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Si la religion musulmane a interdit aux artistes musulmans la représentation du corps humain et, a fortiori, du nu, contribuant ainsi à la naissance et le perfectionnement de la calligraphie et des dessins floraux et géométriques qui caractérisent toutes les réalisations artistiques, notamment architecturales, musulmanes, elle ne l’a cependant pas complètement éliminé dans les arts visuels arabes.
En effet, des artistes arabes contemporains se sont peu à peu émancipés de l’interdit, même si leurs œuvres restent confinées dans des cercles et demeurent méconnues du grand public.
Et c’est pour lever le voile sur ce genre artistique que l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris présente, jusqu’au 26 août prochain, une exposition d’art moderne et contemporain sur le thème «Le corps découvert». «La représentation du corps dans les arts visuels arabes constitue une matière jusqu’ici ignorée, une sorte de ‘‘Terra incognita’’ pour le moins inexplorée. On aurait ainsi pu s’attendre à ce que ces représentations n’existassent pratiquement pas dans la peinture arabe ; or, à travers le corps, c’est tout un pan méconnu d’une riche iconographie qui vient de se découvrir», explique-t-on sur le site web de l’IMA.
L’exposition «Le corps découvert» qui rassemble une sélection d’œuvres de 85 artistes, embrasse tout un siècle de peinture arabe. Le catalogue de l’exposition, qu’on peut acheter sur place, à la bibliothèque de l’IMA, est un support riche de textes et d’illustrations qui permettra d’élargir la vision sur le sujet et la compréhension de la représentation du corps dans les arts visuels arabes.
Après les arts plastiques, le 7e art prendra le relais, à partir du 21 septembre prochain, pour marquer le 25e anniversaire de l’IMA avec le programme «Imag’IMA : Les rencontres des cinémas arabes»
. Le cycle cinéma sera entamé avec la projection durant quatre jours de films, en avant-première mondiale ou nationale, du Moyen-Orient et des pays du Golfe.
Le deuxième volet, du 19 novembre au 23 novembre prochain, verra la présentation, en coproduction avec le Maghreb des Films, d’une sélection de films des pays du Maghreb dans des salles parisiennes.
Le troisième et dernier volet de ce cycle cinématographique sera dédié au court métrage. Du 9 décembre au 12 décembre prochain, en coproduction avec Les Lutins du court métrage, l’IMA présentera près de trente courts métrages.
Parallèlement, les arts plastiques seront de retour à l’IMA qui, pour son 25e anniversaire, offrira à ses visiteurs une exposition d’arts plastiques spécialement conçue pour cette célébration et consacrée à «Vingt-cinq ans de créativité» dans le monde arabe. Cette exposition occupera du 16 octobre au 3 février 2013 différents espaces à l’intérieur de l’IMA. L’exposition s’efforcera de donner un panorama «le plus exhaustif possible des tendances et des recherches, qui, depuis vingt-cinq ans, sont parties prenantes de la création arabe, contemporaine, quels que soient les médiums utilisés : peinture, sculpture, photographie, vidéo, installation…».
Pour faire le tour des tendances et genres artistiques, les organisateurs de l’exposition ont associé des artistes en leur commandant des œuvres conçues spécialement pour la circonstance.
Par Reda Cadi, la tribune
En effet, des artistes arabes contemporains se sont peu à peu émancipés de l’interdit, même si leurs œuvres restent confinées dans des cercles et demeurent méconnues du grand public.
Et c’est pour lever le voile sur ce genre artistique que l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris présente, jusqu’au 26 août prochain, une exposition d’art moderne et contemporain sur le thème «Le corps découvert». «La représentation du corps dans les arts visuels arabes constitue une matière jusqu’ici ignorée, une sorte de ‘‘Terra incognita’’ pour le moins inexplorée. On aurait ainsi pu s’attendre à ce que ces représentations n’existassent pratiquement pas dans la peinture arabe ; or, à travers le corps, c’est tout un pan méconnu d’une riche iconographie qui vient de se découvrir», explique-t-on sur le site web de l’IMA.
L’exposition «Le corps découvert» qui rassemble une sélection d’œuvres de 85 artistes, embrasse tout un siècle de peinture arabe. Le catalogue de l’exposition, qu’on peut acheter sur place, à la bibliothèque de l’IMA, est un support riche de textes et d’illustrations qui permettra d’élargir la vision sur le sujet et la compréhension de la représentation du corps dans les arts visuels arabes.
Après les arts plastiques, le 7e art prendra le relais, à partir du 21 septembre prochain, pour marquer le 25e anniversaire de l’IMA avec le programme «Imag’IMA : Les rencontres des cinémas arabes»
. Le cycle cinéma sera entamé avec la projection durant quatre jours de films, en avant-première mondiale ou nationale, du Moyen-Orient et des pays du Golfe.
Le deuxième volet, du 19 novembre au 23 novembre prochain, verra la présentation, en coproduction avec le Maghreb des Films, d’une sélection de films des pays du Maghreb dans des salles parisiennes.
Le troisième et dernier volet de ce cycle cinématographique sera dédié au court métrage. Du 9 décembre au 12 décembre prochain, en coproduction avec Les Lutins du court métrage, l’IMA présentera près de trente courts métrages.
Parallèlement, les arts plastiques seront de retour à l’IMA qui, pour son 25e anniversaire, offrira à ses visiteurs une exposition d’arts plastiques spécialement conçue pour cette célébration et consacrée à «Vingt-cinq ans de créativité» dans le monde arabe. Cette exposition occupera du 16 octobre au 3 février 2013 différents espaces à l’intérieur de l’IMA. L’exposition s’efforcera de donner un panorama «le plus exhaustif possible des tendances et des recherches, qui, depuis vingt-cinq ans, sont parties prenantes de la création arabe, contemporaine, quels que soient les médiums utilisés : peinture, sculpture, photographie, vidéo, installation…».
Pour faire le tour des tendances et genres artistiques, les organisateurs de l’exposition ont associé des artistes en leur commandant des œuvres conçues spécialement pour la circonstance.
Par Reda Cadi, la tribune