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Le secteur bancaire algérien se modernise

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  • Le secteur bancaire algérien se modernise

    Depuis quelques mois, les signes de modernisation du secteur bancaire sont perceptibles. Première évolution, celle de la monétique. Elle a été lancée avec la mise en place, au cours de 2005, de cartes de retrait et de paiement local, et des terminaux associés. L’opération a été menée par la Société d’automatisation des transactions interbancaires et de monétique, qui devrait poursuivre en ce sens. Deuxième chantier, celui de la télécompensation, qui s’est traduit par deux développements importants : la création d’un système de paiement et de compensation centralisée pour les virements, d’une part, et l’organisation d’un système comparable pour les chèques, de l’autre. « C’est un progrès important, souligne un consultant. Alors qu’il fallait trois mois pour avoir un chèque crédité sur son compte, il faut désormais compter entre trois et quatre jours. » Dernier chantier, l’ouverture à la concurrence du marché bancaire, notamment via les privatisations et la montée en puissance des banques privées.

    Alors que plus aucune institution privée algérienne ne subsiste depuis les faillites de Khalifa, de la Banque commerciale et industrielle d’Algérie et de l’Union Bank, et le retrait de leurs agréments à Mouna Bank et Arco Bank, les filiales de groupes étrangers s’imposent en Algérie. Toutes ont vu leur pénétration augmenter ces dernières années, malgré l’impossibilité faite en 2003 aux entreprises publiques de déposer leurs fonds auprès d’établissements privés. À l’origine créée uniquement pour des activités de banque d’investissement, BNP Paribas El Djazaïr, filiale du groupe français, a opté en 2005 pour une stratégie d’établissement universel. Elle compte aujourd’hui dix agences dans le pays et prévoit d’en ouvrir d’autres d’ici à la fin de 2006. La Société générale a été plus dynamique, multipliant les ouvertures de succursales. Elle en compte plus d’une quinzaine.

    Ces groupes sont tous deux en lice pour la reprise du quatrième établissement national, le Crédit populaire d’Algérie, dont la privatisation a débuté il y a quelques mois et dont le total de bilan s’élève à 5,5 milliards d’euros environ. Cette opération sera un signe dans le sens de la libéralisation du marché, puisqu’elle devrait se poursuivre par la cession d’un autre établissement public, la Banque de développement local (BDL), et « jouera le rôle de test », souligne-t-on à la Mission économique française d’Alger. Alors que la phase préliminaire d’évaluation est actuellement menée par la banque d’affaires Rothschild, les travaux d’audit devraient être rendus publics en septembre prochain, avant le lancement de l’appel d’offres et une probable privatisation au cours du premier semestre 2007. Déjà, l’établissement suscite un intérêt qui n’a rien d’étonnant dans un pays où les banques publiques contrôlent toujours près de 90 % du marché. Ainsi, outre la Société générale et BNP Paribas, qui possèdent déjà des filiales solidement implantées au Maroc et en Tunisie et qui souhaitent compléter leur dispositif maghrébin, Calyon, qui regroupe le Crédit agricole et Le Crédit Lyonnais (LCL), pourrait être candidat.

    Calyon est présent dans le royaume chérifien via le Crédit du Maroc et vient d’être autorisé à ouvrir une banque en Algérie alors qu’il ne possédait jusqu’ici qu’un bureau de représentation. Natexis, filiale des Banques populaires, et le CIC seraient également sur les rangs pour le rachat de la part de l’État dans le CPA. Mais la première, qui fusionne actuellement avec Ixis, filiale de la Caisse d’épargne, aura probablement d’autres priorités. Outre les banques françaises, prétendantes attendues, d’autres repreneurs étrangers ne cachent pas leurs ambitions. Et pas des moindres, puisqu’il s’agit des deux plus importants établissements mondiaux, la britannique HSBC et l’américaine Citibank. La première, repreneur il y a quelques années de la banque française CCF, aurait demandé très récemment un agrément pour exercer en Algérie, tandis que la seconde est depuis longtemps un opérateur majeur dans le pays. « Citibank est la première banque privée en Algérie, souligne ainsi son directeur pour l’Algérie, Kamel Driss, et nous suivons avec attention les privatisations. Nous ne sommes pas encore allés vers la banque de détail en Algérie, mais la reprise du CPA, avec ses 130 agences, en serait l’occasion. » Enfin, le dernier candidat en lice pourrait être le marocain Attijariwafabank et son actionnaire espagnol Santander, qui ont déjà repris en 2005 la Banque du Sud (Tunisie) au nez et à la barbe de BNP Paribas.

    Il semble en tout cas que le gouvernement s’apprête à céder un établissement aux comptes apurés, puisque le Trésor s’est engagé à racheter les créances publiques du CPA et que les crédits privés seraient provisionnés à 90 %. Un nettoyage utile puisque, malgré l’amélioration de la qualité des bilans bancaires, le secteur reste en retard et souffre difficilement la comparaison avec la Tunisie et le Maroc. Alors que le royaume chérifien a terminé sa mue, avec la création du groupe Attijariwafabank, et que la Tunisie a amorcé la privatisation de deux établissements importants (acquis l’un par la Société générale et l’autre par le duo Santander-Attijariwafabank) et la modernisation de l’ensemble du système, l’Algérie est restée longtemps paralysée. Une époque révolue.

    Source : Jeune Afrique

  • #2
    je demande a voir le concret sur le terrain.

    car le jour onu je pourrais tranferer de l'argent en une journee, retier de l'argent de mon compte apartir d'oran sans passer 2 heures a attendre, pouvoir traiter toutes les operation sans que le preposé me dise que le reseau rahou habess. ce jour la on verra.

    d'ici la Wait and See

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    • #3
      Le secteur bancaire algerien a bien du retard a ce que je vois...
      En tout cas esperons que les conditions soient reuni pour ameliorer la qualité de vie et faciliter l'investissement en algerie.

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