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De grands projets urbains, de façon à changer complètement l’image de la ville et lui donner les couleurs et les formes d’une véritable métropole maghrébine. Même chose à Oran, Annaba et toutes les villes du pays dont l’ambition est grande de les voir se transformer en pôles économiques.
Côté financement, le problème ne se pose pas selon les responsables en charge des différents secteurs, les membres du gouvernement à leur tête. La réussite des deux projets du métro et du tramway d’Alger, bien que ces derniers ne profitent pas à toute la population, donne un avant-goût de ce que seront les prochaines réalisations. Pas seulement en ce qui concerne les extensions prévues autour des lignes actuellement opérationnelles mais aussi d’autres chantiers dans le domaine urbanistique, très ambitieux et coûteux.
Ces derniers sont censés donner un tout autre visage à une capitale en décadence. Les autorités publiques reprennent les choses en main, du moins en donnent-elles l’impression, sur instruction du président de la République et sur la base d’une feuille de route décidée à un haut niveau. Le tout pour hisser Alger à un niveau digne des grandes capitales du monde.
Les Algériens n’y croient pas trop mais se donnent bien des raisons pour accompagner le changement, à partir de ce qui est fait jusque-là.Ainsi, pour le métro, ce dernier qui continue d’alimenter les discussions tant sa venue dans la vie des Algérois a changé bien des habitudes, l’on parle d’un réseau de 19 km d’ici 2015. Selon le directeur de l’Entreprise du métro d’Alger, ce réseau va desservir la zone de Bachdjarah, El Harrach, Aïn Naâdja, Alger et la Place des Martyrs.
Les trois extensions de la ligne 1 du métro d’Alger, Grande-Poste vers la Place des Martyrs, Haï El Badr vers Aïn Naâdja et Haï El Badr vers El Harrach, entreront toutes en exploitation commerciale avant fin 2016, selon les déclarations de ce même responsable. Un fait qui devra soulager de nombreux habitants de ces quartiers qui n’ont eu de cesse de se plaindre des problèmes du transport. Des problèmes et des contraintes plus techniques qu’autre chose vont entraver la bonne marche de ce projet mais, assurent les responsables de l’EMA, tout sera fait pour pouvoir mener à terme les projets en chantier.
Le projet de la Grande mosquée d’Alger. Le projet va prendre forme sur une surface de 800 m2 pour 1000 m3 de béton. Au service de plus de 120 000 fidèles, avec 300 places pédagogiques pour les étudiants en post-graduation.
La bibliothèque, à elle seule, sera d’une capacité de 2 000 places avec un stock d’un million d’ouvrages.
L’autre grande projet, offert aux habitants de la ville d’Alger et à tous ceux qui se rendent dans leur capitale, pour affaires et autres, c’est celui d’Alger Medina de l’homme d’affaires, Abdelwahab Rahim, le P-dg du groupe Arcofina. Une petite ville dans une grande ville, en bord de mer, couvrant un espace de 100 hectares.
Le projet avance à grand pas et la réussite de l’espace dit Ardis, du même investisseur, inauguré le 5 juillet dernier, annonce de belles perspectives pour le grand projet d’Alger Medina et pour le promoteur. D’autres projets, étatiques et privés, sont à l’ordre du jour pour un changement réel de l’image de la ville. Leur réussite dépend de l’engagement de l’Etat mais aussi des initiatives citoyennes, aussi minimes soient-elles.
Mokrani Karima
Côté financement, le problème ne se pose pas selon les responsables en charge des différents secteurs, les membres du gouvernement à leur tête. La réussite des deux projets du métro et du tramway d’Alger, bien que ces derniers ne profitent pas à toute la population, donne un avant-goût de ce que seront les prochaines réalisations. Pas seulement en ce qui concerne les extensions prévues autour des lignes actuellement opérationnelles mais aussi d’autres chantiers dans le domaine urbanistique, très ambitieux et coûteux.
Ces derniers sont censés donner un tout autre visage à une capitale en décadence. Les autorités publiques reprennent les choses en main, du moins en donnent-elles l’impression, sur instruction du président de la République et sur la base d’une feuille de route décidée à un haut niveau. Le tout pour hisser Alger à un niveau digne des grandes capitales du monde.
Les Algériens n’y croient pas trop mais se donnent bien des raisons pour accompagner le changement, à partir de ce qui est fait jusque-là.Ainsi, pour le métro, ce dernier qui continue d’alimenter les discussions tant sa venue dans la vie des Algérois a changé bien des habitudes, l’on parle d’un réseau de 19 km d’ici 2015. Selon le directeur de l’Entreprise du métro d’Alger, ce réseau va desservir la zone de Bachdjarah, El Harrach, Aïn Naâdja, Alger et la Place des Martyrs.
Les trois extensions de la ligne 1 du métro d’Alger, Grande-Poste vers la Place des Martyrs, Haï El Badr vers Aïn Naâdja et Haï El Badr vers El Harrach, entreront toutes en exploitation commerciale avant fin 2016, selon les déclarations de ce même responsable. Un fait qui devra soulager de nombreux habitants de ces quartiers qui n’ont eu de cesse de se plaindre des problèmes du transport. Des problèmes et des contraintes plus techniques qu’autre chose vont entraver la bonne marche de ce projet mais, assurent les responsables de l’EMA, tout sera fait pour pouvoir mener à terme les projets en chantier.
Le projet de la Grande mosquée d’Alger. Le projet va prendre forme sur une surface de 800 m2 pour 1000 m3 de béton. Au service de plus de 120 000 fidèles, avec 300 places pédagogiques pour les étudiants en post-graduation.
La bibliothèque, à elle seule, sera d’une capacité de 2 000 places avec un stock d’un million d’ouvrages.
L’autre grande projet, offert aux habitants de la ville d’Alger et à tous ceux qui se rendent dans leur capitale, pour affaires et autres, c’est celui d’Alger Medina de l’homme d’affaires, Abdelwahab Rahim, le P-dg du groupe Arcofina. Une petite ville dans une grande ville, en bord de mer, couvrant un espace de 100 hectares.
Le projet avance à grand pas et la réussite de l’espace dit Ardis, du même investisseur, inauguré le 5 juillet dernier, annonce de belles perspectives pour le grand projet d’Alger Medina et pour le promoteur. D’autres projets, étatiques et privés, sont à l’ordre du jour pour un changement réel de l’image de la ville. Leur réussite dépend de l’engagement de l’Etat mais aussi des initiatives citoyennes, aussi minimes soient-elles.
Mokrani Karima