.

    C'est simple, nous avons été parmi les premiers à nous intéresser à l'or et à prédire sa hausse continue. Nous avons annoncé avant qu'ils ne fassent la une des journaux grand public l'explosion de la bulle internet en 2000... les dérèglements financiers mondiaux de l'après-11 septembre 2001... la bulle des junk bonds de 2001...la bulle immobilière américaine en 2007... la crise des dettes souveraines entamée en 2010... Et j'en passe, la liste serait trop longue.

    Surtout, nos lecteurs ont pu chaque fois se protéger à temps -- comme en 2008, avant la crise des crédits subprime et l'effondrement boursier qui s'en est suivi. Mieux, alors que les autres investisseurs déploraient de lourdes pertes, un lecteur ayant suivi nos conseils aurait pu voir son capital plus que quadrupler.

    Comment ? Tout simplement en investissant dans un secteur clef : l'or -- qui, pour rappel, est passé de moins de 300 euros au début de l'année 2000 aux récents 1 300 euros -- soit une multiplication par plus de quatre...

    Plus récemment encore, nous avons mis en garde nos lecteurs contre les obligations grecques, espagnoles ou portugaises ainsi que de nombreux placements autrefois sûrs, désormais à fort risque. Pour cela, nous n'avons pas attendu la dégradation des notes souveraines de ces Etats ou encore celle, en juin 2012, de grandes banques comme la Société Générale ou BNP Paribas. D'ailleurs, cela ne m'étonnerait pas que vous possédiez, comme 46 millions de Français, un de ces placements à risque -- et que vous soyez particulièrement exposé aujourd'hui.

    A vrai dire, je ne connais pas d'autre société de presse ayant eu le courage d'avertir ses lecteurs, aussi en avance et avec tant de précision, des conséquences inéluctables et dangereuses, sur leur propre porte-monnaie, de la crise financière de 2008 ou de l'actuelle crise des dettes souveraines.

    Il ne s'agit en aucun cas de nous reposer sur nos lauriers : le pire est à venir. Je suis convaincue que la crise que nous traversons aujourd'hui affectera profondément notre niveau de vie en France et notre rang dans le monde.



    Quatre critères objectifs pour une faillite annoncée

    Savez-vous à quand remonte le dernier budget à l'équilibre de notre pays ?

    1973. La France est dans le rouge depuis plus d'une génération ! De 1974 (élection de Valéry Giscard d'Estaing) à aujourd'hui, la dette française est passée de 21,2% du PIB à 89,3% du PIB.

    Tenez, un graphique vaut mieux qu'un long discours :



    Source : INSEE

    Ce sont désormais 1 789,4 milliards d'euros de dette que nous nous traînons... soit près de 27 000 euros à rembourser pour chaque homme, femme et enfant habitant notre pays. Et c'est terrible à dire, mais ce n'est pas le plus grave.

    Non : ce qui est en train de couler notre pays aussi sûrement qu'un boulet entraîne un corps sous les eaux, ce sont les intérêts sur cette dette.



    Critère de faillite n°1 :
    Savez-vous à quoi servent vraiment vos impôts ?

    C'est logique : chaque fois que notre déficit s'aggrave, l'Etat doit emprunter de l'argent. Et qui dit emprunt, dit intérêts. Plus la somme empruntée est conséquente, plus les emprunts sont élevés.

    Or actuellement, l'emprunt est colossal... et les intérêts sont gigantesques.

    Quelques chiffres pour vous donner la mesure du problème :

    En 2012, il est prévu que les intérêts se monteront à près de 49 milliards d'euros.

    En 1980, il fallait un tiers des impôts sur le revenu pour s'acquitter de ces intérêts.

    En 2004, c'était l'intégralité de nos impôts qui passait dans ces remboursements !

    Désormais, vos impôts ne servent plus à assurer un service public digne de ce nom. Education, recherche, défense, infrastructures, logements... tous les services de l'Etat sont financés à crédit -- tandis que le produit de votre travail est taxé de plus en plus lourdement pour rembourser une dette qui s'alourdit d'année en année.

    Nous sommes entrés dans un cercle vicieux... et nous ne pourrons pas en sortir sans d'immenses sacrifices. Voyez-vous, un gouvernement ne peut pas s'approprier toute la richesse de la France. Il faut bien qu'il vous reste de quoi vous nourrir, vous vêtir, vous loger.

