Devant une feuille blanche
Je voulais dessiner un arc en ciel
Je voulais bien parler de la gentillesse du monde
De la beauté des arbres et ses branches
Des toiles d’araignée blanches
De l’amour sans limite et d’un cœur tendre
Qui ne peut calculer les instants et les pensées
Je voulais chanter avec cette ancre
D’une couleur bleu comme la mer
D’une journée d’été sans nuages
Mais le ciel est gris
Nul arc dans le ciel
Nul arbre sur terre
Les oiseaux sont gris
Les pages sont blanches
Comme si rien ne pouvait les remplir
Et les empiler dans un coin
De cette maison fantôme
Ou l’odeur de l’enfance n’a jamais disparue
Les crayons sont cassés
Comme la main si lourde
Que la lourdeur des tristes souvenirs
Qui sont presque effacés
Mais ils sont là entassés
Un par un
A chaque page sa douceur violente
Sa souffrance blessante
Sa cicatrise frustrante
Qui me rappelle tant de surprises
Des supplices
Des gens qui courent dans tous les sens
Des enfants qui ne se doutent de rien
Des enterrements dans le silence
Et je reviens à mes pensées positives
Croyant tenir les bouts de cette histoire
Je revois la tendresse s’effacer des visages
Et la honte se dresser sur la barbe des sages
Chacun de sa plume marque le coup
Je revois cette force qui a disparue
Comme jamais personne ne l’a connue
Et cet espoir quand il revient
Devant la porte
Il se fait chasser par les cris de la douleur
Il revient pour pénétrer avec le souffle
Entre les fissures du temps
Sous la porte
Comme une lettre sans adresse
Mais le noir de l’intérieur et plus fort
Le vide de la pièce est plus épais
La poussière de l’oubli est fraiche
Alors,
L’espoir s’incline en tort
L’espoir tordu et désespéré se blesse
Et moi comme un homme sans projet
Je relâche mon crayon de couleur
Pour laisser gloire à la douleur
الامل اليائس
Postr@
Je voulais dessiner un arc en ciel
Je voulais bien parler de la gentillesse du monde
De la beauté des arbres et ses branches
Des toiles d’araignée blanches
De l’amour sans limite et d’un cœur tendre
Qui ne peut calculer les instants et les pensées
Je voulais chanter avec cette ancre
D’une couleur bleu comme la mer
D’une journée d’été sans nuages
Mais le ciel est gris
Nul arc dans le ciel
Nul arbre sur terre
Les oiseaux sont gris
Les pages sont blanches
Comme si rien ne pouvait les remplir
Et les empiler dans un coin
De cette maison fantôme
Ou l’odeur de l’enfance n’a jamais disparue
Les crayons sont cassés
Comme la main si lourde
Que la lourdeur des tristes souvenirs
Qui sont presque effacés
Mais ils sont là entassés
Un par un
A chaque page sa douceur violente
Sa souffrance blessante
Sa cicatrise frustrante
Qui me rappelle tant de surprises
Des supplices
Des gens qui courent dans tous les sens
Des enfants qui ne se doutent de rien
Des enterrements dans le silence
Et je reviens à mes pensées positives
Croyant tenir les bouts de cette histoire
Je revois la tendresse s’effacer des visages
Et la honte se dresser sur la barbe des sages
Chacun de sa plume marque le coup
Je revois cette force qui a disparue
Comme jamais personne ne l’a connue
Et cet espoir quand il revient
Devant la porte
Il se fait chasser par les cris de la douleur
Il revient pour pénétrer avec le souffle
Entre les fissures du temps
Sous la porte
Comme une lettre sans adresse
Mais le noir de l’intérieur et plus fort
Le vide de la pièce est plus épais
La poussière de l’oubli est fraiche
Alors,
L’espoir s’incline en tort
L’espoir tordu et désespéré se blesse
Et moi comme un homme sans projet
Je relâche mon crayon de couleur
Pour laisser gloire à la douleur
الامل اليائس
Postr@
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