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L’espoir désespéré

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  • L’espoir désespéré

    Devant une feuille blanche
    Je voulais dessiner un arc en ciel
    Je voulais bien parler de la gentillesse du monde
    De la beauté des arbres et ses branches
    Des toiles d’araignée blanches
    De l’amour sans limite et d’un cœur tendre
    Qui ne peut calculer les instants et les pensées
    Je voulais chanter avec cette ancre
    D’une couleur bleu comme la mer
    D’une journée d’été sans nuages
    Mais le ciel est gris
    Nul arc dans le ciel
    Nul arbre sur terre
    Les oiseaux sont gris
    Les pages sont blanches
    Comme si rien ne pouvait les remplir
    Et les empiler dans un coin
    De cette maison fantôme
    Ou l’odeur de l’enfance n’a jamais disparue

    Les crayons sont cassés
    Comme la main si lourde
    Que la lourdeur des tristes souvenirs
    Qui sont presque effacés
    Mais ils sont là entassés
    Un par un
    A chaque page sa douceur violente
    Sa souffrance blessante
    Sa cicatrise frustrante
    Qui me rappelle tant de surprises
    Des supplices
    Des gens qui courent dans tous les sens
    Des enfants qui ne se doutent de rien
    Des enterrements dans le silence

    Et je reviens à mes pensées positives
    Croyant tenir les bouts de cette histoire
    Je revois la tendresse s’effacer des visages
    Et la honte se dresser sur la barbe des sages
    Chacun de sa plume marque le coup
    Je revois cette force qui a disparue
    Comme jamais personne ne l’a connue

    Et cet espoir quand il revient
    Devant la porte
    Il se fait chasser par les cris de la douleur
    Il revient pour pénétrer avec le souffle
    Entre les fissures du temps
    Sous la porte
    Comme une lettre sans adresse
    Mais le noir de l’intérieur et plus fort
    Le vide de la pièce est plus épais
    La poussière de l’oubli est fraiche
    Alors,
    L’espoir s’incline en tort
    L’espoir tordu et désespéré se blesse

    Et moi comme un homme sans projet
    Je relâche mon crayon de couleur
    Pour laisser gloire à la douleur

    الامل اليائس
    Postr@
    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

  • #2
    Mercvi pour le partage, c'est vraiment profond
    La vie est belle ...

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    • #3
      ce texte me parle....

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      • #4
        merci, avec tout le plaisir de partager !
        Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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        • #5
          l'espoir un jour renaît,

          quand le ciel est gris
          ouvre grand les fenêtres de l'espoir
          que le plus petit rayon de lumière
          illumine ton coeur
          reprend ton crayon arc en ciel
          et fait un trait de couleur sur le passé.
          l'âme de la maison est resté
          elle n'attend que toi pour la rechauffer.



          je te remercie postra pour ce trés beau poème, je dirai comme janelle"ce texte me parle" oui il me parle beaucoup....


          je te remercie pour le partage et merci de fleurir la rue.

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