    Pour payer ses dettes et rembourser, l'Etat ne peut donc prendre que sur ses recettes : ce qu'il prélève comme impôt sur les entreprises et ses citoyens.

    Selon le projet de Loi de Finances 2012, les recettes fiscales devraient s'élever cette année à 253,8 milliards d'euros. Rappelez-vous à combien se monte notre dette : 1 789,4 milliards d'euros. Il faudrait donc à l'Etat plus de sept années de recettes pour rembourser la dette nationale, ceci en arrêtant tout service public : plus de justice, de police, d'école, d'armée, de musées, d'hôpitaux, de médecins... ni même de fonctionnaires pour faire rentrer les impôts !

    Et ce n'est pas tout...
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Critère de faillite n°2 :
    Où diable notre gouvernement va-t-il trouver
    33% de recettes fiscales supplémentaires ?

    Voici la répartition des dépenses publiques prévues pour 2012, telles qu'on peut les trouver dans un document intitulé Le budget de l'Etat voté pour 2012 en quelques chiffres.

    Cette note détaille avec précision la répartition des dépenses publiques. J'en reprend ci-dessous les principaux éléments, accompagnés des chiffres de 2011... Vous verrez que la comparaison est édifiante.

    2011 2012
    Dépenses en milliards d'euros

    363,4

    376,2

    Enseignement et recherche

    87,0

    87,6

    Collectivités territoriales

    58,0

    *

    Charge de la dette

    45,4

    48,8

    Défense

    37,4

    38,0

    Union européenne

    18,2

    *

    Sécurité

    16,8

    17,5

    Solidarité, insertion et égalités de chances

    12,4

    12,7

    Gestion des finances publiques et des ressources humaines

    11,7

    11,6

    Travail et emploi

    11,6

    10,1

    Ecologie et développement durable

    9,5

    9,6

    Ville et logement

    7,6

    7,6

    Justice

    7,1

    7,4

    Autres missions

    40,7

    *

    * Donnée non renseignée par Bercy à l'heure où j'écris ces lignes.

    Et voici maintenant, toujours selon la même source, les recettes de l'Etat français :

    2011 2012
    Recettes en milliards d'euros

    271,8

    290,8

    TVA

    130,9

    137,8

    Impôt sur le revenu

    52,2

    59,7

    Impôt sur les sociétés

    44,8

    44,9

    Taxe d'Importation des Produits Pétroliers (TIPP)

    14,1

    14,0

    Autres recettes fiscales

    12,9

    18,6

    Autres recettes

    16,9

    15,8

    C'est parfaitement clair : le remboursement de la dette est devenu le troisième poste de dépenses de l'Etat.

    Vous avez noté que le poste "Union européenne" n'est pas renseigné pour l'instant... C'est sans doute une bonne chose, parce qu'il devrait exploser compte tenu des graves problèmes qui affectent la Zone euro et des nouveaux efforts consentis par l'Union européenne (120 milliards d'euros pour le pacte de croissance, 100 milliards pour renflouer les banques espagnoles, etc.)... pour lesquels la France est mise à contribution alors qu'elle n'a pas un sou en poche !

    Le calcul est simple. Je vais utiliser les chiffres de l'année dernière, afin d'avoir des données confirmées. A fin 2011, notre déficit fiscal se montait à :

    (363,4 – 271,8)/271,8 milliards d'euros... soit 33,7% des recettes fiscales.

    Il faut trouver un tiers de recettes fiscales supplémentaires.

    Et n'oubliez pas le plus important ! Même si nous trouvions ces milliards supplémentaires, nous n'aurons même pas commencé à rembourser le principal. Nous aurons simplement arrêté l'hémorragie.

    Où trouver un tiers de recettes fiscales en plus ?



    Critère de faillite n°3 :
    Pour tondre un mouton,
    encore faut-il qu'il lui reste de la laine sur le dos...

    La pression fiscale en France est déjà l'une des plus élevée d'Europe. Les dépenses publiques de notre pays représentent 56,6% du PIB. Ces dépenses publiques sont financées par les impôts. La pression fiscale est donc de 56,6%.

