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  • • Le Maroc lance une autoroute de l’eau!

    C’est un impressionnant chantier de transfert d’eau sur 500 km que le Maroc va engager des bassins de l’oued Laou, du Loukkos et du Sebou vers les bassins déficitaires de Oum Er Rbia, du Tensift et du Bouregreg. Ce projet, qui fait partie de la stratégie nationale de l’eau, comprend la réalisation de canaux, de stations de pompage, de conduites gravitaires ainsi que des galeries. Le volume transférable proposé est d’environ 800 millions de m3/an.
    l'economiste

  • #2
    C’est un impressionnant chantier de transfert d’eau sur 500 km que le Maroc va engager des bassins de l’oued Laou, du Loukkos et du Sebou vers les bassins déficitaires de Oum Er Rbia, du Tensift et du Bouregreg. Ce projet, qui fait partie de la stratégie nationale de l’eau, comprend la réalisation de canaux, de stations de pompage, de conduites gravitaires ainsi que des galeries. Le volume transférable proposé est d’environ 800 millions de m3/an
    ça rappelle étrangement, une politique d'eau du méchant voisin, des grands transferts entre regions et même d'un transfert sur plus de 700 km: Tam -Ain-salah

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    • #3
      ça rappelle étrangement, une politique d'eau du méchant voisin, des grands transferts entre regions et même d'un transfert sur plus de 700 km: Tam -Ain-salah








      Le méga-projet de transfert d'eau de In Salah vers Tamanrasset, dont le coût global est de 197 milliards de dinars, a été mis en service, hier, par le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal. En réalité, le ministre des Ressources en eau a inauguré la première partie de ce méga-projet de transfert In Salah-Tamanrasset, sur 750 km. La réalisation de cette infrastructure a été confiée à deux groupements d'entreprises : CGC-SIPSC (Chine) et Cosider-Zakhem-Erciyas (Algérie, Liban, Turquie).
      Cette première partie du projet concerne le transfert de 50 000 m3/jour. Mais, il reste encore, plus important : la finalisation de la réfection du réseau, dont une bonne partie est vétuste, pour pouvoir accroître la capacité de distribution. Pour cette première phase, le projet de transfert In Salah-Tamanrasset permettra un approvisionnement de la ville de Tamanrasset, avant d'élargir l'opération aux localités voisines de Abalessa, Tit et In-M'guel. L'exploitation et la gestion du transfert seront assurées par une entreprise sous forme d'Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). La nouvelle entité prendra en charge cette mission à l'instar d'autres ouvrages hydrauliques déjà opérationnels. Ce projet a pu être livré dans le délai contractuel grâce au rythme de travaux très soutenu, malgré une température ambiante très élevée. Par ailleurs, une dizaine d'agglomérations de quelque 10 000 habitants chacune, devraient être créées au cours du prochain quinquennat tout au long du tracé du transfert. Le ministre a indiqué que ce projet a nécessité un financement de 197 milliards de dinars. Il comprend dans son ensemble 48 forages, deux (02) conduites parallèles de 750 km chacune, six (06) stations de pompage, deux (02) grands réservoirs de 50 000 m3 chacun, et une station de déminéralisation d'une capacité de 100 000 m3. Ainsi et lors de l'inspection par le ministre d'une partie de l'ouvrage du côté de Tamanrasset, en particulier la station de pompage n°6, la salle de comptage et de contrôle, le réservoir terminal de 50 000 m3, ainsi que des travaux de raccordement, le ministre a instruit les responsables locaux pour achever l'opération de réfection du réseau dans un délai ne dépassant pas 10 jours. Ce transfert consistant à approvisionner la ville de Tamanrasset à partir de In Salah en eau potable sur une distance de plus de 700 km pour un coût global de 197 milliards de dinars, aura d'importantes retombées sociales pour la région. Avec un potentiel de plus de 45.000 milliards de mètres cubes (m3), la nappe d'In Salah peut largement couvrir les besoins en eau potable de toute la région pour les cinq à six siècles prochains à raison d'une consommation annuelle de cinq milliards de m3, alors que les besoins actuels des 337 400 habitants de la ville de Tamanrasset et ses environs ne dépassent pas les 25 000 m3/jour pour une capacité initiale de 50 000 m3/jour appelée à doubler à l'horizon 2030.
      Il est utile de préciser, d'autre part, qu'en plus de ces champs captant, le transfert In Salah-Tamanrasset est également composé d'un réservoir terminal d'une capacité de 50 000 m3 destiné à stocker les eaux mobilisées à partir des forages des champs captant. Par ailleurs, six stations de pompage ont été mises en place le long du tracé des conduites, alors qu'une station de déminéralisation d'une capacité de 100 000 m3 par jour a été réalisée pour réduire le taux de salinité des eaux. Les ressources en eau nécessaires à la satisfaction de ces besoins sont mobilisées au niveau de deux champs de captage situés à 70 km au nord de la ville de In Salah. Un troisième champ sera délimité pour une éventuelle mobilisation complémentaire. Mais, ce n'est pas encore fini, puisque le projet n'a connu qu'une première partie concrétisée. L'Etat prévoit également le développement des localités et villages situés tout au long du tracé du projet sur une distance de plus de 750 km, à l'instar d'In Amguel, Tit, Outoul et Arak. Enfin, il est important de rappeler que ce méga-projet, dont le lancement avait été donné en janvier 2008 par le président de la République, permettra, une fois entièrement achevé, de couvrir largement les besoins en eau de la ville de Tamanrasset et des centres situés le long du projet, estimés à 90 000 m3/jour, à l'horizon 2050. Cet approvisionnement correspond aux besoins d'une population de 340.000 habitants, avec une dotation unitaire de 265 litres/jour/habitant.

