Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’économie algérienne peut se hisser rapidement au niveau de celle de la Turquie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #31
    L’économie algérienne peut se hisser rapidement au niveau de celle de la Turquie

    L’économie algérienne peut se hisser rapidement au niveau de celle de la Turquie





    TSA - Lounes Guemache



    Un motif d’espoir. L’économie algérienne peut se hisser au niveau de celle de la Turquie en l’espace de seulement trois ans si de profondes réformes structurelles sont engagées, estime Axa Investment Managers dans une note intitulée Du printemps à la renaissance arabe. Le document, publié le 22 août, analyse les économies des pays du Maghreb et du Moyen‑Orient dans le contexte des révoltes qui secouent la région depuis la fin 2010.
    « La Turquie offre l’exemple d’un pays essentiellement musulman qui renaquit de ses cendres après une grave crise bancaire en 2001 et entreprit ensuite d’ambitieuses réformes structurelles qui lui ont permis de résister à la crise financière mondiale […] Nous considérons que l’exemple turc fournit un bon plan de route pour les pays du printemps arabe, donnant des indications sur la dynamique et l’envergure des réformes structurelles nécessaires pour atteindre un PIB par habitant élevé », note le rapport des experts d’Axa.

    Toutefois, souligne Axa IM, enclencher une croissance durable demande un modèle économique plus efficace et inclusif, à même de réduire amplement et durablement le chômage. Les expériences d'autres pays en transition montrent qu'un « miracle de l'emploi », relevant le niveau du PIB de façon permanente de 2 %, est possible, explique le rapport qui met en exergue les faiblesses des pays de la région.

    Parmi elles : une forte dépendance à l’égard des exportations de matières premières, l’omniprésence de l’État au détriment du secteur privé, le fort taux de chômage chez les jeunes, la part importante de l’informel, la faiblesse des investissements étrangers, la difficulté d’entreprendre, etc. D’ailleurs, en matière de difficulté d’entreprendre, les pays du Maghreb sont mal classés, selon un rapport de la Banque mondiale, cité dans le document.

    L’Algérie est‑elle en mesure de relever un tel défi ? Alors qu’en Tunisie et en Égypte, le PIB a déjà regagné son niveau d'avant la crise, revenant d'un niveau très bas, en Algérie les blocages politiques et l’inertie des autorités – près de 4 mois après les législatives, le gouvernement n’a toujours pas été formé – empêchent la mise en place d’un véritable plan de relance économique, malgré la disponibilité de moyens financiers importants issus de l’exportation des hydrocarbures.
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #32
      Une opération marketing opérée par AXA IM qui brosse dans le sens du poil ceux qui sont bien sensibles aux chants des sirènes. La réalité économique algérienne nécessite de profondes réformes structurelles afin d'établir des régles économiques transparentes appliquées à tous. Il y a beaucoup trop d'abus de situation de monopoles dans ce pays, beaucoup trop d'informel, beaucoup trop d'anarchie, qu'un état défaillant essaie d'ordonner avec des coup de pieds dans la fourmière autoritaires, irrefléchis et innéficaces.

      L'espoir fait vivre et réver ceux qui sont promptes à y croire...
      Othmane BENZAGHOU

      Commentaire


      • #33
        L’économie algérienne peut se hisser rapidement au niveau de celle de la Turquie
        C'est la blague du jour.
        Rapidement, ça veut dire dans quelques siècles?
        "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

        Commentaire


        • #34
          Déjà posté et débattu!
          http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=248477
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

          Commentaire


          • #35
            Ce que dit le rapport d'AXA IM
            Nous montrons que plusieurs économies du MOAN peuvent faire converger leur PIB par habitant vers celui de la Turquie, à condition d’engager de profondes réformes structurelles. Dans cette voie, certains pays (Egypte, Iran, Jordanie et Irak) devront faire davantage d’efforts que d’autres (Maroc, Yémen, Algérie, Tunisie et Syrie).
            Constatant que :
            Les économies du MOAN souffrent de trois maux : dépendance à l’exportation de matières premières, aux transferts d’argent de l’étranger et à l’aide internationale, et une administration omnipotente qui étouffe l’esprit d’entreprise.

            ...

            Il reste que les pays du MOAN ont encore beaucoup à faire pour relever leur niveau de vie et promouvoir une croissance durable. Nous utilisons la Turquie comme référence pour préciser ce point.
            Au sujet de la Turquie
            La Turquie comme modèle et référence pour les économies du MOAN

