Saharidj Elle était l’un des plus beaux sites du Djurdjura
Le feu avait démarré à proximité de la source des singes, en bordure de la RN30 mardi dernier aux environs de 16 heures.
Un endroit qui constitue une véritable pépinière de cèdres de l’Atlas et de chênes verts qui a bénéficié d’une opération d’entretien et de nettoyage en 2010.
Peine perdue, puisqu’elle s’est avérée malheureusement inutile, n’ayant été d’aucun secours à cette dernière poche du tissu végétal de la région, épargnée jusque là par la série d’incendies dévastateurs.
Des sinistres qui se succédèrent depuis le début du Ramadhan avec un bilan catastrophique de centaines d’hectares du flanc Sud de Lalla Khdidja calcinés à partir de la commune d’El Asnam passant par celles de Bechloul, El Adjiba, M’chedallah, Saharidj et Aghbalou. Les vastes forêts de chacune de ces communes ont subi de considérables dégâts, la catastrophe écologique n’est plus à prévoir, elle a bien eu lieu.
Pour revenir à l’incendie de Thala Rana, à partir de Saharidj, il était facile de voir la progression rapide des flammes qui ont atteint la cédraie entourant cette légendaire source à la tombée de la nuit, après avoir parcouru plus de 04 Km en moins de 03h, sous la poussée de vents dominants assez forts pour s’attaquer aux derniers spécimens de cèdres de l’Atlas dont la plupart sont millénaires, avec des troncs dont la circonférence dépasse largement les 15m qui s’enflammaient comme des torches dans un crépitement assourdissant et dont les lueurs éclairaient le paysage à des dizaines de kilomètres à la ronde.
Au moment donc où la population de la région attend impatiemment le démarrage du projet de la Zone d’Extension Touristique (ZET) de Thala Rana, dont l’étude est sur le point d’être clôturée, le feu hélas, s’en est mêlé pour réduire, en une demi journée, à néant le rêve de toute une région en détruisant d’un seul coup tout ce qui a une quelconque valeur sur ces hauteurs, qui passe du statut de panorama paradisiaque à celui d’un véritable paysage lunaire au décor cauchemardesque.
Désormais, Thala Rana ne risque plus d’occuper la tête de liste du classement des sites touristiques d’Algérie. Le feu l’a complètement déformée et dévalorisée, ni ses légendaires cèdres de l’Atlas, derniers spécimens avec ceux du Rif du Maroc et du Liban, ni l’aigle royal et le vautour fauve qui y ont élu domicile, n’ont été épargnés par l’infernal brasier. Quant aux singes magots rescapés, ils n’ont plus qu’à…émigrer maintenant que leur dernier milieu naturel a été rasé de la carte.
Par Oulaid Souala, la dépêche de kabylie.
Le feu avait démarré à proximité de la source des singes, en bordure de la RN30 mardi dernier aux environs de 16 heures.
Un endroit qui constitue une véritable pépinière de cèdres de l’Atlas et de chênes verts qui a bénéficié d’une opération d’entretien et de nettoyage en 2010.
Peine perdue, puisqu’elle s’est avérée malheureusement inutile, n’ayant été d’aucun secours à cette dernière poche du tissu végétal de la région, épargnée jusque là par la série d’incendies dévastateurs.
Des sinistres qui se succédèrent depuis le début du Ramadhan avec un bilan catastrophique de centaines d’hectares du flanc Sud de Lalla Khdidja calcinés à partir de la commune d’El Asnam passant par celles de Bechloul, El Adjiba, M’chedallah, Saharidj et Aghbalou. Les vastes forêts de chacune de ces communes ont subi de considérables dégâts, la catastrophe écologique n’est plus à prévoir, elle a bien eu lieu.
Pour revenir à l’incendie de Thala Rana, à partir de Saharidj, il était facile de voir la progression rapide des flammes qui ont atteint la cédraie entourant cette légendaire source à la tombée de la nuit, après avoir parcouru plus de 04 Km en moins de 03h, sous la poussée de vents dominants assez forts pour s’attaquer aux derniers spécimens de cèdres de l’Atlas dont la plupart sont millénaires, avec des troncs dont la circonférence dépasse largement les 15m qui s’enflammaient comme des torches dans un crépitement assourdissant et dont les lueurs éclairaient le paysage à des dizaines de kilomètres à la ronde.
Au moment donc où la population de la région attend impatiemment le démarrage du projet de la Zone d’Extension Touristique (ZET) de Thala Rana, dont l’étude est sur le point d’être clôturée, le feu hélas, s’en est mêlé pour réduire, en une demi journée, à néant le rêve de toute une région en détruisant d’un seul coup tout ce qui a une quelconque valeur sur ces hauteurs, qui passe du statut de panorama paradisiaque à celui d’un véritable paysage lunaire au décor cauchemardesque.
Désormais, Thala Rana ne risque plus d’occuper la tête de liste du classement des sites touristiques d’Algérie. Le feu l’a complètement déformée et dévalorisée, ni ses légendaires cèdres de l’Atlas, derniers spécimens avec ceux du Rif du Maroc et du Liban, ni l’aigle royal et le vautour fauve qui y ont élu domicile, n’ont été épargnés par l’infernal brasier. Quant aux singes magots rescapés, ils n’ont plus qu’à…émigrer maintenant que leur dernier milieu naturel a été rasé de la carte.
Par Oulaid Souala, la dépêche de kabylie.
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