      .lemaghrebdz

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      • #4
        ça rappelle étrangement, une politique d'eau du méchant voisin, des grands transferts entre regions et même d'un transfert sur plus de 700 km: Tam -Ain-salah
        C'est vrai que Kadhafi avec sa fameuse rivière artificielle souterraine de 3000km a un peu inauguré le principe.

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        • #5
          Le Maroc lance une autoroute de l’eau!

          Une belle initiative qui vas profité a des million de marocains qui ont des manque d'eau pour des raisons climatique .

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          • #6
            Le Maroc lance une autoroute de l’eau!

            Très bon projet, par contre que le royaume va encore s'endetter pour le financement. A moins qu'une monarchie du golfe fasse un don contre je ne sais quelle contrepartie

            En tous cas ce projet sera beaucoup plus bénéfique que le tgv de Sarkosy pour la population marocaine

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            • #7
              ce qui derrange dans ce projet c'est qu'une grande partie de l'eau transfere sera utilisé pour l'irrigation de doukkala alors que la zone source n'est pas totalement irrigué

              bien des agriculteurs avec des terres non irrigués veront l'eau passer devant eux sans pouvoir en beneficier et c'est injuste

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              • #8
                ce qui derrange dans ce projet c'est qu'une grande partie de l'eau transfere sera utilisé pour l'irrigation de doukkala alors que la zone source n'est pas totalement irrigué

                bien des agriculteurs avec des terres non irrigués veront l'eau passer devant eux sans pouvoir en beneficier et c'est injuste
                Qu'est-ce que t'as contre Doukkala ? C'est une des régions les plus importantes au niveau agriculture et les terres sont très riches et on est bosseurs dans la région. Il y a aussi de l'eau dans Doukkala grâce à l'Oum Rbia qui est le 2ème fleuve du Maroc.

                La région source comme tu dis est très arrosée naturellement. La région du Loukkos reçoit beaucoup d'eau en hiver, parfois trop même. Je connais bien en ayant bossé sur le secteur.