    Selon l'étude de l'Institut Economique Molinari et d'Ernst & Young :

    Le taux d'imposition réel du salarié moyen augmente dans l'Union européenne de 0,24% en 2011. Il est passé de 43,99% en 2010 à 44,23%, en grande partie en raison de l'augmentation de la TVA dans 13 états membres depuis 2009.

    Dans six pays, plus de la moitié des revenus liés au travail sont prélevés au titre des impôts et taxes retenus dans le périmètre de notre étude (Belgique, Hongrie, France, Autriche, Allemagne, Suède).

    Le graphique ci-dessous est très clair à cet égard :



    Pour classer la pression fiscale qui s'exerce sur les salariés, l'Institut Molinari a également procédé au calcul du "jour de libération fiscale" -- c'est-à-dire le jour de l'année civile où vous commencez à travailler pour votre compte.

    Le constat est sans appel : un Français ne travaille que pour l'Etat jusqu'au 26 juillet de l'année civile ! Plus de la moitié de votre année se passe à travailler pour le gouvernement... sans que votre labeur ne vous rapporte quoi que ce soit.

    Et ne vous faites pas d'illusions : ce n'est pas parce que vous faites déjà partie des citoyens les plus taxés du monde que l'Etat ne va pas augmenter sa pression : il y va de sa survie, après tout...

    Les nouvelles mesures d'imposition annoncées par François Hollande ne sont qu'un début. Soyez prêt à travailler encore plus... pour payer plus.



    Préparez-vous à l'écrasement de la classe moyenne

    Eh bien, clament pas mal de personnes bien intentionnées, il n'y a qu'à taxer les plus riches ! Avec toutes ces niches fiscales, c'est bien le diable si on ne débusque pas assez de milliards pour résoudre nos problèmes !

    Détrompez-vous. Déjà, la notion de "riches" est franchement fluctuante.

    Selon l'INSEE en 2009, si vous aviez plus de 2 987 euros par mois de revenus net, vous faisiez partie des riches.

    Selon François Hollande lors de la campagne présidentielle de 2007, était riche celui qui disposait de plus de 4 000 euros / mois de revenus.

    Pour le moment, vous êtes considéré comme riche à partir de 250 000 euros par an de revenus imposables. C'est en tout cas le seuil qu'a arrêté le gouvernement en 2011.

    Mais surtout, le calcul est implacable... Selon la chaîne télévisée TF1, voici ce que donne l'idée d'une taxe de 3% sur les revenus des présumés riches :

    Revenus annuels
    en euros

    Nombre de foyers touchés

    Recette fiscale annuelle en millions d'euros

    500 000 euros

    30 000

    200

    150 000 euros

    300 000

    1 500

    Taxer les riches procurerait donc entre 200 millions et 1,5 milliards d'euros de recettes...

    C'est dérisoire : n'oubliez pas que nous parlons d'une dette de 1 789,4 milliards dont les seuls intérêts nous coûtent près de 49 milliards !

    Supposons maintenant que l'Etat confisque 90% des revenus des présumés riches gagnant plus de 150 000 euros. Ils verraient leurs revenus disponibles ramenés à 15 000 euros annuels, soit 1 250 euros par mois, donc sous le SMIC (1 425 euros par mois).

    Malgré cette confiscation, l'Etat n'encaisserait que 45 milliards d'euros, pas tout à fait de quoi faire face aux intérêts de sa dette... qui grossirait encore.

    Il faudra trouver d'autres riches... Et le moyen le plus simple consistera à abaisser toujours plus le seuil de richesse.

    De cette manière, la France pourrait ne compter bientôt que des riches, donc taxables. Les pauvres, eux, auront disparu des statistiques, de la même façon qu'on raye les chômeurs découragés des statistiques de l'emploi.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

    Commentaire


    • #3
      En pratique, ce serait tout simplement l'écrasement de la classe moyenne : elle deviendrait la victime systématique des politiques d'austérité et de taxation, provoquant son appauvrissement... Tandis que les plus modestes, ployant eux aussi sous le fardeau fiscal, seraient bien en peine de grimper dans l'échelle sociale. Il est d'ailleurs dramatique de constater que la jeune génération actuelle est la première depuis le 20ème siècle à savoir que son niveau de vie ne sera pas supérieur à celui de ses aînés.

