Par Lila Lefevre - Le Quotidien d'Algérie.
Cher Monsieur Brahimi,
Vous, le sage des sages, le spécialiste de la prévention des conflits, dites- moi je vous conjure, pourquoi après une si longue carrière, brillante et quasi irréprochable, après un…silence qui en disait long, vous acceptez aujourd’hui, même réticent, ce job ingrat qui est celui d’aller solutionner un conflit pour mettre fin au bain de sang en Syrie? Me permettrais-je d’être l’avocate du pauvre pour vous dire que votre mission est perdue d’avance car il ne s’agit pas de conflit en Syrie monsieur Brahimi mais de REVOLUTION.
il ne s’agit pas de tenter d’aider à faire la paix entre deux belligérants, mais il s’agit d’un peuple qui est entrain de payer un lourd tribut pour arracher sa liberté, sa dignité, ses droits élémentaires confisqués par un néo-dictateur, le fils Al ASSAD. Qu’allez – vous dire au peuple syrien ? Que vous êtes capable de faire partir Bashar et ses nervis? Que vous allez d’un revers de main effacer l’ardoise d’un criminel de guerre ? Si c’est le cas monsieur Brahimi, balayez donc devant votre porte d’abord et dites à votre ami BOUTEFLIKA de dégager avec sa Smala !
Car qui mieux que vous, sait, que tôt ou tard, le peuple algérien fera aussi sa révolution et nul ne peut prédire la forme que prendra son combat. Une autre énigme qui fait tâche dans votre parcours : Quand se déroulait la guerre civile qui a duré une décennie dans votre pays, vous n’avez pas levé le petit doigt ! Dès que vous avez compris que ça sentait le vinaigre, neuf mois à peine après votre nomination à la tête du ministère des affaires étrangères, vous avez pris femme et enfants pour vous mettre à l’abri en France avant de rejoindre vos amis du golfe persique à Dubaï.
A 79 ans, TAB JENANEK, vous n’avez sans doute rien à perdre, votre avenir est derrière vous mais celui des syriens est devant eux et celui de votre peuple aussi. Et enfin, si j’étais vous, quand j’arriverais aux frontières jordano-syriennes dans un 4×4 blindé, je ferais signe de la main aux bodyguards et au chauffeur pour leur signifier que c’est plutôt vers les frontières israélo-jordaniennes qu’ils devront vous conduire car c’est là-bas qu’il y a un véritable conflit qui perdure depuis 60 ans, là aussi, monsieur Brahimi, bizarrement, vous n’avez jamais voulu mouiller votre chemise même en 2008 quand des tapis de bombes israéliennes exterminaient les palestiniens à Gaza aux vus et aux sus du monde entier.
L.L.
Cher Monsieur Brahimi,
Vous, le sage des sages, le spécialiste de la prévention des conflits, dites- moi je vous conjure, pourquoi après une si longue carrière, brillante et quasi irréprochable, après un…silence qui en disait long, vous acceptez aujourd’hui, même réticent, ce job ingrat qui est celui d’aller solutionner un conflit pour mettre fin au bain de sang en Syrie? Me permettrais-je d’être l’avocate du pauvre pour vous dire que votre mission est perdue d’avance car il ne s’agit pas de conflit en Syrie monsieur Brahimi mais de REVOLUTION.
il ne s’agit pas de tenter d’aider à faire la paix entre deux belligérants, mais il s’agit d’un peuple qui est entrain de payer un lourd tribut pour arracher sa liberté, sa dignité, ses droits élémentaires confisqués par un néo-dictateur, le fils Al ASSAD. Qu’allez – vous dire au peuple syrien ? Que vous êtes capable de faire partir Bashar et ses nervis? Que vous allez d’un revers de main effacer l’ardoise d’un criminel de guerre ? Si c’est le cas monsieur Brahimi, balayez donc devant votre porte d’abord et dites à votre ami BOUTEFLIKA de dégager avec sa Smala !
Car qui mieux que vous, sait, que tôt ou tard, le peuple algérien fera aussi sa révolution et nul ne peut prédire la forme que prendra son combat. Une autre énigme qui fait tâche dans votre parcours : Quand se déroulait la guerre civile qui a duré une décennie dans votre pays, vous n’avez pas levé le petit doigt ! Dès que vous avez compris que ça sentait le vinaigre, neuf mois à peine après votre nomination à la tête du ministère des affaires étrangères, vous avez pris femme et enfants pour vous mettre à l’abri en France avant de rejoindre vos amis du golfe persique à Dubaï.
A 79 ans, TAB JENANEK, vous n’avez sans doute rien à perdre, votre avenir est derrière vous mais celui des syriens est devant eux et celui de votre peuple aussi. Et enfin, si j’étais vous, quand j’arriverais aux frontières jordano-syriennes dans un 4×4 blindé, je ferais signe de la main aux bodyguards et au chauffeur pour leur signifier que c’est plutôt vers les frontières israélo-jordaniennes qu’ils devront vous conduire car c’est là-bas qu’il y a un véritable conflit qui perdure depuis 60 ans, là aussi, monsieur Brahimi, bizarrement, vous n’avez jamais voulu mouiller votre chemise même en 2008 quand des tapis de bombes israéliennes exterminaient les palestiniens à Gaza aux vus et aux sus du monde entier.
L.L.
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