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Wikileaks «assiégé» à Londres

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  • Wikileaks «assiégé» à Londres

    Les Etats-Unis le recherchent pour espionnage. La Suède pour viol. L'Angleterre l'arrête avant de le libérer sous condition. Il en profite pour se réfugier à l'ambassade d'Equateur qui vient de lui accorder l'asile politique. Sauf que le Royaume-Uni n'est pas prêt à se laisser marcher sur les pieds et voir Julian Assange, alias Wikileaks, quitter l'ambassade pour rejoindre l'aéroport. La police anglaise encercle l'ambassade équatorienne et n'hésiterait pas à donner l'assaut, si l'on en croit certaines sources. Qui est Assange? Né en 1971 en Australie, il a été élevé par un couple d'artistes ambulants. Ce qui l'obligera à changer d'écoles primaires plus d'une trentaine de fois. Sa vie se poursuivra ainsi. Sans maison ni domicile fixe connu. En 2006, c'est la «gloire». Il lance le site Web Wikileaks spécialisé dans la divulgation de rapports ultrasecrets détenus par les services secrets américains. Des documents qui ciblent plusieurs pays politiquement bien choisis, dont l'Algérie évidemment. A l'inverse, Israël est, comme de jure, épargné. Le monde entier retient son souffle devant les révélations quotidiennes du site. Et pas des moindres puisqu'il s'agit de notes confidentielles que les ambassadeurs américains à travers le monde envoient à Washington. S'il «tombe» à bras raccourcis sur Berlusconi, Poutine, Chavez, la Chine, l'Iran, etc. Il fait de la désinformation avec d'autres comme Sarkozy et Erdogan. Ce sont 250 000, 400 000 documents entre télégrammes, rapports et documents militaires américains qui forment «le capital» de Wikileaks. On a du mal à croire que c'est l'oeuvre isolée, d'un quidam sorti d'une roulotte de saltimbanques installés en pleine forêt australienne. Un quidam qui, dans sa fuite des mandats d'arrêts internationaux, trouve 283 000 euros qu'il verse, en liquide, pour être libéré sous condition par la Grande-Bretagne. Un quidam, sans le sou, entouré d'une kyrielle d'avocats pour le défendre. Un site Internet qui appelle à la solidarité avec l'espion et qui veut lever, pour lui, un million de dollars. Trop de contradictions pour y croire, sauf à être le pire des gogos. La meilleure est cet Etat, l'Equateur, sorti on ne sait d'où pour voler au secours de l'Australien violeur. Remarquez, ce pays s'était déjà proposé comme terre d'asile pour Assange dès 2010. Indice d'un réseau longuement préparé. Mais ce qui frappe est ce silence sur «l'employeur» de Wikileaks. Les Etats-Unis accusent Assange d'espionnage. Un espion travaille en général pour un pays contre un autre. Où est l'autre pays dans ce cas précis? Personne n'en parle. C'est l'omerta. Julian Assange doit porter seul le chapeau. C'est dans le «contrat». Il a bien sûr droit aux soutiens des réseaux, des médias, des avocats, de la finance, des gouvernements mais pas question d'aller plus loin pour voir qui tire les ficelles. Qui peut faire espionner les Etats-Unis, tenir tête à l'Angleterre et convaincre l'Equateur? C'est Assange, seulement Assange! Personne ne cherche. Les grands enquêteurs des médias internationaux ont autre chose à faire. Il y a un pays au monde, réputé pour ne jamais dire quand il passe à l'action et s'il le dit c'est qu'il ne passera pas à l'action. Ce pays c'est Israël. C'est un observateur qui a eu cette remarque au sujet des menaces d'attaques contre l'Iran que multiplie Tel-Aviv. On l'a vu dans d'autres circonstances et sur d'autres «fronts». Les plus «beaux» coups du Mossad n'ont jamais laissé de traces. A part quelques exceptions comme l'attentat de la rue des Rosiers, qui fit 6 morts et 22 blessés en 1982, à Paris, que Raymond Barre, alors Premier ministre français, révéla avant sa mort, être l'oeuvre du Mossad contre des cibles juives. C'est du travail «d'orfèvre» pour entretenir la «victimisation». Assange n'est que l'étape d'avant le bluff nucléaire contre l'Iran!

    L'Expression
    la curiosité est un vilain défaut.
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