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Algérie : L’Hôtel des monnaies à Alger partiellement ravagé par un gigantesque incendie
Un important incendie a ravagé dans la soirée du dimanche 19 août une partie des bâtiments de l’Hôtel des monnaies, sis à Ruisseau, quartier populaire d’Alger. L'incendie a été maitrisé dans la matinée du lundi et une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances de ce sinistre. L’institution placée sous le contrôle de la Banque d’Algérie émet notamment les monnaies du pays et les passeports.
Selon nos informations, l’incendie s’est déclenché dimanche soir vers 21 h30 et ce sont les habitants du quartier qui ont alerté les services de la protection civile.
Très vite, les flammes ont progressé pour atteindre le dépôt du stockage où sont entreposés les différents composants servant à la fabrication des billets.
Selon diverses sources interrogées par DNA, une partie de l’imprimerie ainsi que le bloc administratif ont été touchés par les flammes.
Un brasier s’élevait dans le ciel de la capitale et pouvait être aperçu des centaines de mètres à la ronde.
Plus de 230 pompiers mobilisés
Vu l’importance névralgique des bâtiments, la protection civile a dû dépêcher d’importants renforts – plus de 230 éléments et des dizaines de camions citernes - pour venir à bout du sinistre.
Selon un sapeur pompier ayant pris part à l’intervention, les responsables de l’Hôtel des monnaies ont tenté d’empêcher la protection civile d’intervenir pour des raisons, semble-t-il, de bureaucratie.
« Aussitôt alertés, nous nous sommes rendu sur les lieux sauf qu’on nous a sommés de ne pas accéder à l’intérieur avant de recevoir l’ordre de la direction générale de la Banque centrale d’Algérie. C’est ce qui a fait que nous n’avons pas pu intervenir que 1 heure plus-è tard », raconte sous couvert de l’anonymat ce sapeur pompier.
Des tonnes de billets en fumée
Pourtant, « nous avons le droit et la responsabilité d’intervenir sans attendre aucun ordre de quiconque », explique ce pompier.
« D’énormes quantités de billets sont partie en fumée, témoigne un autre sapeur à DNA. Les flammes ont emporté une bonne partie de la chaîne de production. Il y avait des tonnes billets presque à l’état de finition. Il manquait juste le numéro de série et des couleurs sur ces billets. »
Dans la matinée du lundi, l’incendie a déjà été maitrisé par les pompiers. Aussitôt après, une équipe de la police scientifique a pris le relais pour prélever des indices pouvant déterminer l’origine du sinistre.
Lundi, les lieux sont entièrement bouclés et d’importants renforts de policiers ont été acheminés autour du bâtiment.
Sihem Balhi et Mounir Kharoubi, DNA
Selon nos informations, l’incendie s’est déclenché dimanche soir vers 21 h30 et ce sont les habitants du quartier qui ont alerté les services de la protection civile.
Très vite, les flammes ont progressé pour atteindre le dépôt du stockage où sont entreposés les différents composants servant à la fabrication des billets.
Selon diverses sources interrogées par DNA, une partie de l’imprimerie ainsi que le bloc administratif ont été touchés par les flammes.
Un brasier s’élevait dans le ciel de la capitale et pouvait être aperçu des centaines de mètres à la ronde.
Plus de 230 pompiers mobilisés
Vu l’importance névralgique des bâtiments, la protection civile a dû dépêcher d’importants renforts – plus de 230 éléments et des dizaines de camions citernes - pour venir à bout du sinistre.
Selon un sapeur pompier ayant pris part à l’intervention, les responsables de l’Hôtel des monnaies ont tenté d’empêcher la protection civile d’intervenir pour des raisons, semble-t-il, de bureaucratie.
« Aussitôt alertés, nous nous sommes rendu sur les lieux sauf qu’on nous a sommés de ne pas accéder à l’intérieur avant de recevoir l’ordre de la direction générale de la Banque centrale d’Algérie. C’est ce qui a fait que nous n’avons pas pu intervenir que 1 heure plus-è tard », raconte sous couvert de l’anonymat ce sapeur pompier.
Des tonnes de billets en fumée
Pourtant, « nous avons le droit et la responsabilité d’intervenir sans attendre aucun ordre de quiconque », explique ce pompier.
« D’énormes quantités de billets sont partie en fumée, témoigne un autre sapeur à DNA. Les flammes ont emporté une bonne partie de la chaîne de production. Il y avait des tonnes billets presque à l’état de finition. Il manquait juste le numéro de série et des couleurs sur ces billets. »
Dans la matinée du lundi, l’incendie a déjà été maitrisé par les pompiers. Aussitôt après, une équipe de la police scientifique a pris le relais pour prélever des indices pouvant déterminer l’origine du sinistre.
Lundi, les lieux sont entièrement bouclés et d’importants renforts de policiers ont été acheminés autour du bâtiment.
Sihem Balhi et Mounir Kharoubi, DNA
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