      Un pays sans classe moyenne est un pays pauvre. Un pays dont la classe moyenne diminue est un pays qui s'appauvrit !



      Et la croissance, alors ?

      Honnêtement, j'ai hésité à ajouter ce chapitre. Parce qu'il me semblait presque indécent de parler de "croissance" dans le contexte actuel. Il est vrai que, classiquement, la seule autre façon de rembourser les dettes serait que l'Etat augmente ses recettes fiscales grâce à la croissance.

      Mais quelle croissance ? Elle a péniblement atteint les +1,7% sur l'ensemble de 2011. Elle a stagné durant les deux premiers trimestres 2012... et on l'attend à -- royalement -- à +0,4% sur l'ensemble de l'année 2012 !

      Au moins échappons-nous à la récession, se féliciteront sans doute les autorités et les médias grand public. Certes. Mais c'est avec ça (et 2,75 millions de chômeurs, un record depuis 15 ans) qu'on va regonfler notre budget national ? Soyons sérieux.

      Année après année, les budgets de la France ont été élaborés comme si le baby boom et les gains de productivité de l'automatisation puis de l'informatisation étaient éternellement garantis. Ce n'est pas le cas. La population vieillit ; les gains de productivité sont désormais marginaux.

      Jamais un pays n'est devenu riche en levant des impôts. Mais comme l'absence de croissance ne permet pas d'augmenter les recettes, c'est la seule voie possible. Hélas, partant d'une pression fiscale record, elle deviendra vite insoutenable.



      Critère de faillite n°4 :
      Le secteur public pèse trop dans la balance

      A cette situation, l'Etat rajoute un handicap bien français : des pans entiers de l'économie qui restent sous contrôle étatique.

      Ceci est également mauvais pour la croissance, selon une démonstration de Charles Gave, l'auteur d'un des premiers livres sur la prochaine faillite de la France, économiste et fondateur en Asie de la société en conseil de gestion de portefeuille GaveKal.

      Charles Gave s'appuie sur la comparaison entre la part de la valeur ajoutée provenant du secteur privé par rapport à la valeur ajoutée provenant du secteur public. Ce ratio était supérieur à 0,67 en 1978. Dit autrement, 67% de la valeur ajoutée de notre PNB venait des entreprises privées.

      Dans le même temps, notre croissance structurelle, atteignait presque 4% (il s'agit ici du PNB réel, corrigé de l'inflation).

      En 2011, 33 ans plus tard, ce chiffre avait considérablement baissé : seulement 58% de la valeur ajoutée de notre PNB venait du secteur privé. Dans le même temps, notre croissance structurelle dépassait à peine 1%.

      L'arithmétique est implacable : pour se tirer d'affaire, la croissance doit dépasser le déficit ! Dès que la croissance est inférieure au déficit, l'insolvabilité augmente.

      Là, je vais devoir vous infliger un peu de mathématiques. Mais le raisonnement est simple... et il est très important. Imaginez :

      - Un ratio dette/PIB aux environ de 80% (la réalité est pire).

      - Un déficit de 3% (ce qui est devenu inaccessible -- pour l'instant, on espère déjà réduire le chiffre actuel, qui est de 11%).

      - Une croissance du PIB de 3% -- ce qui est devenu un Graal, puisqu'on sait que la croissance de la Zone euro sera inférieure à 1,5%.

      Nous partons donc d'un PIB de 100 qui devient 103. La dette (qui valait 80) passe à 83 puisque le déficit vaut 3. Votre ratio dette sur PIB devient 83 ÷ 103 = 80,58. Ou encore 80,58% comme vous l'avez appris sur les bancs de l'école primaire.

      Ces chiffres vous prouvent qu'il faudrait une croissance de l'ordre de 4% (supérieure au déficit de 3%) pour nous tirer d'affaire ! Nous n'avons pas connu une telle croissance depuis 30 ans !!

      Et nos problèmes pourraient bien être multipliés dans les mois (voire les semaines) qui viennent...



      Taux d'intérêt : catastrophe en vue...

