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Le correspondant de l’AFP à Rabat agressé par la police dans une manifestation réprimée contre la « beiya »

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  • Le correspondant de l’AFP à Rabat agressé par la police dans une manifestation réprimée contre la « beiya »


    Omar Brouksy au moment de son agression par la police marocaine à Rabat (Photo AICPRESS)

    Le correspondant de l’AFP à Rabat, Omar Brouksy, a été agressé par la police alors qu’il couvrait la manifestation contre la « beiya » (serment d’allégeance) organisée à Rabat par plusieurs ONG et mouvements. « J’ai été directement visé par un groupe de policiers qui m’ont tabassé en sachant parfaitement que je suis journaliste », a expliqué M. Brouksy à Demain.
    « Sahafi ? Sir t’kaoud »

    Le correspondant de l’AFP insiste qu’il s’est bien identifié à ce groupe de policiers. « Il y avait mon confrère de Reuters qui a crié à mes agresseurs que j’étais journaliste à l’AFP. En vain. Cela ne les a pas empêchés de me frapper. Après l’agression, ils m’ont jeté à la figure : sahafi ? Sir t’kaoud ! » (Journaliste ? Va te faire foutre!).
    L’AFP a décidé d’interpeller directement les autorités policières marocaines et de protester officiellement pour l’agression commise contre son correspondant.

    La « beiya », le serment d’allégeance, est un acte de soumission jugé indigne par de plus en plus de marocains parce qu’il oblige (encore que la plupart de ceux qui s’y prêtent le font avec plaisir…) des personnes humaines à plier l’échine devant un homme comme eux, le roi.
    Cette année, l’autocrate alaouite avait fait croire aux Marocains qu’il avait renoncé à ce serment de servitude. Apparemment, il a changé d’avis. La beiya a eu lieu hier mardi à Rabat.

    C’est la saison des châtaignes contre les journalistes au Maroc. Après l’agression contre le photographe et le correspondant du quotidien Al Massae à Tétouan, puis l’agression le même jour contre le journaliste Ali Lmrabet par trois policiers qui n’ont toujours pas été identifiés, voici venu le tour d’un correspondant de l’AFP.
    Et demain, à qui le tour ?

    Thami Afailal

    veni vidi vici .
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