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Ahmed Bey et l'Emir Abdelkader

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  • Ahmed Bey et l'Emir Abdelkader

    Ahmed bey et l'Emir abdelkader

    deux personnalité importante de notre histoire, les deux ont combattu l'occupant français, ahmed bey durant 17 ans et l'Emir Abdelkader un peu moins!!

    la question est pourquoi ces deux ne se sont pas unifier dans leur combat


    "Ahmed Bey est le fils de Mohammed Chérif qui a occupé le poste de lieutenant (khalifa) du bey Hassen et le petit-fils d’Ahmed el Kolli, qui gouverna le beylik (province)de l’Est durant 16 ans.
    Sa mère, El Hadja Chérifa, algérienne de souche est issue de la famille Ben Ghana, l’un des plus importants chefs religieux arabes du Sahara, matériellement et moralement. Pour cela, Ahmed Bey est classé parmi les kouroughlis (enfants nés des unions mixtes)
    Il naquit vers 1789 à Constantine et fut désigné du nom de sa mère, à savoir El Hadj Ahmed fils d'El Hadja Chérifa.
    Il grandit orphelin de père mort prématurément, étranglé. Sa mère fut ainsi contrainte, dans des conditions difficiles, de s'enfuir avec lui de Constantine vers le Sahara, loin des complots, de crainte qu’il ne subisse le même sort que son père.
    Auprès de ses oncles maternels dans les Zibans, Ahmed Bey bénéficia de toute la protection nécessaire et reçut une éducation parfaite.
    Durant son enfance, il apprit le Coran et les règles de la grammaire arabe, ce qui lui conféra une certaine éloquence et consolida sa formation et en outre, il acquit les qualités de générosité, hospitalité, vertus distinctives des gens du Sahara.
    Il apprit à monter à cheval et s’entraîna aux arts de combat, devenant ainsi un cavalier émérite et un modèle pour ses congénères.
    Son amour grandissant pour la sainte religion transparaît dans certains des écrits et poèmes qui lui furent attribués, notamment après qu’il ait accompli, à l’âge de douze ans, le pèlerinage à la Mecque. Dès lors, il se vit attribuer le titre de Hadj Ahmed. Son séjour en Egypte lui permit d’acquérir les connaissances et l’expérience qui modelèrent la plupart de ses positions."



    "Abd el-Kader est le troisième fils de Sidi Muhieddine, cheikh de l'ordre soufi Qadiri et auteur d'un « Kitab irshad al-muridin » à destination des novices dans la gnose9, et de Zohra, une femme cultivée, fille du cheikh Sidi Boudouma, chef d'une zaouïa assez influente de l'époque située à Hammam Bouhadjar (Ouest algérien). Il est né probablement le 6 mai ou le 6 septembre 1808 dans la commune El-Guetna wilaya de Mascara (Algérie)."

  • #2
    Petite question, est il possible de reconnaitre ceux qui ont du sang turc ou sont d'origine turc ?

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    • #3
      Deux grands personnages qui ont marquer l'histoire de l’Algérie
      Merci naw08
      veni vidi vici .

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      • #4
        salam

        Petite question, est il possible de reconnaitre ceux qui ont du sang turc ou sont d'origine turc ?
        pas vraiment, juste pour ceux qui ont gardé un nom de famille un peu turc, comme zmirlli (de la ville d'izmir) stambouli, khouja,kara, kouloughli......etc, mais ceux qui étaient en algérie étaient des ottomans pas forcément de turques, comme les renégats qui étaient des chrétiens européens (italiens et autres)converti a l'islam

        Deux grands personnages qui ont marquer l'histoire de l’Algérie
        Merci naw08
        pas de quoi zird

        je me demande si ya pas eu une concurrence politique entre ces deux hommes, l'un vieux légitimement gouverneur, l'autre jeune et ambitieux , ou juste que chacun a fait ce qu'il a peut de son coté

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        • #5
          Je ne pense pas qu'il y ait concurrence mais plutôt complémentarité. Le territoire de l'émir au traité de la Tafna allait jusqu'au centre de l'Algérie. Ahmed Bey résistait dans tout l'est et le Constantinois, et à la différence de l'émir, il a été battu beaucoup plus tôt qu'Abdelkader malgré sa résistance héroïque lui aussi.
          Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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          • #6
            on m'a expliqué qu'il y avait des tensions entre les deux révolutionnaires, et que l'Emir ne faisait plus confiances au turcs (le Dey en faisait parti) car c'est à cause d'eux que notre pays a pu être envahi

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            • #7
              @Dabachi

              Petite question, est il possible de reconnaitre ceux qui ont du sang turc ou sont d'origine turc ?
              Ceux qui ont du sang turc ont les fesses rose-bonbon généralement. Et ceux qui ont un sang berbère ou arabe ont les fesses fushia, avec un teint plus foncé pour les premiers.
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                @Elwahrany

                on m'a expliqué qu'il y avait des tensions entre les deux révolutionnaires, et que l'Emir ne faisait plus confiances au turcs (le Dey en faisait parti) car c'est à cause d'eux que notre pays a pu être envah.
                C'était bien plus grave que cela.

