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Dimanche, 19 aout. Une bataille rangée a éclaté entre des jeunes, ceux du village Bouilef et d’autres, dont les familles occupaient illicitement des logements à la cité Alma, dans la commune d’Irdjen, à une vingtaine de kilomètres à l’est de Tizi Ouzou.
Bilan : un mort, Lazri Youcef, 24 ans, un agriculteur originaire du village Bouilef, tué à larme blanche. D’après le récit du président du comité de village de Bouilef, «tout s’est passé, dimanche, en début de soirée. La victime, en compagnie de ses amis, est allé récupérer le portable volé de son frère, soupçonnant un jeune, originaire de Bordj Menaël, qui habite la cité 20 logements, un bâtiment squatté de la cité Alma».
Une altercation s’en est suivie entre Lazri Y. et son agresseur qui lui assena un coup de couteau à la gorge, ajoute nos sources.
Pris de colère, les proches et amis de la victime se sont attaqués, le lendemain (lundi, ndlr), à l’immeuble ou vivait le présumé meurtrier, incendiant deux appartements.
Aujourd’hui, mardi 21 août, les mêmes jeunes sont revenus à la charge. Depuis le début de l’après midi, la cité 20 logements OPGI est prise d’assaut par des villageois en furie, qui insistaient sur le délogement des 18 familles qui occupent illégalement les logements depuis 2001.
Les familles ont fini par quitter les lieux en présence d'une unité de la gendarmerie. « Ces familles vivaient ici sans être inquiétés, profitant du climat sécuritaire et social délétère qui prévalait depuis 2001, lors des événements du printemps noir», selon le président du comité du village Bouilef.
Des interpellations ont, également, eu lieu dans le cadre d’une enquête ouverte par la gendarmerie nationale pour élucider le meurtre du jeune L. Youcef, selon des sources sécuritaires.
Mais le père de la victime, L. Amer, a souhaité voir l’auteur du crime et s’assurer de son arrestation. A cet effet, il a déclaré : «Demain, nous allons organiser un sit-in devant le tribunal de Larbaâ Nath Irathen (27 km à l’est de Tizi Ouzou) pour connaitre la suite qui sera donnée à notre plainte».
A noter, qu’en l’absence d’une structure de sécurité, les habitants de cette région qui s’étale de la zone industrielle de Oued Aïssi jusqu’au chef lieu de la commune d’Irdjen sont livrés à eux même. Un concentré de fléaux sociaux qui empoisonne la vie du citoyen : prostitution, vandalisme, squat, agressions, drogue...
La commune d’Irdjen ne dispose d’aucune structure de sûreté urbaine en dehors de la brigade de gendarmerie dont l’activité reste « timide » depuis les événements du printemps noir, et un campement de la police communale dont les prérogatives sont très réduites.
Nordine Douici
El Watan
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Bilan : un mort, Lazri Youcef, 24 ans, un agriculteur originaire du village Bouilef, tué à larme blanche. D’après le récit du président du comité de village de Bouilef, «tout s’est passé, dimanche, en début de soirée. La victime, en compagnie de ses amis, est allé récupérer le portable volé de son frère, soupçonnant un jeune, originaire de Bordj Menaël, qui habite la cité 20 logements, un bâtiment squatté de la cité Alma».
Une altercation s’en est suivie entre Lazri Y. et son agresseur qui lui assena un coup de couteau à la gorge, ajoute nos sources.
Pris de colère, les proches et amis de la victime se sont attaqués, le lendemain (lundi, ndlr), à l’immeuble ou vivait le présumé meurtrier, incendiant deux appartements.
Aujourd’hui, mardi 21 août, les mêmes jeunes sont revenus à la charge. Depuis le début de l’après midi, la cité 20 logements OPGI est prise d’assaut par des villageois en furie, qui insistaient sur le délogement des 18 familles qui occupent illégalement les logements depuis 2001.
Les familles ont fini par quitter les lieux en présence d'une unité de la gendarmerie. « Ces familles vivaient ici sans être inquiétés, profitant du climat sécuritaire et social délétère qui prévalait depuis 2001, lors des événements du printemps noir», selon le président du comité du village Bouilef.
Des interpellations ont, également, eu lieu dans le cadre d’une enquête ouverte par la gendarmerie nationale pour élucider le meurtre du jeune L. Youcef, selon des sources sécuritaires.
Mais le père de la victime, L. Amer, a souhaité voir l’auteur du crime et s’assurer de son arrestation. A cet effet, il a déclaré : «Demain, nous allons organiser un sit-in devant le tribunal de Larbaâ Nath Irathen (27 km à l’est de Tizi Ouzou) pour connaitre la suite qui sera donnée à notre plainte».
A noter, qu’en l’absence d’une structure de sécurité, les habitants de cette région qui s’étale de la zone industrielle de Oued Aïssi jusqu’au chef lieu de la commune d’Irdjen sont livrés à eux même. Un concentré de fléaux sociaux qui empoisonne la vie du citoyen : prostitution, vandalisme, squat, agressions, drogue...
La commune d’Irdjen ne dispose d’aucune structure de sûreté urbaine en dehors de la brigade de gendarmerie dont l’activité reste « timide » depuis les événements du printemps noir, et un campement de la police communale dont les prérogatives sont très réduites.
Nordine Douici
El Watan
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