      Jusqu'à présent, nous avons "de la chance" : les créditeurs de l'Etat français ne réclament qu'un taux d'intérêt de 2,2% environ. Mais cela pourrait ne pas durer bien longtemps.

      Pour un prêteur, la France peut sembler plus rassurante que l'Espagne, la Grèce ou l'Italie... mais ce n'est que de la poudre aux yeux. Rappelez-vous les chiffres ci-dessus.

      La France est un pays en perte de vitesse, noyée sous des déficits qu'elle ne pourra jamais éponger, enlisée dans une croissance paresseuse, assommée par une fiscalité lourde et handicapante.

      L'agence Standard & Poor's ne s'y est pas trompée lorsqu'elle a dégradé la note française, passée de "AAA" à "AA+", avec en plus une "perspective négative".

      Les marchés finiront par ouvrir les yeux et se rendre compte de la gravité de la situation. De la Grèce, la contagion s'est étendue à l'Espagne, l'Italie et le Portugal. Selon nous, la France pourrait très bien être la prochaine sur la liste... et les conséquences pourraient être catastrophiques.

      Si notre taux moyen d'emprunt n'augmentait ne serait-ce que jusqu'à 4% --, plus de la totalité des recettes de l'impôt sur le revenu passerait dans la charge de la dette.

      Chaque 1% d'intérêt supplémentaire nous coûterait 15 milliards d'euros -- le tiers de la recette de l'impôt sur le revenu.

      Regardez le graphique ci-dessous. Il s'agit d'une simple comparaison : le prix qu'il en coûtait fin 2011 d'assurer un bon du Trésor français à cinq ans contre un risque de défaut de paiement... par rapport à d'autres pays.



      Visiblement, le marché pense que la France présente un risque presque équivalent à celui du... Kazakhstan ! Et nous sommes moins bien classés que les Philippines ou le Pérou !

      Mais, me direz-vous, regardez les Etats-Unis ! Eux aussi ont des dettes abyssales et une croissance qui peine. Eux aussi ont perdu leur Triple A... et ils sont toujours au premier rang de l'économie mondiale.

      Sauf que la France n'a pas le luxe d'avoir la monnaie de réserve mondiale -- et une planche à billets qu'elle peut faire tourner à volonté. Elle fait partie de la Zone euro... qui traverse une crise économique et structurelle grave.

      Nous pourrions tout à fait voir nos taux obligataires propulsés à plus de 6%, comme cela a été le cas pour la Grèce, l'Irlande, le Portugal, l'Espagne et l'Italie. Cela nous coûterait donc 30 milliards d'euros !

      Il faut en être conscient : la France est un zombie financier, tout juste capable de faire face aux remboursements des intérêts de sa dette, mais incapable d'assumer le remboursement du principal.
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

      Commentaire


      • #4
        Nous sommes déjà financièrement MORTS.

        La situation a désormais dépassé le stade auquel elle était politiquement gérable. Nous ne pouvons plus redresser La trajectoire grâce à un effort prolongé collectivement supportable.

        Pour l'instant, les marchés gardent les yeux tournés vers l'Italie, la Grèce, l'Espagne, le Portugal. Nous avons encore un petit temps d'avance.

        Mais va-t-il durer ?

        Je pense que d'ici la fin de l'année, la situation va empirer, et surtout, va s'accélérer. La fin de la Zone euro pourrait être proche -- et avec elle, notre pays basculerait dans le chaos économique et financier. Il est plus que temps de réagir et de mettre votre patrimoine à l'abri dans les plus brefs délais.

        C'est URGENT -- c'est même une question de mois.



        Le compte à rebours de la faillite est déjà enclenché

        Sortie de la Grèce de la Zone euro... aggravation de la situation en Italie... crise bancaire façon Dexia... Si un seul de ces phénomènes se produisait, cela suffirait à faire basculer la situation (et selon moi, ce n'est pas une question de "si", mais bien une question de "quand").

        Au fur et à mesure que la contamination se ferait, le processus de défauts en cascade irait en s'accélérant. Après la Grèce, l'Irlande, le Portugal, il y aurait de moins en moins de volontaires pour des plans de sauvetage douteux. Acheter du temps coûtera de plus en plus cher.

        Les politiciens ont perdu le contrôle de la situation.