            Le Turquie offre l’exemple d’un pays essentiellement musulman qui renaquit de ses cendres après une grave crise bancaire en 2001 et entreprit ensuite d’ambitieuses réformes structurelles qui lui ont permis de résister à la crise financière mondiale. Plus intéressant encore, la Turquie est un pays où les autorités militaires et le gouvernement civil sont parvenus à partager le pouvoir, l’influence des premières ayant diminué depuis que le Parti de la Justice et du Développement (AK Parti) prit le pouvoir en 2002. Nous considérons que l’exemple turc fournit un bon plan de route pour les pays du printemps arabe, donnant des indications sur la dynamique et l’envergure des réformes structurelles nécessaires pour atteindre un PIB par habitant élevé.
            Sur la convergence
            Nous avons estimé la vitesse de convergence du PIB par habitant entre les économies du MOAN et la Turquie (Figure 8). Plus le coefficient ‘beta’ est élevé, plus rapide est la convergence du PIB par habitant vers celui de la Turquie, et moindre est l’effort de réformes structurelles pour y parvenir. Les astérisques indiquent une ‘beta-convergence’ significativement différente de zéro au niveau de 5% . Il est intéressant de noter que les plus faibles vitesses estimées sont celles de l’Egypte et de l’Iran, d’ailleurs non significativement différentes de zéro.

            Pratiquement, si on extrapolait le passé, il faudrait vingt ans à l’Egypte pour réduire de moitié son écart avec la Turquie, et quatorze ans pour l’Iran. La convergence est plus rapide pour la Jordanie et l’Irak, avec des demi- périodes de huit et sept ans. Celle-ci tombe à trois ans pour le Maroc, le Yémen et l’Algérie et à 2,5 ans pour la Tunisie et la Syrie. Pour ce club des « rattrapeurs rapides », il est possible que l’effort de réformes structurelles à mettre en œuvre pour converger vers la Turquie soit moindre que pour les pays plus lents.
            En concluant par :
            Les économies du MOAN ont le potentiel pour relever leurs PIB par habitant à un niveau similaire à celui de la Turquie, pour peu que le printemps arabe soit propice à des réformes structurelles d’ampleur visant à une croissance de l’emploi forte et durable. Il en résulterait un paradigme de croissance à la fois plus inclusif socialement et plus durable.

            Commentaire


            • #36
              L’économie algérienne peut se hisser rapidement au niveau de celle de la Turquie


              OUI PAS POUR DEMAIN:

              Le pays qui ne produit rien et qui importe TOUT, presque tous les dérivés du petrole et même 2 500 000 T de carburant entre gazoil et essence, est loin et trés loin de se hisser rapidement au niveau de la turquie ou d'un autre pays.

              Le petrole et le gaz exportés ne sont pas considérés comme production parce qu'ils sont des richesses cédées par la nature et sont appeiées à disparaitre un jour ou l'autre.

              ON LE VEUT BIEN:

              Il faut caremment changer la politique économique du pays de fond en comble:

              - le financement et capitaux sont disponibles

              - la main d'oeuvre grace à DIEU existe aussi

              - restent la volonté et la rentabilité des études des projets prioritaires necessaires et indispensables au pays

              - et........, et............

              Commentaire


              • #37
                Pas destiné aux Bghals

                Commentaire


                • #38
                  Nous avons estimé la vitesse de convergence du PIB par habitant entre les économies du MOAN et la Turquie (Figure 8). Plus le coefficient ‘beta’ est élevé, plus rapide est la convergence du PIB par habitant vers celui de la Turquie, et moindre est l’effort de réformes structurelles pour y parvenir. Les astérisques indiquent une ‘beta-convergence’ significativement différente de zéro au niveau de 5% . Il est intéressant de noter que les plus faibles vitesses estimées sont celles de l’Egypte et de l’Iran, d’ailleurs non significativement différentes de zéro.

                  Pratiquement, si on extrapolait le passé, il faudrait vingt ans à l’Egypte pour réduire de moitié son écart avec la Turquie, et quatorze ans pour l’Iran. La convergence est plus rapide pour la Jordanie et l’Irak, avec des demi- périodes de huit et sept ans. Celle-ci tombe à trois ans pour le Maroc, le Yémen et l’Algérie et à 2,5 ans pour la Tunisie et la Syrie. Pour ce club des « rattrapeurs rapides », il est possible que l’effort de réformes structurelles à mettre en œuvre pour converger vers la Turquie soit moindre que pour les pays plus lents.
                  C'est assez différent des interprétations du journal électronique, spécialiste dans le journalisme d'opinion bien pré définis...

                  L'analyse de AXA IM semble relativement banale et trop générale pour apporter une contribution novatrice, elle se base d'ailleurs souvent sur des statistiques partielles, tronquées. Cette jeune structure en Algérie se faitd e la pub, et c'est son boulot...
                  Othmane BENZAGHOU

                  Commentaire


                  • #39
                    C'est assez différent des interprétations du journal électronique,
                    Cela ne me surprend guère !!


