Nos compatriotes vivant a Montreal et ailleurs au Quebec devraient choisir entre vivre en communaute ou immigrer de nouveau a d'autres contrees au sein du Canada!
L'immigration au canada ou la démesure d'un rêve
Des centaines d'immigrants diplômés sont ainsi mis sur un banc de touche, alors que le Canada a besoin d'eux.
Il y’a quelque chose de « glauque » de pas normal dans le processus d’immigration au Canada. Ce constat est fait par des immigrants et des spécialistes de l’immigration. Ces derniers expliquent que "le Canada est en difficulté face à un taux de natalité à la baisse, à une population vieillissante et surtout à une pénurie de main-d’œuvre. Ceci se traduit par un manque flagrant de professionnels de la santé, d’ingénieurs, de techniciens, d’enseignants et autres. Et, de l’autre côté, tous ces immigrants qualifiés qui finissent comme vigiles ou chauffeurs de taxi. Des centaines de diplômés sont ainsi mis sur un banc de touche, alors que le Canada a besoin d’eux. Il y’a donc forcément quelque chose qui ne va pas ? Pour beaucoup ce pays d’accueil ne tient pas ses promesses tout simplement. Il est surtout à rappeler que le Canada est miné par des structures socioprofessionnelles des plus complexes. Celles-ci ne permettent aucune ouverture. Il s’agit d’Ordres et d’associations professionnelles, de syndicalisation, s’ajoute à cela une préférence « nationale ». Alors une véritable réinsertion sociale pour les immigrants, ce n’est pas pour demain, estiment ces derniers.
e Canada ne poursuit-il pas juste une politique de peuplement ?
Le Canada entend bien sur poursuivre sa politique d’immigration. Il ne semble pas préoccuper à résoudre le problème des immigrants déjà sur place. Cette politique s’apparente plus à un peuplement du pays qu’à un besoin ciblé en matière de main-d’œuvre. D’après Jacques Henripin, un démographe et professeur québécois, fondateur du Département de démographie de l'Université de Montréal ; « il faudrait remplacer 35 000 naissances manquantes chaque année au Québec pour maintenir la population à son niveau actuel. Pour ce faire, il faudrait accueillir non pas 40 000 immigrants (1991), mais au-delà de 70 000, afin de combler les déficits dus à la dénatalité et aux départs migratoires. Il ne s'agit là que de prévisions valables jusqu'en 2010, c'est-à-dire à partir du moment où la population du Québec commencera à diminuer de façon sensible. Ensuite, il faudra combler les vides par une croissance considérablement accrue de l'immigration: 97 000 pour la décennie 2020, au moins 121 000 pour la décennie 2030 et 130 000 pour la décennie 2050. »
Des centaines d'immigrants diplômés sont ainsi mis sur un banc de touche, alors que le Canada a besoin d'eux.
Il y’a quelque chose de « glauque » de pas normal dans le processus d’immigration au Canada. Ce constat est fait par des immigrants et des spécialistes de l’immigration. Ces derniers expliquent que "le Canada est en difficulté face à un taux de natalité à la baisse, à une population vieillissante et surtout à une pénurie de main-d’œuvre. Ceci se traduit par un manque flagrant de professionnels de la santé, d’ingénieurs, de techniciens, d’enseignants et autres. Et, de l’autre côté, tous ces immigrants qualifiés qui finissent comme vigiles ou chauffeurs de taxi. Des centaines de diplômés sont ainsi mis sur un banc de touche, alors que le Canada a besoin d’eux. Il y’a donc forcément quelque chose qui ne va pas ? Pour beaucoup ce pays d’accueil ne tient pas ses promesses tout simplement. Il est surtout à rappeler que le Canada est miné par des structures socioprofessionnelles des plus complexes. Celles-ci ne permettent aucune ouverture. Il s’agit d’Ordres et d’associations professionnelles, de syndicalisation, s’ajoute à cela une préférence « nationale ». Alors une véritable réinsertion sociale pour les immigrants, ce n’est pas pour demain, estiment ces derniers.
e Canada ne poursuit-il pas juste une politique de peuplement ?
Le Canada entend bien sur poursuivre sa politique d’immigration. Il ne semble pas préoccuper à résoudre le problème des immigrants déjà sur place. Cette politique s’apparente plus à un peuplement du pays qu’à un besoin ciblé en matière de main-d’œuvre. D’après Jacques Henripin, un démographe et professeur québécois, fondateur du Département de démographie de l'Université de Montréal ; « il faudrait remplacer 35 000 naissances manquantes chaque année au Québec pour maintenir la population à son niveau actuel. Pour ce faire, il faudrait accueillir non pas 40 000 immigrants (1991), mais au-delà de 70 000, afin de combler les déficits dus à la dénatalité et aux départs migratoires. Il ne s'agit là que de prévisions valables jusqu'en 2010, c'est-à-dire à partir du moment où la population du Québec commencera à diminuer de façon sensible. Ensuite, il faudra combler les vides par une croissance considérablement accrue de l'immigration: 97 000 pour la décennie 2020, au moins 121 000 pour la décennie 2030 et 130 000 pour la décennie 2050. »
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