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L’Algérie, l’exception au printemps arabe ?

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  • #16
    Oui Haddou, c'est un peu ca sur le plan économique, on le remarque beaucoup, meme dans les boites privées le réflexe de se comporter comme dans une entreprise étatique, partisans du minimum, aucune rigueur budgetaire, retards bureaucratique, distribution anarchique, évasion fiscale, peu de reinvestissement productif des profits, dépendance du marché informel etc...

    Sur le plan sociétal, l'algerie ressemble á une bouteille d'eau gaseuse qu'on a beaucoup secoué, il faut ouvrir le bouchon lentement et doucement au risque de voir le contenu s'éjecter.

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    • #17
      j'ai le sentiment,et j'espere que je me trompe ,que tout article qui porte un jugement de critique a l'economie algerienne est combattue avec vehemence et alume une reaction de rejet,sans apporter des reponses,ce qui laisse toujours le sujet ouvert
      j'ai tjrs eu la même impression, des défenseurs zélés du système en place qui vous sautent au cou dés que tu oses dires certaines vérités, a se demander si tous les espaces de discussion, de la vie publique ne sont infiltrés par des agents a la solde de ce même système.
      vivent -ils dans une tour d'ivoire, sont-ils payés pour ça, sont-ils la progéniture gâtée de cette nomenklatura, des enfants du serail???
      En tout état de cause, il n'y a rien a esperer dans l'état actuelle des choses, "la youghayrou allahou bi 9aoumin hatta youghayirou ma bi anfoussihoum"
      L'algerie depuis 1962 jusqu'a nos jours est toujours a 98% dependante de la rente petrolière, et ce malgré les differents plans triennaux quadriennaux et quinquennaux , malgré cela on se maintient au pouvoir coûte que coûte, sous d'autres cieux ils démissionnent ou sont passible de tribunaux.
      أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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      • #18
        il n'y a rien a esperer dans l'état actuelle des choses
        Effectivement, la critique des étrangers nous importune car ils parlent des choses qu'ils ne maitrisent pas. Ils devraient en premier étudier l'Algerie, la visiter, y travailler, vivre parmi le peuple, avoir affaire á l'administration etc... pour pouvoir connaitre la vérité et la réalité des choses.

        PS: Trés peu d'Algeriens osent critiquer les politiques économique des autres pays, on se dit, ce sont leurs affaires, qu'ils fassent ce qu'ils veulent de leur économie. Les marocains lobotomisés par la monarchie critiquent les choix économiques de l'Algerie car ils ne correspondent pas aux intérets de la famille royale et la frontière fermée les rend carrément hostile á l'Algerie donc pas dutout objectifs.

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        • #19
          il faut surtout des gens compétents aux bons postes..le reste viendra tous seul..
          ....tout simplement! sauf que ces gens en question, sont sciemment mis a l'écart, ils dérangent....les requins
          أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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          • #20
            Effectivement, la critique des étrangers nous importune car ils parlent des choses qu'ils ne maitrisent pas.
            justement il s'agit là de

            Docteur Abderrahmane MEBTOUL Professeur d’Université Economiste (conseiller des Ministères de l’Energie 1974/1980-1990/1995-2000/2005)
            PS: Trés peu d'Algeriens osent critiquer les politiques économique des autres pays,
            ca c'est toi qui le dit ............

            car meme si c'etait vraiu , ce qui est loin d'etre le cas , ne pas critiquer les autres ne te met pas à l'abri des critiques .
            Les marocains lobotomisés par la monarchie ......................... et la frontière fermée les rend carrément hostile
            enfiiiinnnnn , tout ca pour ca .................. t'a enfin trouvé ton chemin , le phare du maghreb a bien joué son role
            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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            • #21
              On ne parle pas de l'article mais des critiques des marocains surtout insatisfaits de la fermeture des frontières. Les marocains veulent une Algerie de l'informel, un marché de bazar pour pouvoir écouler des marchandises non indispensables aux besoins actuels des Algeriens.
              Ils critiques les mesures de la loi de finance qui n'arrangent pas le pouvoir alaouite et surtout les entrepreneurs francais qui veulent faire de notre pays leur chasse gardée.

              bref, vous n'ètes pas objectifs pour vous prendre au sérieux sur ce plan précis. Cherchez d'autres solutions á vos problemes, l'Algerie n'est pas encore prète á l'ouverture totale, on a encore mal á la tète.

