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Trafic de drogue et financement du terrorisme au Sahel Le Maroc mis en cause

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  • Trafic de drogue et financement du terrorisme au Sahel Le Maroc mis en cause

    Trafic de drogue et financement du terrorisme au Sahel Le Maroc mis en cause



    Le royaume chérifien, comme vient de la confirmer le général à la retraite Khaled Nezzar dans ses confessions télévisuelles, a longtemps entretenu des relations douteuses, dirait-on presque «incestueuses» avec l’émir fondateur du GIA, Abdelhak Layada.
    22 Août 2012,Le courrier d'Algérie


    Décidemment, l’étau n’en finit plus de se resserrer sur le royaume chérifien à mesure que se multiplient les preuves et les éléments d’informations tendant à confirmer ses « liaisons douteuses et dangereuses » avec le monde trouble du terrorisme et du trafic de drogue en train de sévir dans la vaste bande sahélo-saharienne.
    C’est ainsi que le Front Polisario vient, une nouvelle fois, d’affirmer que les services de renseignements marocains avaient un rôle « manifeste » dans le trafic de stupéfiants dans la région du nord-ouest de l'Afrique. Une pareille révélation, au demeurant, n’aurait rien de surprenant partant du constat, déjà, que le Maroc est le plus grand pays producteur, transformateur et exportateur de cannabis.
    Cette culture, qui se fait au vu et au su de tous, est carrément « protégée » par de très hauts responsables civils et militaires, dont plusieurs sont carrément réputés proches de la famille royale.
    Toujours est-il que le Front Polisario, dans un communiqué diffusé par l’agence de presse sahraouie, SPS, relève que «les vraies raisons à l'origine de l'instabilité et la propagation du terrorisme et du crime organisé dans la région du nordouest africain sont la poursuite du terrorisme d'État du Maroc depuis l'occupation du Sahara occidental en 1975 et l'encouragement du trafic de drogue dans la région avec une complicité flagrante des services de renseignements du royaume du Maroc, le plus grand producteur et exportateur du cannabis dans le monde».
    Il est à rappeler, pour rester dans le même contexte, que dans un rapport publié en juin dernier, l'ONU avait classé le Maroc parmi les plus grands pays producteurs de cannabis, la drogue la plus consommée dans le monde.
    Ainsi donc, l'Office des Nations unies contre la drogue et la criminalité (ONUDC) avait indiqué que la production de cannabis est notamment répandue au Maroc et en Afghanistan, ajoutant que "cette drogue reste la plus consommée dans le monde avec une moyenne de 125 et 203 millions de consommateurs".
    De fait, la superficie cultivée en cannabis au Maroc est estimée à 47 500 hectares. Encore faut-il préciser que ces chiffres, fournis par les autorités marocaines elles-mêmes, doient sans doute être multipliés par deux ou trois.
    RABAT PRISE À SON PROPRE PIÈGE

    Et comme un « malheur » ne vient jamais seul, et que l’étau n’en finit plus de se resserrer sur la politique pour le moins condamnable de Mohamed VI, le général à la retraite Khaled Nezzar, dans ses confessions télévisuelles, est récemment revenu avec un luxe de détails sur l’épisode lié au séjour trouble qu’avait effectué au Maroc l’émir fondateur du GIA, Abdelhak Layada.
    Ce dernier, nous recevant chez lui il y a de cela quelques années déjà, nous avait déjà indiqué avoir été reçu par le défunt roi Hassan II en présence de son principal âme damnée, Driss Basri, et que des propositions et des offres avaient été formulées à cette époque en vue de soutenir, de financer et d’armer le groupe criminel et sanguinaire qu’était le GIA. Ainsi donc, Nezzar, qui ne va pas jusqu’à confirmer ce scénario de bout en bout, n’en met pas moins en exergue le rôle tout aussi trouble que douteux joué par le Maroc dans cette affaire.
    Il convient de relever que Nezzar est la personne la mieux placée pour évoquer cette affaire puisqu’il était ministre de la Défense à cette époque, membre du HCE (Haut Conseil d’État, cette instance composée de 5 personnes chargées de palier à la vacance du fauteuil présidentiel), et que c’est également lui qui avait géré ce dossier sensible de bout en bout, jusqu’à ce qu’il procède personnellement à l’extradition vers l’Algérie de Layada.
    Nezzar met ainsi en exergue l’extrême efficacité des services secrets algériens. Ce sont, en effet, ces derniers qui ont fini par localiser Layada, qui était alors l’homme le plus recherché d’Algérie, dans un hôtel à Oujda.
    DOULOUREUX RETOUR DE FLAMME

