Tweet
Toumert Rabah, ce mordu de la littérature française, nous a gratifiés d’un beau livre, ô combien accrocheur ! intitulé Les Montagnes de la douleur.
Dans cet ouvrage, l’essayiste est remonté loin dans sa Kabylie natale et a évoqué, avec minutie, les différentes péripéties vécues par ses habitants…à la feraounéenne.
Il a surtout insisté sur la rudesse de la vie dans ces montagnes où des défis ont été relevés grâce à l’abnégation de ses hommes et de ses femmes. Le travail de la terre constituait la seule ressource, celle-ci est sujette aux aléas climatiques. La plupart des familles vivent dans un dénuement dzs plus abjects. Nos montagnards ne lésinent sur aucun moyen pour émigrer sous d’autres cieux, plus cléments, afin de subvenir aux besoins de leurs familles.
L’auteur nous décrit également les pires difficultés auxquelles sont confrontés nos émigrés qui trimaient comme des nègres. Dans ce précieux produit, l’écrivain avait rendu un vibrant hommage aux instituteurs qui ont su subtilement inculquer un savoir, sans commune mesure, aux différentes générations, en citant entre autres Mettef Achour. Ce livre est un joyau de par sa richesse en évènements qui caractérisent particulièrement la Kabylie. Il est vraiment conseillé aux nostalgiques.
Bonne lecture !