                Le problème au Maroc, c'est qu'il faut rationaliser l'usage de l'eau avec des cultures moins gourmandes. Il faut arroser en gaspillant moins, lutter contre les déperditions qui existent dans les conduites d'eau. Surtout, il faut utiliser au maximum le dessalement d'eau de mer vu qu'on a une façade importante. Sinon, il reste toujours les réserves fossiles du sud.

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                • #9
                  les réserves fossiles du sud.

                  Il y a des réserves importantes d'eau fossile dans le sud marocain ?(comme en Algérie)

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                  • #10
                    Il faut savoir que les fleuves du SEBOU, OUAGHA et LOUKOUSS situé au nord sont partiellement vidés en debut d'hiver pour se préparer aux crues d'hiver et eviter les inondations des plaines du Loukoss et surtout de la plaine du gharb
                    Et souvent cela se fait alors que les barrages du centre (oum Rabiaa, ou Bouregreg ...) sont à moitié pleins voir vides
                    .
                    .
                    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                    Napoléon III

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                    • #11
                      Le Maroc lance une autoroute de l’eau!

                      Les projets hydrique son toujours une bonne chose pour les pays du sud ,le problème qui se pose et l'utilisation ,comment l'utilisé intelligemment pour la rentabilisé a 100% .
                      Il y a peut j'ai lu sur se forum quand Algérie on cultivai du mais dans le désert ,sa s'est une vraie aberration ,et s'est d'une débilité sans non vue l'eau que cette plante a besoin pour arrivé a terme .

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                      • #12
                        lixus
                        Qu'est-ce que t'as contre Doukkala ? C'est une des régions les plus importantes au niveau agriculture et les terres sont très riches et on est bosseurs dans la région. Il y a aussi de l'eau dans Doukkala grâce à l'Oum Rbia qui est le 2ème fleuve du Maroc.

                        La région source comme tu dis est très arrosée naturellement. La région du Loukkos reçoit beaucoup d'eau en hiver, parfois trop même. Je connais bien en ayant bossé sur le secteur.
                        lokous peut etre mais si tu prends le gharb par exemple qui est une region semi aride à l'exception de sa partie cotiere, la pluviometrie est rarement abondante pour une agriculture rentable, la region compte à peine 140000 ha irrigué sur 388000; 240000 ha de terre bour , la population de la region est des plus pauvres et je vois pas comment ils vont etre solidaires avec d'autres region alors qu'ils sont dans le besoin
                        Le problème au Maroc, c'est qu'il faut rationaliser l'usage de l'eau avec des cultures moins gourmandes. Il faut arroser en gaspillant moins, lutter contre les déperditions qui existent dans les conduites d'eau.
                        100 % raison, l'etat a fait beaucoup d'efforts en subventionnant les investissements agricoles mais ça ne suit pas, il faudra une mise à niveau de nos agriculteur plus d'effort de regroupement des terres et un accompagnement plus rapproché,

                        esperons que le plan maroc vert ne sera utiles que pour les grands terriens

                        Surtout, il faut utiliser au maximum le dessalement d'eau de mer vu qu'on a une façade importante.
                        trop chere comme solution, il faut etre pays petrolier et encore, le cout sera exorbitant
                        Sinon, il reste toujours les réserves fossiles du sud.
                        je crois pas que c'est assez, avec 4 mds m3 de reserves faussiles il faut etre prudent à moins que tu insinues qu'on doit s'approprier celle qui se trouve au nord du mali

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                        • #13
                          trop chere comme solution, il faut etre pays petrolier et encore, le cout sera exorbitant
                          Pas vraiment vu qu'on pourrait mettre à profit le potentiel éolien, solaire et des marées pour produire de l'électricité pour dessaler l'eau de mer. On peut se passer de pétrole dans ce cas.

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                          • #14
                            les energies renouvelables c'est encore plus chere, peut etre dans qlq decenies le cout de l'investisement le permettra

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