    Il semble ainsi, une fois entamées de laborieuses négociations avec les marocains en vue d’obtenir l’extradition de ce criminel, que leur intention était d’utiliser la «carte Layada » pour tenter de faire pression sur l’Algérie à propos de la question du Sahara occidental.
    Le roi renonça vite à cette sorte de marchandage devant la fermeté du général Nezzar sur ce point mais aussi en prenant connaissance d’informations données par l’Algérie sur l’activité terroriste au Maroc fournies par les très efficaces services secrets algériens. Le général Nezzar commence par rappeler que Layada était responsable du GIA à Alger et qu’il était localisé et sous contrôle des services des renseignements algériens.
    Puis, soudainement, Layada a disparu. «Trois ou quatre jours après, nos services l’on localisé à Oujda, dans un hôtel où nous avons confirmé sa présence», raconte le général Nezzar. «Il y avait, souligne-t-il, deux voies pour le récupérer : soit par nos propres moyens et sans que les Marocains le sachent - c’était possible -, ou en informant les Marocains.
    Nous avons préféré prendre contact avec les Marocains et c’est moimême qui l’ait fait en appelant au téléphone Driss Basri », à l’époque numéro deux du régime chérifien, même si officiellement il n’occupait que le poste de ministre de l’Intérieur.
    «De plus, ajoute le général Nezzar, nos services ont découvert qu’il y avait sur le territoire marocain deux dépôts d’où partaient des armes qui entraient en Algérie». Cela représente une preuve de plus concernant le fait que Rabat encourageait et finançait bel et bien le terrorisme islamiste.
    Hassan II, à cette époque, n’avait pas hésité à décréter publiquement (au plus fort de l’embargo tacite dont nous étions victimes) qu’il voulait faire de l’Algérie un laboratoire grandeur nature et à ciel ouvert».
    L’insistance des Algériens pour déjouer le complot marocain, en prévenant les autorités marocaines, et en temps réel, de chacun des faits et gestes de ces réseaux criminels, a fini par pousser Hassan II à recevoir le général Nezzar.
    La rencontre, entre les deux hommes, qui a duré deux bonnes heures, finira par tourner à l’avantage de Nezzar, puisque à peine quelques semaines plus tard Alger prenait livraison du turbulent hôte Layada qui, entre temps, avait carrément été «hébergé» dans une résidence appartenant à la famille royale, pour de prétendues «raisons humanitaires».
    Toujours est-il que ce bras de fer diplomatique et sécuritaire a fini par tourner à l’avantage d’Alger. Rabat, par la suite, est en train de subir le très douloureux retour de flamme lié à sa politique passée, qui avait consisté à soutenir et à flirter avec les mouvances islamistes les plus radicales dans le but d’affaiblir notre pays.
    Kamel Zaïd

  • #2
    Encore un sujet contre le Maroc écrit par un journaleux algérien qui n'a surement pas ouvert un seul document original prouvant ces mensonges. Ça été mainte fois démentis mais on insiste pour vendre son torchon et faire croire a la population que le marocain lambda est mauvais. Pathétique!
    Allah al watan al malik

    Commentaire


    • #3
      Encore un sujet contre le Maroc écrit par un journaleux algérien qui n'a surement pas ouvert un seul document original prouvant ces mensonges. Ça été mainte fois démentis mais on insiste pour vendre son torchon et faire croire a la population que le marocain lambda est mauvais. Pathétique!

      le marocain (peuple)n'est pas mauvais,c'est le fonctionnaire de l'Elysé hassan 2 que le diable ait son ame et sa cour qui sont mauvais

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