                En somme, le vieux bey voulait assoir son autorité en se réclamant de l'allégeance au sultan ottoman. En somme, il voulais perpétuer le pouvoir de la régence d'Alger dans sa province et se réclamais de cette légitimité. Il étais légaliste dans un certain sens. L’Émir avais des projets différents, voulant établir un nouvel État chérifien et en même temps fonder une "nation" sur le territoire de l'ancienne Régence. C'était un révolutionnaire en quelque sorte.

                Bref, ces deux types n'avaient aucune chance de s'entendre.
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                • #9
                  Wach harrachi on doit.......exhiber nos fesses maintenant......pour être identifiés...????

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                  • #10
                    @Toufik.

                    Je ne connais malheureusement pas d'autre moyen pour identifier "le sang" des gens ...
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #11
                      Corrige moi harrachi.......celà fait longtemps trés longtemps.....(trop même) que je n'ai plus.....relu les livres d'histoire de l'algerie.....mais si je ne m'abuse.......nonobstant l'antagonisme de leurs projets respectifs.....le bey devance abdelkader d'un point....concernant la lutte contre l'invasion française....car il (le Bey) sollicita vainement l'aide de l'emir....j'avoue n'avoir jamais bien.....compris l'attitude d'Abdelkader......même si dans ma famille les ottomans sont beaucoup plus.......des oppresseurs qu'autres choses, mes ancêtres furent victimes des atrocités des janissaires....

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                      • #12
                        @Toufik.

                        C'est assez simple : les deux faisaient de la résistance à l'invasion française du pays, tout comme les deux voulaient le pouvoir sur le pays.

                        L'attitude d'Abdelkader vis-à-vis d'Ahmed bey n'était pas dictée par une "haine" particulière, mais du fait que sa qualité de Bey et de légataire de la représentativité califale pouvait faire de lui un sérieux problème à terme. D'abord par lui-même, mais aussi par le biais des français qui pouvaient bien à un moment le reconnaitre et damer ainsi le pion à l'Emir dans l'E. du pays.

                        Bref, c'était de la politique, et les deux ont finis par perdre la partie.
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                        • #13
                          C'est assez simple : les deux faisaient de la résistance à l'invasion française du pays, tout comme les deux voulaient le pouvoir sur le pays.

                          L'attitude d'Abdelkader vis-à-vis d'Ahmed bey n'était pas dictée par une "haine" particulière, mais du fait que sa qualité de Bey et de légataire de la représentativité califale pouvait faire de lui un sérieux problème à terme. D'abord par lui-même, mais aussi par le biais des français qui pouvaient bien à un moment le reconnaitre et damer ainsi le pion à l'Emir dans l'E. du pays.

                          Bref, c'était de la politique, et les deux ont finis par perdre la partie.
                          c'est désolant !!!

                          le gouverneur légitime était ahmed bey, mais trop vieux!!! celui que aurai pu faire quelque chose est l'emir abdelkader, trop jeune et ambitieux....les deux égoïstes d'une certaine façon (l'emir abdelkader plus)

                          le pire q'aprés l'indépendance, ahmed bey est complétement éclipsée, on ne parle pas sur lui ou sa résistance, on sait presque rien, le nationalisme est passé par la, pas trop algérien par son père turc !!

                          j'espère que cette personnalité trouvera un jour sa vrai place dans notre histoire , comme l'emir abdelkader et elmokrani, il parait qu'ahmed bey aussi était un poète

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                          • #14
                            le gouverneur légitime était ahmed bey, mais trop vieux!!! celui que aurai pu faire quelque chose est l'emir abdelkader, trop jeune et ambitieux....les deux égoïstes d'une certaine façon (l'emir abdelkader plus)
                            Si il s'agissait de juger ces deux martyres je n'aurai jamais qualifié Ahmed Bey d’égoïste, il était dans son plein droit autant que représentant de la régence de se réclamer leader de la résistance en l'absence de la régence d'Alger.

                            Par contre, pour l'Emir c'est l'ambition qui l'a poussé à jouer des tours a Ahmed Bey et pour preuve les quelques tribus qu'il a enfumé parceuq'ils ont refusé de prêter allégeance (je n’évoquerai pas son périple en Kabyle pour éviter que le débat dérape ) on peut facilement conclure que l'émir visait plus d'être leader d'une nation que faire sortir les mécréant des terres de l'islam, le jeux politique a prémit sur ce qui nous semble la priorité aujourd'hui.
                            شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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                            • #15
                              Je rappelle que Ahmed Bey est Kourghouli, de père turc et de mère algérienne.
                              Quant à lui, il disait: "Je n'ai d'autre religion que l'Islam, je n'ai d'autre pays que l'Algérie".
                              Alors au moins, par respect à ce qu'il a souhaité être, arrêtons de dire qu'il était turc dès qu'il est évoqué.
                              Parmi tous les vassaux de l'empire ottomans, c'était le seul qui a écrit plus d'une fois en langue arabe à la Sublime Porte.
                              Je deviens paranoïaque pour certains mais en réalité j'ai appris des choses dont je ne soupçonnais guère l'existence.

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