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              • #22
                ....tout simplement! sauf que ces gens en question, sont sciemment mis a l'écart, ils dérangent....les requins

                on est d'accord..mais plus ils seront nombreux..moins les requins..seront actifs...et pour cela..une seul solution..:
                l'école..

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                • #23
                  et pour cela..une seul solution..:
                  l'école..
                  .....oui pour cela commencer par bouter dehors Benbouzid, ensuite on verra.
                  أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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                  • #24
                    Pour se faire comprendre les uns et autres ,il faut rehausser le debat,car ,ce que je constate ,on se focalise seulement sur ce qui ne marche pas dans les deux pays ,et le comble on defend toutes les politiques mises en oeuvre par les deux pays,pour dire qu'ils ont fait le bon choix

                    on oublie souvent,que le developpement est un processus qui engage toutes les strates de la societe, il n'est pas lineaire mais parsemes d'embuches ? A chaque etape il faut une remise en cause pour reparer ce qui ne marche pas ? Les deux pays doivent un nivellement par le bas ( la base) pour reussir le saut qualitatif,c'est tout un programme ,c'est s'integrer dans une dynamique de changement

                    les etudes sociologiques de nos societees seront de grand secours,malheureusement ils ne sont pris en consideration pour le choix de politique economique

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                    • #25
                      on se focalise seulement sur ce qui ne marche pas dans les deux pays

                      c'est normal..si on veut que ça change..il ne faut pas faire de l'auto satisfaction primaire..

                      les etudes sociologiques de nos societees seront de grand secours

                      pas besoin d'allez loin..n'importe quel fellah..ou chibani te fais une analyse poussé..il suffit d'avoir du bon sens et écouter les gens qui savent..

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                      • #26
                        C'EST normal..si on veut que ça change..il ne faut pas faire de l'auto satisfaction primaire..

                        CE QUE JE VOUDRAIS DIRE, C'EST LE COTE MALADIF ET NON CONSTRUCTIF


                        pas besoin d'allez loin..n'importe quel fellah..ou chibani te fais une analyse poussé..il suffit d'avoir du bon sens et écouter les gens qui savent..

                        NON, IL FAUT DES ETUDES SCIENTIFIQUES , CE COTE S'EST DEVELOPPE ENORMEMENT ,IL FAUT S'INSPIRER DES AUTRES POUR TROUVER DES SOLUTIONS A NOS SOCETES

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                        • #27
                          Envoyé par HaDDOU
                          A chaque etape il faut une remise en cause pour reparer ce qui ne marche pas ? Les deux pays doivent un nivellement par le bas ( la base) pour reussir le saut qualitatif,c'est tout un programme ,...
                          Pour comprendre ton post, c'est tout un programme; même il serait judicieux de se coller les pieds au plafond la tête en bas, les niveaux reviennent à l'endroit et la compréhension ne sera que fluide !

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                          • #28
                            CE QUE JE VOUDRAIS DIRE, C'EST LE COTE MALADIF ET NON CONSTRUCTIF

                            comme quoi par exemple?

                            NON, IL FAUT DES ETUDES SCIENTIFIQUES , CE COTE S'EST DEVELOPPE ENORMEMENT ,IL FAUT S'INSPIRER DES AUTRES POUR TROUVER DES SOLUTIONS A NOS SOCETES

                            non pas forcement..il suffit juste de bon sens..et d'écouter les gens qui savent..
                            Il faut trouver une solution a nos société..avec notre point de vue ..et des méthodes appropriées à notre société...

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                            • #29
                              C'est la définition même du mot 'indigne' en Algérie qu'il faudrait revoir .......
                              ça se peut se faire du moment que le concept n'est pas d'essence divine. Cela prendrait quelques tournants philosophiques. Ce qui, par contre, me parait utopique dans un pays d'analphabètes.

