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Pétrole - Prévisions hebdomadaires du 20 au 24 août 2012

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  • Pétrole - Prévisions hebdomadaires du 20 au 24 août 2012

    Forexpros - Les options sur le brut ont conclu la semaine avec leur plus haut sommet depuis mai, les réusltats économiques plutôt satisfaisants de la part des Etats-Unis apaisant les craintes au sujet de la première économie mondiale, stimulant du même coup les perspectives des besoins en énergie.

    Les Brent ont par contre plongé de plus de 1% en raison de la possibilité d'une mise à disposition des réserves stratégiques américaines.

    Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour octobre se sont échangés à 96.47 USD le baril à la clôture des échanges de vendredi, après avoir culminé à 96.55 USD en début de journée, leur plus haut niveau depuis le 11 mai.

    Ils auront ainsi bondi de 3.1% pour leur troisième semaine positive d'affilée.

    Il avait été montré vendredi que le baromètre de l'humeur des consommateurs établi par l'université du Michigan avait atteint un sommet des trois derniers mois, passant de 72.3 à 73.6 pour juillet, et dépassant largement les 72.4 attendus.

    Le Conference Board a également constaté que son indice des signaux économiques prévisionnels avait davantage progressé dans le même temps qu'espéré.

    Le volume des ventes et les chiffres de la production industrielle des Etats-Unis avaient déjà rassuré ceux qui craignaient pour l'état de santé de l'économie nationale.

    L'inventaire hebdomadaire du département d'état à l'énergie du pays soulignait pour sa part une persistance de la force de sa demande, le volume des stocks connaissant une dégringolade de 3.7 millions de barils pour la semaine passée, dépassant ainsi largement les prédictions, pour se siituer à un total de 366.2 millions de barils, le plus bas des quatre derniers mois.

    Il garde sa première part dans demande mondiale, avec près de 22%.

    Les cours ont également retrouvé des couleurs après que la chancelière allemande Angela Merkel ait affirmé que l'Allemagne était "sur la même ligne" que la Banque Centrale Européenne concernant la défense de la monnaie unique.

    Elle a ainsi alimenté les espoirs que cette dernière s'arrange bientôt afin de rabaisser les coûts des emprunts espagnols et italiens.

    Les opérateurs du secteur garderont les yeux sur les performances régionales, certains redoutant que l'aggravation de la crise de la dette souveraine régionale ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un apaisement de la voracité pétrolière.

    Les prix ont également été encouragés par l'attente d'assouplissements à court terme du côté de la Chine, après que Wen Jiabao, premier ministre chinois, ait déclaré en début de semaine que le ralentissemeent de l'inflation "fournissait davantage de marge de manoeuvre concernant la politique monétaire" afin de donner un coup de fouet à la seconde économie mondiale.

    Il a du coup amplifié rumeurs selon lesquelles les autorités de Pékin procèderaient à une nouvelle diminution des quotas prudentiels imposés aux banques ou des taux d'intérêt, les prix nationaux ayant connu en juillet leur plus faible augmentation des trente derniers mois.

    La Banque Populaire de Chine a déjà par deux fois agi de la sorte sur chacun de ces leviers cette année, afin d'encourager les prêts et la croissance.

    Sa consommation n'est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et reste la principale responsable de l'augmentation de la demande.

    Mais tendance demeurait haussière malgré les nuages, avec des cours new-yorkais engrangeant près de 20% depuis leur creux à 77.27 USD du 28 juin.

    L'idée selon laquelle les plus importantes banques centrales du monde entier pourraient procéder à de nouvelles injections de capitaux afin de donner un coup de fouet à la croissance y a fortement contribué.

    L'aggravation renouvelée des violences en Syrie et la résurgence de l'envenimement des relations entre l'Iran et l'Occident sont aussi allées dans le même sens.

    Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour octobre se sont établies à 113.73 USD du baril dans le même temps, après avoir établi jeudi un pic à 115.4 USD, leur plus forte valeur depuis le 4 mai.

    La semaine aura ainsi été le théâtre d'un sursaut de 0.3%, les amenant à 17.26 USD de mieux que leurs homologues américaines.

    Leurs cours, établis à Londres, se sont par ailleurs trouvés tirés vers le bas par l'annonce de l'agence de presse Reuters selon laquelle la Maison Blanche envisagerait l'hypothèse d'une ponction dans les stocks stratégiques de brut nationaux.

    Mais ils ont rebondi des creux ainsi établis, en raison du scepticisme des acteurs du marché sur la réalisation de cette possibilité à l'approche des élections présidentielles de novembre.

    Ils se sont trouvés tirés vers le haut ces dernières semaines, avec une envolée de près de 20% depuis leurs ornières de juin, en raison de la peur d'une diminution des livraisons provenant de la Mer du Nord, et du renforcement des sanctions imposées contre l'Iran depuis le premier juillet.

    Mercredi prochain verra la publication procès-verbal du conseil de la Réserve Fédérale tenu en août, lequel pourrait contenir des indices sur la direction future de la politique monétaire.

    Le pays surveillera aussi la divulgation d'études sur le secteur immobilier et la production manufacturière.

    La zone euro révèlera quand à elle ses informations mensuelles sur l'activité de ses secteurs secondaire et tertiaires, tandis que les autorités de Grande-Bretagne produiront leur produit intérieur brut révisé pour le second trimestre.
    Par Forexpros
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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