        Les "sommets de la dernière chance" se multiplient pour la Zone euro. Les déclarations d'intention aussi : fin juillet, Mario Draghi annonçait par exemple que la BCE "ferait tout" pour sauver l'euro. François Hollande, Angela Merkel... et même les Américains se disent pleins de confiance envers l'Europe, la construction européenne, les finances saines et ainsi de suite.

        Toutes ces belles promesses sonnent de plus en plus creux -- des annonces retentissantes destinées à rassurer ponctuellement les marchés, alors que derrière, rien ne se passe.

        La réalité, c'est que la route vers le redressement financier sera une route vers l'enfer. La démagogie voudra que l'on sacrifie "les riches", c'est-à-dire la classe moyenne.

        Et si l'on en juge par la manière dont les choses se sont passées dans d'autres pays, vous pouvez probablement vous attendre à de nouvelles mesures d'austérité... voire un passage sous la tutelle du FMI et de l'Union européenne.

        Et tout cela pourrait naturellement s'accompagner de manifestations et de scènes d'émeutes comme on en a constaté à Athènes, en Italie ou à Londres.

        Comment saurez-vous que l'engrenage de la faillite est lancé ?



        Surveillez ces 4 symptômes avant-coureurs

        1 - Une nouvelle dégradation des obligations souveraines françaises
        J'ai déjà parlé des conséquences d'une dégradation de la note française : elles pourraient être catastrophiques.

        Maintenant que nous sommes passés "AA+", une nouvelle dégradation pourrait accélérer la catastrophe. Les effets se feraient sentir sur les marchés, mais aussi à l'échelle politique et économique -- puis à votre niveau, en tant que citoyen et contribuable.

        Plans de rigueur, nouvelles mesures fiscales, faillites bancaires... Tout cela pourrait être au programme dans les mois qui viennent.

        Surveillez tout nouveau communiqué des agences de notation comme du lait sur le feu. Je vous y aiderai, si vous le permettez... mais je vous en dirai plus à ce sujet dans quelques lignes.

        2 - Attention aux augmentations de capital de nos banques...
        Le 22 septembre 2011, une note du FMI chiffrait les pertes potentielles des grandes banques européennes à 200 milliards – 300 milliards d'euros en incluant les banques locales des six pays en difficulté notoire : Grèce, Portugal, Irlande, Belgique, Italie, Espagne.

        (Au passage, rappelez-vous que cinq milliards d'euros -- et un trader nommé Jérôme Kerviel -- ont suffi à mettre en danger la finance européenne lors de la faillite de Lehman Brothers).

        Les banques seront obligées de se recapitaliser. Mais n'oubliez pas qu'elles seront en concurrence directe avec les Etats sur le marché obligataire, pour lever des fonds qui se font de plus en plus rares.

        Là encore, je ne peux que vous conseiller de garder un oeil sur ces augmentations de capital : au moindre signe de difficultés, renforcez immédiatement vos mesures de protection financière.

        3 - ... sans parler du placement de nos obligations d'Etat !
        Là encore, c'est un signal de faillite fort : le jour où le marché rechignera à nous prêter de l'argent en achetant nos obligations souveraines.

        Nos dettes souveraines sont détenues à 65% par des étrangers ; nous sommes donc dépendants de leur bon vouloir à continuer d'acheter nos titres -- et donc financer nos déficits.

        Or avez-vous remarqué que ces derniers temps, malgré leurs belles promesses, les fonds souverains chinois ou qatari ne sont pas si pressés d'acheter notre papier ?

        Si le FESF n'attire pas les foules empressées, cela laisse mal augurer des prochaines levées de fonds de l'Etat français qui est –- répétons-le -– garant du FESF.

        4 - Le seuil fatal des 6%
        Là encore, nous avons vu cela plus en détail il y a quelques lignes. Dès l'instant où le rendement de l'emprunt dépasse les 6%, la situation bascule.

        Le seuil a été fatal à la Grèce et au Portugal. Il a plongé l'Italie dans la tourmente. C'est à ce niveau que le point de non retour est officiellement atteint et que l'on appelle le FMI à la rescousse.

        Dans notre cas, il en coûterait 30 milliards d'euros supplémentaires.