                              Désolé !! Lorsqu'on me tend une joue ... je ne peux pas m'empêcher. Tu finiras peut être par abandonner le rôle du guignol pour lequel tu ne rates aucun casting.

                              Clos !

                              Revenons au sujet :
                              L'ex "Monsieur privatisation" essaye de trouver des explications économiques au printemps (ou au non printemps) arabes. D'abord, les ingrédients ayant mené à ces printemps (en Tunisie, en Egypte, en Libye ...) sont fondamentalement politiques même lorsqu'ils sont couplés à des difficultés économiques. Il ne s'est jamais agit de pain mais de liberté, de justice sociale et de luttes contre l'accaparement des richesse par une caste au pouvoir. Les tunisiens, egyptiens ... n'ont pas investit la rue après avoir examiné les indicateurs macro-économiques ou estimé que les taux d'interet bancaires étaient (+ ou -) élevés ou après analyse des agrégats monétaires !!!

                              La problématique des "printemps arabes" est éminemment politique. Et sous cet angle là, il y a beaucoup (beaucoup) de choses à dire : sur les institutions, sur le rôle de la société civile, sur le rôle démesuré de l'état dans les différents domaines, sur les partis politiques, sur les syndicats ..; en somme sur le projet politique offert aux algériens.

                              Ceci dans le fond.

                              Pour ce qui est du contenu de notre ami Mebtoul, je réitère qu'il est indigne d'un expert international. Je ne juge pas le personnage, je récuse le produit de sa "réflexion". Pour un expert, j'ai tendance à croire que le papier a été écrit à la va-vite : Entre le fromage et le dessert !

                              Une analyse qui se résume à une dizaine de questionnement et largement fourre-tout : Informel, productivité, taux bancaires, inflation, PNDA .... A force de vouloir faire dans du "large spectre" ... tout est baclé.



                              Voilà comment une étudiante de Master aborde la problématique de l'informel. Très loin de l'insipidité de l'article de l'ex "Monsieur privatisation".
                              Héritage de l’économie administrée, l’économie informelle a proliféré durant la décennie 1980. Considérées comme spéculatives et parasitaires, ces activités ont pourtant joué un rôle décisif pour pallier l’inefficacité et le blocage des circuits de distribution, après leur étatisation et leur bureaucratisation. Elles ont permis aussi une redistribution des revenus parmi les populations exclues de l’emploi officiel, notamment les jeunes et les femmes.

                              Nous avons vu comment Kornai, qui voyait dans l’économie informelle une préfiguration du marché dans les économies en transition, croyait qu’il suffirait de rétablir les règles du marché pour que l’informel disparaisse en tant que tel et soit rétabli dans sa légalité. Au contraire, et bien que de nombreuses activités souterraines aient trouvé un cadre légal avec la nouvelle législation, l’économie informelle s’est maintenue et s’est même développée sous des formes nouvelles, à travers notamment l’expansion de l’emploi informel.

                              Le secteur informel, que l’on appelle aussi secteur non structuré, tel qu’il existe dans les économies en développement, est cependant différent de l’économie informelle caractéristique des économies socialistes. Son développement a de multiples causes : les procédures bureaucratiques, une taxation multiple et élevée, la rigidité des institutions du secteur formel, dont notamment le problème des droits de propriété [De Soto, 2000] sont autant de facteurs pouvant contribuer à des degrés divers, à pousser les entreprises vers le secteur informel. L’importance du chômage, avec la disponibilité d’une « armée de réserve » pouvant être rémunérée à sa productivité marginale et exclue de la protection sociale, alimente le secteur informel. En Algérie, on peut avancer comme explication de l’expansion sans précédent de l’informel, le blocage de la transition qui fait que, à l’héritage lié à l’économie administrée et aux entraves au marché, sont venues s’ajouter des formes nouvelles, liées à la réforme des institutions du marché du travail ainsi qu’au durcissement de la contrainte budgétaire des entreprises publiques.

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                              • #30
                                L'Algerie a deja donné 62/ 88/et la decenie terro et il n'y auras pas de printemp arabe .......

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