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Drame à Oued Aïssi; L’assassinat d’un jeune provoque une vendetta

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  • Drame à Oued Aïssi; L’assassinat d’un jeune provoque une vendetta

    Par : Samir Leslous / Liberté

    Ce qui a été redouté depuis plusieurs années par la population locale, qui n’a pas manqué d’alerter les autorités en charge du volet sécuritaire, a fini par se produire à Oued Aïssi, dans la commune d’Irdjen, en pleine célébration de la fête de l’Aïd. L. Youcef, un jeune de 25 ans, a été, en effet, froidement assassiné à l’arme blanche devant un immeuble dont une partie est occupée par des squatteurs depuis les évènements de Kabylie en 2003.

    La victime, un habitant du village mitoyen de Bouyilef, s’est rendue sur les lieux, nous raconte-t-on sur place, pour récupérer le portable de son frère qui a été, lui aussi, sauvagement agressé moins d’une heure auparavant dans le même endroit et probablement par, nous précise-t-on, les mêmes individus.
    Mais à peine arrivé devant l’immeuble, Youcef fut poignardé. Il rendit l’âme au cours de son évacuation vers le CHU de Tizi Ouzou.

    À peine la nouvelle de la mort de la victime s’est propagée dans son village natal, les habitants, consternés et en furie, envahissent l’immeuble où ils n’ont pas hésité, en guise de vengeance, à mettre le feu à plusieurs logements squattés. Lundi encore, à l’arrivée de la dépouille vers son domicile familial à Bouyilef, un groupe de jeunes, pris de colère, retournent à Oued Aïssi et attaquent à nouveau ce qui restait des logements squattés. L’affaire tourne à une vendetta.

    Pris de peur et de panique, même les occupants légaux du reste des appartements de l’immeuble commençaient, durant la soirée du lundi, à fuir les lieux, bagages en mains. Un mouvement de colère et de panique sans précédent a alors suivi, sur fond de confusion, cette affaire a failli ainsi provoquer d’autres drames. Aucune intervention des autorités administratives ou sécuritaires n’a été enregistrée sur les lieux. Hier encore, à l’enterrement de la victime, la colère se lisait sur tous les visages.

    Après son inhumation, la population a, selon des sources sur place, évacué tout l’immeuble d’une vingtaine de logements avant de lui mettre le feu entièrement. “Nous avons déjà plusieurs fois tiré la sonnette d’alarme sur l’insécurité qui prévaut à Oued Aïssi mais en vain, les autorités continuent de faire la sourde oreille. Nous sommes livrés à l’insécurité”, dira un habitant de cette partie de la commune d’Irdjen où les cas d’agression sont légion depuis que des logements ont été squattés à Oued Aïssi.

    Pour rappel, la justice avait déjà rendu un jugement ordonnant l’expulsion des logements squattés dans cet immeuble mais les instances en charge de son exécution n’ont, curieusement, pas rempli leur mission comme cela a été souvent le cas lorsqu’il s’agit de simples citoyens. À qui donc incombe la responsabilité de ce véritable drame ? Telle est la question qui revient dans toutes les bouches à Irdjen.
    Selon des sources crédibles, 7 individus, dont le présumé assassin de la victime, auraient été interpellés par la gendarmerie qui a ouvert une enquête après cet assassinat.
    Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

  • #2
    La ville d'Annaba fait peur. Elle est devenue aujourd’hui une ville à hauts risques. Livrée à elle-même et plus que jamais aux gangs de voyous, elle fait fuir ses propres enfants vers d’autres cieux plus cléments.

    Pas plus tard que la veille de l’Aïd, deux bagarres sanglantes ont marqué l’ambiance festive de cette sacrée journée. Durant la première rixe sanglante, l’on dénombre un bilan de trois morts et une vingtaine de blessés. Cette bagarre, ayant opposé au début de la soirée de la dernière journée du Ramadhan, les jeunes de deux quartiers ruraux limitrophes, à savoir Es Sarouel (El-Bouni) et El-Karria (Sidi-Amar). Selon les éléments de l’enquête, cette rixe a éclaté à la suite d’une agression caractérisée suivie de vol de bijoux et du téléphone portable d’une jeune fille, originaire d’Es Sarouel, en visite chez des proches au lieu-dit El-Karria, un quartier rural de la commune de Sidi-Amar, dans la daïra d’El-Hadjar.

    Alertés, les membres de la famille de la jeune fille se sont rendus en force sur les lieux où le père de la victime, un quadragénaire allait trouver la mort par arme blanche à la suite d’une bagarre avec les agresseurs. La victime, qui a été atteinte, selon des sources médicales, de plusieurs coups de couteau à divers endroits du corps, à rendu l’âme sur le lieu de la bagarre, en l’absence totale des services de police. Dans la mêlée générale, un autre jeune allait trouver la mort, lui aussi “perforé” de coups de couteau. Ce dernier a rendu son dernier souffle quelques minutes après son transfert par la Protection civile au service des urgences du CHU Ibn-Rochd d’Annaba.

    À cela, il faut ajouter plus d’une vingtaine de blessés. Bien que tardive, l’intervention des éléments de la BMPJ de Sidi-Amar a été néanmoins salutaire pour de nombreux blessés lors de cette rixe. Selon nos sources, l’assassin du père de la jeune fille a été arrêté quelques minutes après son forfait par les éléments de la BMPJ, arrestation également de plusieurs individus ayant pris part à cette rixe. Depuis, les deux quartiers où la tension est toujours palpable, sont sous haute surveillance par un impressionnant service d’ordre. Il faut, cependant, reconnaître que la situation sécuritaire au niveau de nombreuses cités fantoches qui ont vu le jour, ces dernières années, à Annaba, est qualifiée de très détériorée et surtout difficile, voire impossible à maîtriser en raison de plusieurs paramètres socioéconomiques et culturels. Le même jour et à quelques encablures du lieu du drame, plus précisément à la limite des wilayas d’Annaba et d’El-Tarf, une autre bagarre sanglante a eu pour théâtre la mosquée de la localité de Ben-Amar.

    Ce sont deux bandes rivales qui se sont affrontées au moyen d’armes blanches et de gourdins quelques minutes avant la prière du sobh.
    Selon des sources sécuritaires, cette rixe s’est soldée par l’assassinat à l’intérieur du lieu de culte d’un fidèle et a causé des blessures caractérisées à une dizaine d’autres. L’on signale aussi l’interpellation de plusieurs individus par la Gendarmerie nationale.
    Liberté

    B. B
    Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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    • #3
      jusqu'à quand ??????
      Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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      • #4
        Dans la même journée du lundi un autre jeune de 22 ans a été retrouvé égorgé dans la région de Béni Douala, et quelques heures auparavant, c'est à Bouzeguene qu'un autre homme a été retrouvé sans vie, sauvagement assassiné. voila où nous a conduit l'impunité et le laisser-faire des autorités.
        Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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        • #5
          jusqu'à quand ??????
          Bouteflika nous livre le modele anarchique en mode de gouvernance. Allah la yatrab'hou!

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