        Nous en sommes à 2,2% à l'heure où j'écris ces lignes. Mais une nouvelle dégradation n'est pas à exclure -- peut-être dès cet automne. Nous serions alors sur le fil du rasoir : restez attentif à tout frémissement à la hausse de cet indicateur extrêmement important.

        Il est vital de vous tenir informé, afin de pouvoir agir rapidement et efficacement en cas de faillite déclarée de notre pays.

        Parce que, comprenez-moi bien, les conséquences potentielles sont dramatiques pour vous, votre argent et votre mode de vie. Elles vont au-delà de l'inévitable effondrement du CAC 40, ou même de l'inflation galopante qui s'ensuivrait, laminant votre pouvoir d'achat.

        chronique agora
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          Nous sommes déjà financièrement MORTS.
          et dire que les impôts viennent de m'envoyer un chèque de 602 euro .....serait -il en bois ????
          tu tombe je tombe car mane e mane
          après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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          • #6
            nous ne sommes pas en crise de 1929 pour etaler ses chiffres pessimistes ,il lui faut un psy

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            • #7
              Ne vous inquiétez pas, la France a le potentiel, au niveau de son territoire et au niveau des connaissances et du savoir-faire pour rebondir.

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              • #8
                21 sept. 2007 – "Je suis à la tête d'un Etat qui est en situation de faillite sur le plan ... a martelé le Premier ministre dans la matinée à Calvi (Haute-Corse).

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                • #9
                  NON en 2013 surement pas mais d'ici 3 a 4 ans si sa continue tout a fait possible !

                  Commentaire


                  • #10
                    non la faillite de la France c'est pour 2040 je vous l'assure. Elle a encore du potentielle et même classée 60eme au rang mondiale des nations on ne peut parler de faillite mais de dégradation. Le pays et les gens continueront a vivre comme l’Algérie et les algériens le font.

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                    • #11
                      non la faillite de la France c'est pour 2040 je vous l'assure. Elle a encore du potentielle et même classée 60eme au rang mondiale des nations on ne peut parler de faillite mais de dégradation. Le pays et les gens continueront a vivre comme l’Algérie et les algériens le font.
                      Depuis le temps qu'un nous annonce la faillite de la France, ça devient ridicule. Il faudrait se préoccuper de son propre pays avant, qui lui risque la faillite si le pétrole s'effondre.
                      Mais, les Algériens sont comme ça, ils regardent trop ce qui se passent ailleurs et oublient de balayer devant leur porte.

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                      • #12
                        Louny citation
                        ils regardent trop ce qui se passent ailleurs et oublient de balayer devant leur porte.




                        On pense surtout a la petite économie d’Afrique du nord satellite de la France
                        qui va être injecter dans l'espace.

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                        • #13
                          injecter dans l'espace ?

                          Commentaire


                          • #14
                            Depuis le temps qu'un nous annonce la faillite de la France, ça devient ridicule. Il faudrait se préoccuper de son propre pays avant, qui lui risque la faillite si le pétrole s'effondre.
                            Mais, les Algériens sont comme ça, ils regardent trop ce qui se passent ailleurs et oublient de balayer devant leur porte.
                            Oui c'est assez bizarre ce genre de comportement, on souhaite la mort de l'autre sans aucun intérêt, c'est vraiment gratuit le pire. Moi personnellement je ne souhaite pas aux pays développés de connaitre la misère qu'on a connu et les difficultés que connais mon peuple même si dans un sens ils en tirent profit.

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                            • #15
                              le pire
                              Le pire c'est que la France détient le plus d'Algériens étrangers dans le monde. Le pire, c'est que les Algériens vont jouer l'équipe de France et encore pire c'est que des Algériens les soutiennent. Le pire c'est qu'au gouvernement français il y a des Maghrébins. Le pire c'est que les opposants algériens se donnent RDV en France pour critiquer leur propre pays. Le pire, c'est que la France rebondira toujours de part sa géographie où il y a tout, ses connaissances et son savoir-faire, en France, il y a assez de terres arables et d'eau partout pour nourrir la population. Le pire, c'est que nous, avec des milliards de réserves et du pétrole, on est pas du tout au niveau de la France qui elle possède des milliards de déficit. Le pire, c'est que les Algériens apprennent le français en Algérie.

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