                    Cette jeune structure en Algérie se faitd e la pub
                    Ce n'est pas AXA Algérie qui est à l'origine de l'étude

                    LA voici in extenso
                    http://presse.axa-im.fr/fr/documents...38-10146-10139

                    Commentaire


                    • #40
                      Dans une étude, le groupe financier AXA estime que les pays arabes doivent s'inspirer du modèle turc, confronté à une grave crise en 2001, pour se redresser. Les pays du Maghreb seraient les mieux placés pour se hisser rapidement au niveau de ce pays.
                      Certes, il ne s'agit que d'estimations économiques. Mais l'analyse devrait réjouir plus d'une personne au sud de la Méditerranée, où la crise économique frappe à divers degrés, notamment depuis le Printemps arabe. Selon une étude publiée ces jours-ci par AXA Investment Managers, filiale du groupe financier international AXA, le Maroc et l'Algérie pourraient mettre moins de trois ans pour rattraper la Turquie en termes de PIB par habitant. La Tunisie, seulement deux années et demi. « Pour ce club des « rattrapeurs rapides », il est possible que l’effort de réformes structurelles à mettre en œuvre pour converger vers la Turquie soit moindre que pour les pays plus lents », notamment l'Égypte et l'Iran, souligne également l'auteur de l'étude, Manolis Davrdakis. Pour obtenir ce résultat, l'économiste se base sur un calcul complexe reposant notamment sur l'évolution de l'écart de richesse par habitant entre la Turquie et le pays étudié depuis 1950 jusqu'à 2009.
                      Modèle turc
                      Plus largement, la Turquie offre aux pays arabes un bon modèle de redressement économique, estime Axa. « La Turquie offre l’exemple d’un pays essentiellement musulman qui renaquit de ses cendres après une grave crise bancaire en 2001 et entreprit ensuite d’ambitieuses réformes structurelles qui lui ont permis de résister à la crise financière mondiale, souligne l'étude disponible ici. Plus intéressant encore, la Turquie est un pays où les autorités militaires et le gouvernement civil sont parvenus à partager le pouvoir, l’influence des premières ayant diminué depuis que le Parti de la Justice et du Développement a pris le pouvoir en 2002. Nous considérons que l’exemple turc fournit un bon plan de route pour les pays du Printemps arabe, donnant des indications sur la dynamique et l’envergure des réformes structurelles nécessaires pour atteindre un PIB par habitant élevé. »
                      Selon les données de la Banque mondiale, le PIB par habitant de l'Algérie est de 5244 dollars, celui du Maroc de 3054 dollars et celui de la Tunisie de 4297 dollars. Celui de la Turquie tutoie les 10500 dollars.

                      JEUNE AFRIQUE

                      Commentaire


                      • #41
                        Là où ce rapport se fout royalement des lecteurs
                        Non Lixus, le rapport ne se fout de personne. C'est ton journal préféré TSA qui se fout de ses "adeptes" !

                        On t'avais maintes fois prévenu !!




                        Commentaire


                        • #42
                          @ JAXZA

                          Pas destiné aux Bghals

                          Droit de réponse à M. ou Mme jawza

                          Heureusement qu'il y a au moins un grand hmar made mama franca qui ne peut et ou ne veut pas comprendre un tel message

                          OUI PAS POUR DEMAIN:

                          Le pays qui ne produit rien et qui importe TOUT, presque tous les dérivés du petrole et même 2 500 000 T de carburant entre gazoil et essence, est loin et trés loin de se hisser rapidement au niveau de la turquie ou d'un autre pays.

                          Le petrole et le gaz exportés ne sont pas considérés comme production parce qu'ils sont des richesses cédées par la nature et sont appeiées à disparaitre un jour ou l'autre.

                          ON LE VEUT BIEN:

                          Il faut caremment changer la politique économique du pays de fond en comble:

                          - le financement et capitaux sont disponibles

                          - la main d'oeuvre grace à DIEU existe aussi

                          - restent la volonté et la rentabilité des études des projets prioritaires necessaires et indispensables au pays

                          - et........, et............

                          Commentaire


                          • #43
                            je trouve inapproprié d'engager des réformes sur le modèle turco occidental, c'est un modèle qui a démontré ses limites sur le long terme et même sur le moyen terme dans certains cas. c'est un modèle qui nous ne ressemble pas, nous avons notre propre histoire notre propre modèle à améliorer, le capitalisme fera des ravages en Algérie, je vous le dis. l'algérien est spéculateur par nature, l'algérien est un gros consommateurs, un bacleur qui n'aime pas trop travailler, et c'est aussi un haggar qui n'aime pas la hogra ... des clichés oui

                            Commentaire


                            • #44
                              Le petrole et le gaz exportés ne sont pas considérés comme production parce qu'ils sont des richesses cédées par la nature et sont appeiées à disparaitre un jour ou l'autre.
                              Akhtina Yerham Waldik

                              Commentaire


                              • #45
                                L’économie algérienne peut se hisser rapidement au niveau de celle de la Turqui
                                e
                                On ne peut qu ’ applaudir ,un pays maghrébin aussi puissant économiquement c'est bcp mieux qu'en achetant de la quincaillerie russe pour prétendre qu'il est fort militairement
                                Coucher du soleil à Agadir

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X